Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 7.1.djvu/53

Cette page n’a pas encore été corrigée

^1

HONOHA [IU- : S DE MESSES — HONORÉ I) K SA I NT K-M A 15 IK

92

t. XXII, col. 822. 842 ; l. xxiv, col. 701, 043 ; t. xxv, col. 733 sq. ; liail, Summa concilioruin omnium, 2 in-fol., Paris, 1672, l. II, p. 717 ; Fcrraris, Prompta bibliolhcca canonica, juridica, inuralis, Iheologica, au mot Alissie sarriftcium, a. 2-4, 10 in-4°, Rome, 1784-1790, t. v, p. 278-310 ; S. Alphonse, Theolorjin moralis, 1. VJ, tr. III, c. iii, n. 315-333, 4 in-4°. Hume, 1905-1912, édit. Claude, t. iii, p. 298-324 ; Pallottini, Colleclio omnium conclusioniim et resoluiionum qiiæ in causis proi>ositis apiui S. Conrjrcgalionem cardinalium S. concilii Tridenlini interpretum, prodierimt. Il in-4, Rome et Turin, 1878-1884, passim ; Lucidi, De visitatione sacrorum liminum, c. vii, § 2, a. 1-6, 3 in-4, Rome, 1887, t. II, p. 414-474 ; Gasparri, Traclatiis canonicus de sanctissima eucliarislia, c. iv, sect. ii, a. 2, § 2, n. 535-644, 2 in-S", Paris, 1897, t. i, p. 388-469 ; Palmieri, Opii/ ; tl}eologiciim morale in Busembaum medulkun, tr. X, De sacrameniis, sect. IV, De eucliarislia, c. ii. De sacrificio missæ, dub. i, n. 245-276 ; tr. XI, De censuris, t. ii, n. 463-465, 7 in-S », Prato, 1899-1895, t. iv, p. 718-742 ; t. vii, p. 258-260 ; S. Many, Prælecliones de missa, lit. i, c. iv, Paris, 1903, p. 76-124 ; Bargiliat, Les honoraires de messes, in-S", Paris, 1905, contenant le texte et le commentaire du décret Ul debila, du 11 mai 1904 ; Ojetti, Sijnopsis rerum moraliuni et juris pontificii alphabelico ordine digesia, aux mots Collectores missarum, Reduclio missiirum, Stipendium. 2 in-4°, Prato, 1905, t. i, p. 363-305 ; t. ii, p. 417-421, 592-599 ; Werns, Jus Decrelnlium, 5 in-S", Rome, 18981907. Jus adminislrationis. part. II, sect. i, c. iv, tit. XX, § 1, n. 537, t. iii, p. 530-537 ; Coder iuris canonici, I.III, part. I, tit. iii, c. i. De sacrosancto misses sacrificio, a. 4, can. 824-844, in-8°, Rome, 1917, p. 160-164.

T. Ortolan. HONORÉ DE SAINTE-MARIE, religieux carme, lliéologieii et liislojieii, se noiinuait dans le siècle Biaise Vauzelle. Il était né à Limoges, le 4 juillet 1651, d’honnêtes parents. Ses études littéraires achevées, il entra chez les carmes déchaussés et lit profession à Toulouse, le 8 mars 1671. Après avoir étudié la philosophie et la théologie, il se voua aux missions et travailla avec zèle à la conversion des pécheurs. Il fut sous-prieur à Malte ; il revint ensuite dans sa province d’Aquitaine et il fut nommé professeur de philosophie et de théologie. Il fut successivement prieur, déliniteur provincial, en 1701, et visiteur général des trois provinces de France, à diverses époques. Il mourat pieusement à Lille, le 3 novembre 1729. Quelques-uns de ses écrits l’ont rendu célèbre. 11 publia d’abord des thèses de pliilosophie et de tiiéologie : Philosophiæ dispukilioncs, soutenues à Glermont, le 13 et le 14 août 1686 ; il y avait joint un parallèle entre la philosopliie thomiste et la philosophie plus récente de Descartes et de Gassendi et il montrait <|ue cette dernière différait de l’enseignement de l'Écriture, des conciles, des saints Pères et des académies ; Thvologiae proposiliones, dédiées aux chanoines d’Elue sous ce titre : Expositio symboli nposiolorum dogmatica, hislorico-hseretica, hisloricopositiva-scholastica, etc., éditées et défendues à Perpignan, 1089 ; Theologicæ proposiliones circa Scripturam sacram, Toulouse, 1706 ; les unes portaient sur toutes les dilTicultes chronologiques, depuis la création du monde jusqu'à Jésus-Christ, et les autres sur l’inspiration, le canon de l’Ancien Testament et les traditions divines. Il avait paru à Bordeaux un libelle, œuvre d’un franciscain anonyme, que l’auteur présentait comme un extrait de l’ouvrage du carme Jean Chéron, ancien provincial de la province de Gascogne : Examen de la théologie myslique. Le P. Honoré de Sainte-Marie y répondit par sa Dissertation apologétique, ou réfutation de ce qu’on impose aux mystiques dans quelques extraits tirés depuis peu de l’Examen de la théologie mystique, in-12, Bordeaux, 1701. Cf. Mémoires de Trévoux, juillet et août 1701, p. 81. Traité des indulgences et du jubilé, in-12, ibid., 1701 ; 2e édition augmentée, Glermont ; 3 « en Belgique, 1725 (à l’occasion du jubilé) ; La tradition des Pères et des auteurs ecclésiastiques sur la contemplation, où l’on explique

