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>’. ITALIE. PUBLICATIONS t. ATIIOLIQUES, TEMPS MODERNES

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eminentissima Deipartt V. Maria perfeetione, libri 1res, in-fol.. Venise, 1629. Il avait cherché, lui aussi, É mettre cTaccord les diverses écoles théologiques, dans ses Tractatus theologici ad componendas contropersias omîtes inter divum Thomam, S. Bonaventuram et Scotum, in-fol., Venise, 1026. L’intention était certainement excellente. Quant au résultat, les disputes qui durent depuis des siècles, ont montré et montrent encore ce qu’il faut en penser. Modeste Gavazzi, conventuel de Ferrare, De macula pcccati permanentis personalis et originalis, in-4°, Bologne, 1642 ; Dispulationes theologicse ad mentem Scoti. in-fol., Rome, 1650, trente ans après l’essai de conciliation tenté par Zamorra. L’année suivante, Fulgence Stella, franciscain, publiait ses Celebriores thomislarum et scotislarum theulogicæ controversiae in javorem scotistarum. in-4°. Milan. 1651. Jean Marie Sforza, conventuel, Scotus corroboralus ex contradictionibus scholæ adversæ, in-4°. 1001. Par le titre de ces ouvrages, et par celui d’autres auteurs que nous pourrions ajouter, on voit que les scotistes tenaient bon sur leurs positions, et ne songeaient nullement à les abandonner. Le jésuite Jean-Baptiste Rossi, de Monreale, censeur pour l’impression des livres composés par les Pères de la Compagnie de Jésus, sembla se ranger de leur côté dans ses Distinctioncs ex commentariis S. Bonaventuræ in quatuor libros Sententiarum collectif, in-fol., Rome, 1652. Un ouvrage, reçu avec enthousiasme par les scotistes, fut le Philosophix ad mentem Scoti cursus integer, rédigé par le conventuel Belluti et son ami Barthélémy Mastria, in-fol., Venise, 1678. 1688, 1708 ; édité en 5 in-fol., Venise, 1727. Les nombreuses éditions, revues et augmentées, prouvent l’estime dont jouissait ce Cursus integer. Matthieu Ferchi publia, outre une Vie de Scot, VApologia pro Jo. Duns Scolo, in-8°, Bologne, 1620 ; - Xaples, 1629, et plusieurs autres ouvrages philosophiques, dans le même esprit. Gandenzi Buontempo, capucin de Brescia, publia, avec un titre un peu prétentieux, peut-être, son Palladium theologicum, seu iuta theologia scholastica ad intimam mentem D. Bonaventuræ, seraphici doctoris, 7 in-fol., Lyon, 1070, ouvrage très loué par les tenants de cette école, entre autres par Bernard de Bologne. Nous ne citons pas les innombrables théologiens du xviie siècle, qui, ont traité des parties séparées de la théologie. Hippolyte Marracci, de Lucques, clerc régulier de la Mère de Dieu, Bibliotheca mariana alphabelico ordine digesta, 2 in-8°, Rome, 1048, excellent travail, dans lequel il cite plus de trois mille auteurs et plus de six mille ouvrages, dont les uns restés manuscrits ; Apostoli mariani, seude singulari SS. Apostolorum in Mariam Deiparam pielalc. in-8°, Rome, 1043 ; Ponlifices maximi mariani, seu de rom. pontificum in Mariam Deiparam Virginem ardenti studio ac pielate, in-8°, Rome, 1042 ; l’undalores mariani, dans le même genre, in-8°, Rome, 1043 ; Purpura mariana, in-8°, Rome, 1654 ; Vntislites mariani, in-8°, Rome, 1556 ; Heroides marions, in-8°, Rome, 1054 ; Reges mariani, in-8°, Home, 1051 ; Principes mariani, in-8°, Rome, 1000 ; Polyanlhea mariana, in-fol., Rome, 1094, et plusieurs autres œuvres analogues, qui, par leur esprit de piété, nous reposent des interminables controverses acrimonieuses et sans résultat aucun pour la découverte de la vérité. Nicolas de Saint-Jean-Baptiste, augustin, de Palerme, Philosophia augusliniuna, siue integer cursus philosophicus juxta doclrinam ! ’. Augustini, 6 in-12, Gênes, 1687. Capissucchi, d’une illustre famille de Rome, dominicain et cardinal, Controversiae theologicæ selectie scholasticu-, morales, scripturales, ad mentem D. Thomie, in-fol., Home, 1670. Peu de temps après, apparaissaient de

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DICT DE THÉÙI.. CATHOL.

très nombreux ouvrages, en faveur de Scot. Théodore Gennari. franciscain, puis évoque île Vélia, Dies intelligibilis scoticus in duodecim ho ras theologicas divisus, in-fol., Venise, 1674, Clément Bascetti, franciscain, Viridarium theologicum in IV libros Sententiarum Jo. Duns Scoti, 4 in-12, Vicence, 1688, 1689, etc. Jacques Manzoni des ermites de Saint-Augustin, SS, Patriarcale Augustini axiomatu theologica, in-fol., Ferrare, 1673 ; Enchiridion theologiæ uugustinianæ, in-fol.. Ferrare, 1678.

