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IIOLCOT — HOLLEN

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entre ce passage : El hœc juil prima sumtificatio in utero mutris suæ, et cet autre, p. 533 : Sed secunda fuit in conceptione filii. Alva y Astorga, SoI. verit. rad., 107. col. 1127 sq., qui a examiné un grand nombre de manuscrits de cet ouvrage, déclare que le passage représenté par ces seize lignes fait également défaut dans tous les manuscrits, saut pourtant en celui qui se conservait de son temps au monastère de Sainte-Croix à Cologne et un autre à la Chartreuse de Ruremonde. Mais, comme il ne dit pas si dans ces deux manuscrits le passage en question était ajouté ou faisait partie du texte primitif, on ne peut rien conclure, en particulier. s’il a été ajouté avant ou après le concile de Bàle. Ce qu’il y a de certain, c’est que ce passage ne se trouve pas dans les manuscrits du xvie siècle. C’est sans doute à cause du décret du concile de Bâle que ceux qui firent l'édition de Spire, 1483, l’intercalèrent. 3° ^xp/anationes Proverbionim Salomonis, Paris, 1510 ; Lauingen. 1591. Cet ouvrage est souvent attribué à Thomas de Ringstead, O. P. Voir Echard, op. cit., p. 630. 4° In Cantica canticorum et In Ecclesiastici capita septem priora, Venise. 1509 ; ce dernier tout seul, s. 1. n. a. 5 » Moralizationes hisioriarum, avec le traité In Sapientiam, Bâle. 1586. Édité auparavant avec la Tabula aurea D. Thomæ super evangelia et epislolas totius anni, Venise. 1505 ; Paris. 1507, 1510. 1513. 6° De origine, defmitione et remédia peccatorum, Paris, 1517. 7° Philobiblion seu de amore librorum, et de institutione bibliothecarum. Cet ouvrage fort apprécié des bibliophiles a été imprimé sous le nom de Richard d’Aungerville, plus connu sous le nom de Richard de Bury, évêque de Durham, le nom de ce personnage se trouvant en tête du prologue. Ce traité fut achevé le 24 janvier 1344, dans la résidence épiscopale d’Aukland. Richard de Bury, chancelier d’Edouard III, avait fondé à grands frais la bibliothèque d’Oxford et c’est à cette occasion que le livre fut composé. Il a eu un très grand nombre d'éditions : Cologne, 1473 ; Spire, 1489 ; Paris, 1500 ; Oxford, 1599 ; édité aussi à la suite des Centuria epislolarum philologicarum de Goldast, Francfort, 1610 et 1614, 1674, 1703 ; trad. angl., Londres, 1832 ; Albany (États-Unis), 1861 ; trad. franc., Paris, 1856 ; édition cvïWqa^ ûu Philobiblion par Ern. C.Thomas, Londres, 1888, sur 28 manuscrits.

En plus de ces ouvrages édités, on conserve d’Holcot un grand nombre d'écrits inédits. Voir Echard, op. cit., p. 631-632.

Echard, Scriplores ordinis pra : dicaloriim, Paris, 17191721, t. I, p. 629-632 ; en tête, une énumération de sources ; K.Palmer, The friar-preachers, or blacfriars, of Norllmmpton, p. 30 ; Hurter, Nomenclator /ifernriîis, Inspruck, 1906, t. II, col. 539.

R. COULON.

    1. HOLDEN Henri##


HOLDEN Henri, théologien catliolique anglais, naquit en 1596 à Chaigley, dans le Lancashire. En 1618 il entra au collège anghiis de Douai, sous le nom de Johnson, et y resta jusqu’en 1623 ; il alla alors à Paris, où il reçut le bonnet de docteur en théologie, et devint professeur à la Sorbonne ; l’archevêque de Paris en fit même un de ses vicaires généraux. Il s’intéressa toujours beaucoup aux affaires de ses compatriotes catholiques en Angleterre et en France, et fit preuve d’une grande activité. Lors de la dispute entre les réguhers et les séculiers à propos de la présence d’un évêque en Angleterre, il fut envoyé à Rome en 1631 comme représentant du clergé séculier. Lorsque la question se rouvrit en 1655, il se compromit en soutenant son ami Blackloe, de son vrai nom Thomas Wliite. dont plusieurs ouvrages furent censurés par le saint-siège : cependant il lui persuada de se soun ; ettre et de rétracter ses erreurs. Pendant ce temps il était supérieur du séminaire de Saint-Grégoire à Paris, où son administration

