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de Saint Alexis (1()59), qui furent surtout coiiiuies dans le diocèse de Limoges. — Sœurs de Saint-Joseph, fondées par le P. Médaille, jésuite, au Puj- (1630), avec la mission d’exercer toutes les œuvres de miséricorde envers les femmes ; on leur donna des hôpitaux ; elles se propagèrent en Auvergne, Lyonnais, Dauphiné, Vivarais et Provence et, pendant le xixe siècle, aux États-Unis. — Filles de Suinte-Geneviève ou Miramionetles, fondées à Paris (1 G61), par Mme de Miramion, s’occupaient d'éducation et de visite des malades. — Hospitulicrcs de Dijon et de Lanyres, fondées par J. Joly dans la première de ces villes en 1687. — Hospitalières de lieuune, qui fournirent des sujets aux hospices de f)ôlc, Besançon, Auxonne, Vesoul, Chalon, Saint-Claude, Belfort et servirent de type aux religieuses desservant ceux de Beaujeu, Cluny, Marcigny, Paray, etc. — Hospitalières de lu Charité de Lyon, qui passaient pour sagement organisées. — Sœurs d’Ernemonl, fondées par l’archevêque Colbert (1698), se fixèrent à Rouen en 1711. Elles avaient en 1880 dixhuit maisons de charité. — Augustines de la Miséricorde de Jésus, constituées à Dieppe, en 1630, et répandues dans l’ouest. — Sœurs de la Présentation de la Sainte-Vierge, fondées à Sainville par Mme Poussepin (1684), transférées à Tours (1813), dirigent des hôpitaux, des asiles de mendicité, des colonies pénitentiaires. — Filles de la Sagesse, fondées à SaintLaurent, diocèse de Luçon, par le B. Grignon de Montfort (1783), desservaient, en 1880, 95 hôpitaux, 6 asiles d’aliénés, 130 bureaux de bienfaisance. — Baptislines, fondées par Jeanne Solimani, à Moneglia ( 1730), ne sont pas sorties d’Italie. — Soeurs du PauvreEnfant-Jésus, fondées à Aix-la-( ; hapelle (1843), s’occupent des enfants abandonnés. — Sœurs de r Instruction chrétienne et des malades, fondées en 1807, à Saint-Gildas-des-Bois. — Sœurs de Marie-Joseph, fondées à Lyon et au Dorât (1806), par Mlle Duplex pour s’occuper des prisonniers. — Sœurs de la Bienhcurcasc-V ierge-Marie, à Saint-Laurent-d’Olt, diocèse de Podez, pour les pauvresses et les orphelines (1809). — Hospitalières de Rennes, Hospitalières de Saint-Augusiin à Marseille ; Saint-Joseph de Chambéry, fondées en 1815 ; Sœurs de Notre-Dame du Calvaire, dans le diocèse de Cahors (1833) ; Franciscaines de SaintPhiliberl-dc-Grandlieu, pour les épileptiques (1840). — Petites-Sœurs des pauvres, fondées à Saint-Servan, diocèse de Rennes, par Jeanne Jugan et l’abbé Le Pailleur (1840), pour hospitaliser les vieillards de l’un et de l’autre sexe. — Servantes des pauvres, fondées par dom Le Duc, bénédictin de Solesmes, à Angers. pour soigner les malades pauvres a domicile. — C’est aussi le but des Pe/f /es-Sœurs de l’Assomption, fondées à Paris par le P. Pernet, et d’un grand nombre d’autres congrégations religieuses. Fréquemment les religieuses qui dirigent les écoles rurales s’occupent des malades. Nous teiTiiinons cette liste fort incomplète, en ajoutant que de nombreux hôtels-Dieu et hospices, en France et dans d’autres pays, ont conservé leurs communautés hospitalières du moyen âge, lesquelles ont dû modiPer leurs constitutions. Quelques-unes, par des fondations, sont devenues le siège de congrégations.

Lallemand, Histoire de la cimritc, Paris, 1 902-191 1), en cours de publication, 4 vol. ont paru ; Ilélyot, Histoire des ordres religieux et inililnires, 8 in-4, Paris, 1792, passim ; Heimbuclier. Die Onlen und Kongregationcn der l ; atolisrlien Kirclu, 2 in-S", Paderborn, 1896, passim ; Martin Doisy, Dictionnaire d'économie cl^aritable ou exposition liistorigue et pratique de l’assiatance religieuse, publique el privée, ancienne et moderne, in-4°, Paris, 1855 (Encyclopédie Aligne) ; Keller, Les congrégations religieuses en France, leurs œuvres et leurs services, in-S", Paris, 1880 ; de Champagny, La charité chrétienne dans les premiers siècles de l'Église, in-12, Paris, 1856 ; Roger Lagrange, De l’assistance publique à Rome, in-8°, Paris, 1891 ; Marin, Les moines de Consian tinoi>le, in-8°, Paris, 1897 ; L. Le Grand, Les nuiisons-Dieu, leurs stiiliits au XI IIe siècle, dans la Revue des quesliona liistoriques, juillet 1896, p. 95-131 ; Statuts U’Iiùlels-Dieu et de i léprijscrie. dans Rtcueil de textes du A//' un.XIl" siécleA in-S", Paris, 1901 ; J^es luaisons-Dieu et léproseries dul diocèse de Paris au milieu du XI Fe siècle, dans les Mémoirts] de la Société d’histoire de Paris, 1897, t. xxiv, p. 61-365 ; 1 t. XXV, p. 17-178 ; Cam. Bloch, L’assistance et l'État en France à la veille de la Révolution, in-S », l’aris, 190X ; HubertX’alleroux, I.a charité avant et depuis 1739 dans les campa-l gnes en France, avec quelques exemples lires de l'étrangerA iii-8°, Paris, 1890.