Polémique.

Paul Grisaldi, de Pérouse, Malleus

contra juda-os, græcos et mohamvdanos, in-4°, Venise, 1587. Sébastien Cattaneo, de Milan, Enchiridion eorum quæ in controversiam vocantur, in-8°, Ingolstadt, 1589. Sérafino Razzi, de Florence, De locis theologicis prælectiones, in-4°, Pérouse, 1603. Paul Fabulotti, barnabite, de Rome, De potestate papse supra concilium, Venise, 1613, très souvent réédité. Alphonse Bovosi, chanoine régulier de Lalran, Dispulationes catholicæ contra græcos, Bologne, 1607. Thomas Bozio, oratorien, De signis Ecclesiæ, ouvrage remarquable, composé sur les instances de saint Philippe de Néri et souvent réédité, 2 in-4°, Rome, 1592 ; Cologne, 1593, 1602, 1624, 1026, etc. Mais le prince de la controverse, qui a fait oublier tous les autres, c’est Robert François Bellarmin, S. J., cardinal, Dispulationes de controversiis fidei udversus hujus temporis hærelicos, très souvent rééditées, 3 in-fol., Ingolstadt, 1586-1593, 1590 ; Lyon, 1593, 1590 ; en 4 volumes, à Venise, 1590, 1599, 1002, etc. Voir t. ii, col. 560 sq. Marc Antoine Capelli, franciscain de la province de Padoue, De summo pontificalu B. Pétri adversus prselensum régis Angliæ primatum, in-4°, Bologne, 1610. Dominique Gravina, dominicain, de Sicile, Catholicæ prœscriptiones adversus omnes veteres et nostri temporis hærelicos, 7 in-fol., Naples, 1619-1039 ; Pro sancto fidei catholicæ et aposlolicæ deposito, a rom. pontificibus custodito, apologclicus adversus novatorum calumnias, in-4°, Naples, 1029 ; Cologne, 1638. Antoine Rusca, de Milan, De inferno et statu dœmonum ante mundi exitum libri sex, in-4°, Milan, 1621. Ange de Petricca, conventuel, Turris David, seu de militante ac triumphante Ecclesia dispulationes adversus hujus temporis hærelicos, in-fol., Rome, 1647. Jean Alexandre Ferrari, Euclides catholicus, seu demonstratio fidei romanæ ex primis certis, evideniibus principiis, methodo mathematica, in-4°, 1670. Antoine Masucci, conventuel, Calvinus oppugnatus, cœlerique recentiores hæretici profligali, in-4°, Naples, 1680. Garnieri de Monreale, conventuel, De Ecclesia militante, in-fol., Rome, 1049. Nicolas Marie Pallavicini, S. J., Dijesa del pontificaloe délia Chiesa caltolica, ove si rifiulano lutte le moderne eresie, 3 in-fol., Rome, 1087. Célestin Sfondrati, de Milan, bénédictin et cardinal, Regale sacerdolium romano pontifici asscrlum, in-4°, 1684. Ignace Fiume, de Sicile, dominicain, Schola verilalis, adversus mendacia Lulhcri, Calvini et prolesianlium, 4 in-4°, Naples, 1675. Raymond de Puteo, évoque d’Esté, Romana verilas contra hærelicos, in-12, Messine, 1658. Emmanuel Sanz, S. J., Scholasticus armalus contra omnes fidei hostes, in-4°, Venise, 1715. Une foule d’autres auteurs, à cette époque, écrivirent aussi contre Luther.Calvin et les diverses sectes protestantes. 5° Théologie morale.

Barthélémy Ilugolini, de

Bologne, De censuris ecclesiaslicis, Bologne, 1594 ; Venise, 1602 ; De censuris reservatis summo pontifici in bulla Cœna Domini, in-fol., Bologne, 1009 ; De irregularitatibus, in-fol., Venise, 1601 ; Responsiones, Bologne, U>'>~. Marius Alticri, chanoine de Saint-Pierre, De censuris ecclesiaslicis, 2 in-fol., Rome, 1618. Jacques Graffl, de Capoue, bénédictin, Decisionum aurearum casuum conscienliæ libri quatuor, in-fol., Venise, 1600, 1609, 1610 ; Turin, 1600, 1611,

VI II. — H