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1237 GEORGES DE TRÉBIZONDE GEORGES LE MÉTOCHITE

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nis Paris, 1520 ; Cyrilli Thésaurus, Paris, 1514 ; Ho’milise Chnjsostomi super Mallhœum Gregorii Nusseni Vita Moysis, Vienne, 1527 ; Basilii Magm Contra Eunomium, Anvers, 1570 ; Chrysostonu De laudibus et excellentia sancti Pétri, Leipzig, 1520 ; Eusebii De præparatione evangelica UbriXlV, Venise, 1470— Rhetorica Aristolelis, Venise, 1523 ; Almagesti Plolomœi libri XIII, Venise, 1515 ; Aristolelis De anima. Physica. De generalione et corruplione. De animalibus. Problemala ; Basilii adversus apologiam Eunomii Antirrheticus ; Gregorii Nysscni De per/eclo homine ; Basilii (sic) De laudibus Basilii Magni ; Platonis De leqibus Parmenides ; Interpretatio librorum quorum Diodori Siculi. — 3° Œuvres grecques : ’EtewtoX*] -pôç’Au-upàv tov y.aTay.TTjTTJv ; ’EntoToXT) repoç IwavvTjv ïiaXaioXoyov Tîpôç tÔv eiç’ItaXiav jtXouv, P. G., t. CLXI, col. 895-908 ; Eîaaywyr] etç tt]v u.e T <£XT]V tou IlToXeu.aiou ŒuvtaÇiv ; ’EkkttoXt] wpôç’Haafav pvax.ov ei « puuiç pou-Xeûexai ; ’Avsippïimo’ç ; IIoXêu.ow] xaï jcapatvêTixï] GsoXovîa. Ilepi IXeTjpaûvriî ; ripoç’Itoâvvrjv xov KouêouxXIaiov tcep’î raç èxjtopeusew ? xov âyiou I3veuu.aTOç, P. G., t. clxi, col 769-828 ; ’EîsuttoXt] jepôç toÙ ? èv Kpijrn Upoij.ovâ"/o’j ; xai Upéa ? mpl tt, ; £xirop^ « o>s toS àyiou IIvEuuaToç xat wepttiiî [ « aç, àytaç x « î xoteoXtxfjç EXxXqaïaç, P. G., t. clxi, col. 829-868 ; Ils ?’1 T % *TVêia « t% tûv Xptariavûv kîotkoç ; rispl ÈxrcopEÛaEioç tou àyioy Ilveûftaxoç —po ; ’[toâvvïiv riaXaioXôyov ; llspi e^privrjç XpwrtavâW ; ’EXXr r v./.r, Ypap-p-aTixTi ; Llepl Mavou^X pWia>ç ; Ilpo ? Iaxwoov’AvxûSviov MapxéXXov.

AUatius, De Georgiis, P. G., t. clxi, col. 745-766 ; Fréd. Bœrner ibid., col. 766-768 ; Fabricius, Bibliotheca græca, 1721, t. x, p. 384 ; 2e édit, t. xi, p. 297 ; Sathas, NcoeU^vixr, etXoXovta, Athènes, 1868, p. 41-45. T’R. Janin.

5 GEORGES L’HAGIOPOLITE. écrivain ecclésiastique byzantin, connu seulement par un discours sur les anges qui porte le titre suivant : Ao’yo ; bpuùixiaoTOcôs lU "*> « àoiau-â-couç, xaî Biatî Taùia ttj 8sta vpaçîj à-o/ixpu^tat, xaî rcspt fatûv xaj *pM™ v — Cf ; discours est contenu dans le manuscrit de 1 Escunal 511, du xiiie siècle. Incipit : Ka !. roiXcct : « 8eîw Aaj(S

xgpi ijpu&v itavTtov

tpoxsXSSïiaav. Dans l’en-tête de cet

écrit le nom de l’auteur est accompagne de la formule ordinaire : to3 èv âfioiî Jtatpôs î)p.ûv, sans qu’on soit autrement renseigné sur ce personnage ni sur l’époque où il vivait. Son titre d’Hagiopolite indique sans doute en lui un moine de Jérusalem. Allatius a fait une traduction latine du discours sur les anges : Laudalio in subslantias incorporcas, et quare similia indivinis litens abscondantur, deque lundis atque injandis. Le savant traducteur a pris soin de nous avertir que cet cent renferme, au sujet des anges et de leurs divers ministères, ries affirmations grossières et peu catholiques. Les expressions sévères dWHatius valent la peine d’être citées : lllud hic obilcr admonilum te velim, Lector, scriptorem hune, dum de angelis et eorum ministeriis agit, mu/ta no’wi, incompta, parum catholica , ., maie sono suo genio egerere, QuamoU enim alii de angelis mulla eaque blasphéma eongesserint, nullus tamen hoc nostro absurdior et temerarior deprehendUur. De Georgiis 12, reproduil dans Fabricius, Bibliotheca , , Hambourg. 17.17, t. x, p. 620-621. La prin cipale de ces affirmations peu catholiques consiste à due que nos anges gardiens, tant qu’ils sont attachés ., , , „,, . lon i privés de la vision béatlnque et que cette pour eux un dur tourment L’auteur

attribue également aux anges gardiens la crainte, douloureu entie pai eux, dit-il, d être eux mêmes i châtiments attirés par les péchés

de ceux dont ils ont la garde. Ibid.