ce qui regarde le dogme et la pratique de ce saint exercice, 2 in-8°, Paris, 1708, ouvrage solide et érudit.CL Mémoiresde Trévoux, 1709, p. 201-224 ; Journal dessauanls, t. xLi, p. 299-311. Il en fut fait une traduction italienne par un oratorien et une traduction espagnole. Les motifs et la pratique de l’amour divin, in-8°, Bordeaux, 1713. C’est le complément du volume précédent, l’auteur y traite de l’amour pur et réfute les erreurs des faux mysliqæs. Cf. Mémoires de Trévoux, 1711, p. 2192. Problème proposé aux savants touchant les livres attribués à S. Denys V Aréopagile, où l’on demande s’il faut dire que cet auteur a tiré ses principes, une partie de sa doctrine et le traité de sa théologie mystique de saint Clément d' Alexandrie et de saint Grégoire de Nysse, ou si ces deux Pères ont pris de lui, in-8°, ibid., 1708. L’auteur y propose avec érudition et clarté les arguments pour ou contre l’authenticjté des œuvres du pseudo-Aréopagite. Cf. Mémoires de Trévoux, 1709, p. 743-777.

Mais l’ouvrage qui a fait le renom du P. Honoré de Sainte-Marie, ce sont ses Réfl.'xions sur les régies il l’usage de la critique touchant l’histoire de l'Église, les ouvrages des Pères, les actes d^-s anciens martyrs, les vies des saints, et sur la méthode qu’un écrivain (Richard Simon) a donnée pour faire une version de la Bible plus exacte que tout ce qui a paru jusqu'à présent, avec des notes historiques, chronologiques et critiques, 3 in-4, Paris, 1713, t. i ; 1717, t. ii ; Lyon, 1720, t. III. Cet ouvrage très érudit fut bien accueilli du public. L’auteur a relevé dans les historiens les plus célèbres, Tillemont, Baillel, L ;.unoy, R. Simon, EUies Dupin, Noël Alexandre, l’absence de principes fixes de critique et par suite des erreurs ; il a exposé les principes généraux qui rendront la critique historique plus ferme et plus certaine. Dans la seconde partie, qui est moins estimée que la première, il a lait preuve d’une trop grande crédulité. Cf. Mémoires de Trévoux, 1713, p. 1305, 1336 ; 1718, p. 83-117 ; 1722, p. 1991-2013, 2033-2050 ; Journal des savants, t. LUI, p. 509-520 ; t. lxii, p. 551-560 ; t. lxiii, p. 920 ; Acta eruditorum, Leipzig, 1714, p. 145-154 ; Supplementum, t. vii, p. 49-54 ; avril 1724, p. 180-183. Cet ouvrage fut traduit en latin par le carme Marc de Saint-François, S in-4°, Venise, 1738, en italien el en espagnol.

Le P. Honoré de Sainte-Marie a encore publié les ouvrages suivants : Dissertations historiques et critiques sur la cheviderie ancienne et moderne, séculière et régulière, avec des notes, in-4, Paris, 1718 ; Brescia, 1761 ; Difficultés proposées à l’auteur de l’Examen Ihéologiqur, 2 in-12, s. 1., 1710 ; 2 autres iu-12, 1722. L’auteur de YExanvn théologique était un bénédictin, (loin Marieii Brockies, prieur des Écossais au monastère de Ratisbonne, et son E.x.amen avait paru à Erfurt en 1720. Dans le t. i", le P. Honoré de Sainte-Marie traite de la grâce nécessitante des jansénistes et de la délectation victorieuse ; dans le n « , il compare la grâce avec les principaux miracles de la toute-puissance divine et il montre que Quesnel n’a admis la grâce suffisante qu’en parole ; danslet. iii, il montre que Dieu veut réellement le salut de tous les hommes, et dans le t. iv, que Jésus-Christ est mort pour tous. Justification des lettres en forme de bref de Sa Sainteté Benoît XIII à tous les professeurs de l’ordre des prêcheurs contre les calomnies répandues sur les disciples de saint Augustin et de saint Thomas, in-4°, Bruxelles, 1725 ; Observations dogmatiques, historiques, critiques des œuvres de Junsénius, Saint-Cyran, Arnauld, Quesnel, Petitpied, etc., in-4°, Ypres, 1724 ; Vicence.. 1786 ; Fulginate, 1792 ; Lettre d’un théologien à un abbé (sur la constitution Unigenitus), 2 juillet 1725 ; Seconde lettre d’un théologien à un abbé. Douai, 1726 (à l’occasion d’un miracle qui a eu lieu à Paris en 1725