J. Bi ; ssi ;.

    1. HOUPPELANDE Guillaume##


HOUPPELANDE Guillaume, 'liéolouien fran-j çais, docteur de borbonne en 1 457, curé de la paroissel Saint-Sécrin à Paris, chanoine (ie Notre-Dame, ! archidiacre de Paris, doyen de la faculté de théologie] quand il mourut en 1492. Il a composé un traité : I De immiirlidilate animée et statu posl moriem, in-8°, j Paris, 1491, 1493, 1499, 1504, etc. Ce traité est rempli ! des sentences des Pères, des philosojjhes, des poètes] et des docteurs catholiques.

J. de Lauiioy, Regii Navarrte gymnasii Parisiensis historia, Paris, 1677, p. 592-595 ; Du Boula, llisloria uniuersitatis Parisiensis, t. v, p. 880 ; P. Féret, La faculté de théologie de L’aris et ses docteurs les plus célèbres. Moyen âge, 1 Paiis, 1897, t. IV, p. 314 ; Hurter, S’omenclator, Inspruck, [ 1906, t. II, col. 1008. Pour les éditions incunables, voir) Hain et t^opinger.

i. ! NLN( ; i : NOT. ^ HOUSTA (Baudouin de), augustin belge du xviiie siècle, bachelier en théologie de l’univxrsité I de Louvain, successivement professeur de théolo^e | aux abBayes bénédictines de Saint-Trond, Grammont, .fnjghera et Tournai, ainsi que iiri-eur. défmiteur et' deux fois provincial de Flandre, mort à Enghien ' (Belgique) en 1760. On a de lui : 1° Oratio funebris quam in exequiis ill. D. Pétri Lamberti Ledrou, episcopi Porphyriensis, dixit, Louvain, 1721 ; 2° Oratio parœnelica habita in comitiis provincialibus provincise Belgicx ord. FF. eremitarum S. Augusiini, in-S", Bruxelles, 1730 ; 3° La mauvaise foi de Mons. l’abbé Fleury prouvée par plusieurs passages des SS. Pères, des conciles et d’autres auteurs ecclésiastiques qu’il a omis, tronquez ou infidèlement traduits dans son Histoire. Remarques sur les discours et sur la grande conformité de cet écrivain avec les hérétiques de ces derniers siècles, in-8°. Matines, 1733. Au dire de Nie. de Tombeur, le P. Baudouin aurait composé en outre : 1° Vila S. Adriani, 1722 ; 2° Vilæ SS. Benedicti, Trudonis et Eacherii, 1723 ; 3° Historia imaginis miraculosse B. Mariée Virginis de Bono succcssu, Bruxelles, 1726.

Analcctes pour servir à l’histoire ecclésiastique de Belgique, t. xxii, p. 291 ; Lanteri, Postrema sœcula sex religionis auguslinianæ, t. iii, p. 231 ; Hurter, A’onienc/a(or, 1910, t. IV, col. 1174 ; Ossinger, Bibliotheca, p. 455.

N. Merlin.

    1. HOUTTE VILLE Alexandre-Claude-François##


HOUTTE VILLE Alexandre-Claude-François, né à Paris en 1686, mort dans cette ville ie 8 novembre 1742. Il entra dans la congrégation de l’Oratoire, où il resta dix-liuit ans jusqu’au moment où ii devintle secrétaire (lu cardin ; J Dubois. Il publia ; Lu vérité de la religion cliréticnnc prouvée par les faits, précédée d’un discours historique et critique sur la méthode des principaux auteurs qui ont écrit pour ou contre le christianisme depuis son origine, in-i", Paris, 1722, ouvrage qui eut beaucoup de succès, mais n’en fut pas mains attaqué par E. Fourmont : Lettre de R. Ismaël ben Abraham, juif converti, à M. l’abbé Houtteville sur son livre intitulé : La religion clvcliennc prouvée par les faits, in-1'2, Paris, 1722. et par l’abbé Desfontaines, avec la collaboration du P. Hongnant, jésuite, dans Lettres de AL l’abbé *** à M. l’abbé Houtteville au sujet du livre de la religion chrétienne prouvée par les faits, in-12. Paris, 1722. Houtteville répliqua d’abord par Lettre