financière eut si jieii de succès que l’ardievèquc fut obligé de le remplacer en 1655 ; alors il eut l’idée de se faire nommer président du collège anglais de Saint-Omer, fondé par les jésuites, qui allait se trouver vacant par suite de la suppression de la Compagnie en France. Il intrigua si bien que sa conduite donna quelque couleur à l’accusation de complot que les jésuites anglais portèrent plus tard contre le clergé séculier ; mais il ne réussit pas à obtenir le poste convoité, et mouiul dans une obscurité relative en 1767. Il sut échapper au jansénisme, et signa la condamnation des cinq propositions, ainsi que la censure par la Sorbonne de la lettre d’Arnauld au duc de Liancourt ; mais il se montra, comme on peut l’attendre d’un professeur de Sorbonne à cette époque, très imbu des doctrines du gallicanisme sur l’autorité du pape. On le voit dans une curieuse pétition, présentée par lui au Parlement anglais en 1647, où il dit entre autn s choses : Bien que tous les évêques soient tenus de le tarder le pape comme leur chef, il ne peut cependant leur imposer aucun précepte de quelque nature que ce soit, à moins que les évêques eux-mêmes, et i'État qu’ils habitent, ne le jugent expédient, ("est d’ailleurs la doctrine qu’il enseigne ex professo dans son Analyse de la foi divine. Il mourut en 1662.

Ses ouvrages principaux sont : Divinae fiiei analysis, cum Appendice de schismate, Paris, 1 652 ; réimprimé au vi « volume du Theologiæ cursus cornpletus de Migne, col. 791-878, sans la première partie, qui contient bon nombre de propositions censurées ; et dans la Bibliotheca régulas fidei de Braun, 1844 ; il a été longuement analysé par Dupin. Bibliothèque des auteurs errlésiastiqucs du xvile siècle, Paris, 1719, t. II, p. 151-175 ; Trartatus de usura, dans la seconde édition de l’ouvrage précédent, Cologne, 1655 ; Lettres à Arnauld e^ à /'érc^, dans les éditions suivantes ; 1685, 1767, 1782 ; Ansiuer to Dr. Laney’s guéries concerning certain points of eontroversy ; Dr Holden’s telter to a friend of his, upon the occasion of Mr. Blacklow submitting his writings lothe see of Rome, Paris, 1657 ; Novum Testamentum brevibus annotalionibus illustratum, 2 in-12, Paris, 1660 ; Henrici Holden epistola ad D. D. N. A'. Anglum in qua de 22 propositionibus ex libris Thomæ Angli ex A Ibiis cxccrptis et a facultate Iheologica Duacena damnatis, sententiam iUam dicit, Paris, 1661 ; A lettcr to Mr. Gruunt concerning Mr. White’s treatise De medio animarum stedu, Paris, 1661 ;, 4. check, or enquiry into the late ad of the Roman Inquisition, busily and pressingly dispersed over ail England by the jesuils, Paris, 1662.

Dood, Clwrcli history, Bruxelles, 1737-1742 ; Berington, Memoirs of Panzani, Birmingham, 1793 ; Plowden, Remarkn on Berington’s Pcuizani, Liège, 1794 ; Butler, Historical memoirs of English catholics, Londres, 1822 ; Gillon, Bibliograpliical dictionary of Englisli catholics ; Dictionary of national biograpliy ; Burton, The life and times of bishnp Challoner, Londres, 1909 ; Kirchenlcvikon, t. vi, col. 180182 ; P. Féret, La faculté de théologie de Paris et ses docteurs les plus célèbres, Époque moderne, Paris, 1904, t. iii, p. 220, note, 224, note 4 ; Hurter, ^iomenclator, 3e édit., 1907, t. iii, col. 1011-1012.

A. G.T.RD.

    1. HOLLANDE##


HOLLANDE. Voir Pays-Bas.

    1. HOLLEN Gotschalk##


HOLLEN Gotschalk, augustin allemand de la province de Saxe, vécut au xve siècle au couvent d’Osnabruck, où il mourut en 1481. On a de lui : 1° Prseceptorium divinie legis seu commentarium in decalogum (sous forme de sermons), in-fol., Cologne, 1481 ; in-4 », 1521 ; Nuremberg, 1497, 1500, 1503 ; 2° Opus sermonum dominicalium super Epistolas celeberrimi et cxcellentissimi verbi divini declamatoris Gotschalci Hollen, par H. Gram, in-fol., Hagenau, 1517, 1520 ; 3° Gotschalci Hollen librum de festis