Ulattus, Dlatriba dt QtorgtU torampu urlptl » , a. 12, I p, , , , 1 abri, tut, BtblioOuca grmea, Hambourg,

p. (120-621 ! 2 Mit., I aliriciiiH-lliirles. I Rit,

p. 17 ; Cave, Scriptorum ecclesiaslicorum historia literaria, Bâle, 1745, t. 11’Dissertaiio prima de scriptoribus ecclesiasticis incertee œtatis), p. 8, col. B ; Krumbacher, Geschichte der byzanlinischen Literatur, 2e édit., Munich, 1897, p. 1761.

S. Salaville.

    1. GEORGES LE MÉTOCHITE##


6. GEORGES LE MÉTOCHITE, archidiacre de Constantinople dans la seconde moitié du xme siècle, personnage remarquable par sa science et sa piété ; ami du patriarche Jean Veccos et zélé partisan, comme lui, de l’union avec les latins, défenseur du dogme de la procession du Saint-Esprit a Paire et Filio, il partagea les persécutions dont Jean Veccos et l’archidiacre Constantin Méliténiotc furent victimes pour la cause de l’union, sous l’empereur Andronic Paléologue. Exilé et emprisonné avec eux à plusieurs reprises, et traité fort durement sans que rien ait pu vaincre sa constance, il mourut probablement en exil après 1308. L’historien Pachymère, De Andronico Palœologo, 1, 6, P. G., t. cxliv, col. 27, quoique schismatique, juge fort sévèrement la conduite de l’empereur à l’égard de ces personnages dont la noble et courageuse attitude s’impose au respect de l’historien. Georges le Métochite eut pour fils Théodore le Métochite, un des plus importants historiens du dernier siècle de Byzance, qui fut le conseiller et le serviteur fidèle d’Andronic II Paléologue.

Georges le Métochite a laissé plusieurs écrits théologiques ayant trait aux controverses ecclésiastiques de son temps et dans lesquels, plus encore que Constantin Méliténiote, il atteste sa dépendance littéraire de leur commun maître Jean Veccos. Voici rénumération de ces écrits, dont deux seulement ont été édités en entier par Allatius et reproduits par Migne : 1° Sur la procession du Saint-Esprit, 5 livres sous ce titre général : Eôyypa(i[j.a ôtaXa/Sàvov a p.sv jtpôç ttjv È/.y.Àr)aiaanxï|V àvTiXEÎp.svoi <paaiv eîprjvrjv ÈJtî trj to’j avîou [Ivsuu.aTOç èxTtopêûast, xal XotTiaï ; rcaiptxaïç cpiovatç aucEp =I. IlaTpoç xai l’îou toùxo cpiovoû’aiv, a Bè 7tatép6ç oî Œocpo’poi SieuXutouvts ; oiSâaxouaiv. Allatius traduit ainsi : Trartatus partim ea continens quse ecclesiasticæ pacis adversarii de processionc Spiritus Sancti aliisquc Patrum sententiis illud ex Pâtre et Filio asscrentibus opponunt, partim ea quæ Deo pleni Patres dubia dissolvenles doccnl. Allatius, De Georgiis, 17, cite ensuite les titres de chacun des cinq livres ou traités dont se compose cet ouvrage. 2° Écrits polémiques contre Maxime Planudes, contre Manuel Moschopoulos (que Georges le Métochite désigne sous le nom de Manuel, neveu du Cretois » , c’est-à-dire neveu du métropolite de Crète. Nicéphore Moschopoulos), contre Georges de Chypre. Voici les titres de ces trois réfutations : 1.’Avrip^ffiç tûv tpiûv xgçaXoiuv tuv ï ; Ju-o M 2 : 1/0 ; u.ovayo ; 6 [IXavou87]ç, Allatius a édité cette réponse, ainsi que la suivante, dans sa Gracia orihodoxa, t. ii, p. 022-107 1 ; Migne les reproduit, /’. G., t. cxli, col. 1270-1 10.’). 2. L’écril contre Manuel Moschopoulos est intitulé : ’AvTÎp&T)ai( tûv tov avvvfpi-J /aTO MavouJjX b —<>’j Kpijtrjî ivsyioç. P. G., t. cxli, col. 1307-1105. 3. La réponse a Georges de Chypre a pour titre : AûVoç xvxip^T)TtxO( ï~ rû toù Kunpiou -i, -i : -t. 3° Un ouvrage spécial est présenté par Georges le Métochite comme Le complément des précédents écrits polémiques : Adyoî 81aXau.6avcov ia xardniv tûv Kpopbyflivwv 8ûo Xoy>v è-i tfj iù-f[ uKoOlati Xe/Oévti te xal jtpayOivTa. 4° Un traité spécial, de carai tère plutôt historique, sur l’union ecclésiastique :

, , (vuv Ta tJjî —poonàîr, ; ltpTJVI)(

txatipuv tûV’ExxXt) « IÛV, Tr, ; t ?)tpia6utépa( l’^eir, ;

xal —>, p « { t « l ti napT|xoXouOT|xdta xat

Sauf les deux n’ponsis à Maxime l’Ianudes et 1 Manuel Moschopoulos qui sont éditées en entier dans

Allatius ei dans Migne, loc, ’ii.. ou n.1 Imprimé que quelques fragments peu importants das autres