enfin, nous apprend, De viris ill., c. xi, col. 72, qu’il avait traduit en latin divers ouvrages grecs, ceux entre autres d’Évagre le Pontique.
Ebert, Histoire générale de la littérature du moyen âge en Occident, trad. franc., Paris, 1883, t. i, p. 476-479 ; Jungmann, Quæsliones Gennadianæ, programme, Leipzig, 1881 ; Teuffel-Schwabe, Geschichte der rômischen Litteratur, 5 8 édit., Leipzig, 1890, t. ii, p. 1206 ; Bernoulli, Hieronymus und Gennadius De viris illustribus, Fribourg-en-Brisgau, 1890 ; Br. Czapla, Gennadius als Litterarhistoriker, dans les Kirchengeschichtlichen Studien, Munster, 1898, t. iv ; Bardenhewer, Les Pères de l’Eglise, nouv. édit. franc., Paris, 1905, t. iii, p. 133-135 ; Hurter, Nomenelator, 1903, t. i, col. 425-428.
P. Godet.
- GENNES qulien-René-Benjamin de)##
GENNES qulien-René-Benjamin de), né à Vitré,
le 16 juin 1687, mort le 18 juin 1748, à Semerville,
diocèse de Blois. Entré à l’Oratoire vers 1715, il professa
à Saumur où il publia en 1722 des thèses sur la
grâce avec divers documents. Obligé de quitter sa
chaire, il résida à Montmorency, puis à Troyes où il
écrivit diverses brochures contre la bulle Unigenitus
et en faveur de Soanen, ce qui le fit exclure de l’Oratoire
en 1729. Il fut même mis à la Bastille en 1734.
Retiré ensuite à Semerville, il continua à écrire en
faveur de la secte et en particulier des convulsionnaires
de Saint-Médard ; il y mourut épuisé par le travail
et les austérités. Ce fougueux janséniste avait un frère
jésuite qui fut un vigoureux adversaire de l’hérésie.
Voir ses ouvrages dans Moréri ; sa biographie dans les Suffrages en faveur des deux derniers tomes de M. de Monlgrron, 1740 ; Picot, Mémoires pour servir à l’histoire ecclésiastique du X VIIIe siècle, 3e édit., Paris, 1853, t. ii, p. 420-121.
A. Ingold.
- GENOU Antoine-Eugène##
GENOU Antoine-Eugène, publiciste plus connu
sous le nom de Genoude, né à Montélimar le 9 février
1792, mort à Hyères, dans le Var, le 19 avril 1849.
Ses premières études terminées au lycée de Grenoble,
il suivit pendant quelques mois les cours de droit, puis
vint à Paris. Là, il rencontra un de ses compatriotes,
l’abbé Tesseyre, qui lui fit connaître et aimer la religion,
et il se décida à entrer au séminaire de Saint-Sulpice,
qu’il quitta sans avoir reçu les ordres sacrés. En 1815,
il prit les armes pour défendre la cause des Bourbons ;
mais dès que la royauté fut rétablie, il reprit la plume.
I ne seconde fois, il entra à Saint-Sulpice, mais ne put y demeurer. Il se maria alors et collabora à divers journaux. Il fit revivre la Gazette de France et mit son talent de polémiste au service de la religion. Devenu veuf, il entra dans les ordres et fut ordonné prêtre en 1835. Sans rien abandonner de ses travaux de journaliste, il se livra avec succès à la prédication.
II fut moins heureux lorsque, élu à la Chambre des députés, il aborda la tribune politique. De Gcnoude a beaucoup écrit ; nous mentionnerons de lui les ouvrages suivants : Traduction nouvelle des prophéties d’Isole avec un discours préliminaire et des notes, in-8°, Paris, 1815 ; Traduction nouvelle du livre de —lob, in-8°, Paris, 1818 ; Le » Psaumes, traduction nouvelle, in-8°, Paris, 1819 ; L’Imitation de Jésus Christ, traduction nouvelle, augmentée d’une préface et de réflexions à la fin de chaque chapitre par M. l’abbé F, de la Mennais, in-12, Paris, 1820 ; Sainte Iliblr. d’après les textes sacrés avec la Vulgale, 20 tom.en 23 in-8°, 1820-1 s’il, ouvrage qui eut de nombreuses éditions ; Psautier français, traduction nouvelle avec des arguments a la léle de chaque psaume, 2 In-18, Paris, 1821 ; Considérations sur les Crées et les Turcs, suivies de. mélanges religieux, politique* et littéraires, in-8°, Paris, 1821 ; La raison du christianisme, OU preUVU de la religion tirées des écrits des plus grands liommes, 12 in-8°, Paris, 1834 18 : ;.") ; Vie de JÎbu » Christ et des apôtres tirée des saints Évangiles, in-8°. Parti, 1836 ; Lirons et modèles de
littérature sacrée, in-8°, Paris 1837 ; Les Pères de l’Église, traduction française, 7 in-8°, Paris, 1835-1849 ; Mémoire pour le rétablissement de. l’ordre de l’Oratoire en France, in-8°, Paris, 1839 ; Exposition du dogme catholique, in-8°, Paris, 1840 ; Sermons et conférences, in-8°, Paris, 1841 ; Nouvelle exposition du dogme catholique, in-12, Paris, 1812 ; La divinité de Jésus-Christ annoncée par les prophètes, démontrée par les évangélisles, prouvée par l’accomplissement des prédictions de Jésus-Christ, 2 in-12, Paris, 1842 ; Biographie sacrée ou histoire des personnages cités dans l’Ancien et le Nouveau Testament, sous la direction de M. l’abbé de Genoude, 2 in-8°, Paris, 1844 ; Le précepteur chrétien, ou œuvres choisies de Clément d’Alexandrie, in-12, Paris, 1846 ; Vie de Jésus-Christ d’après le texte des quatre Évangiles, distribuée selon l’ordre îles faits, précédée d’un discours préliminaire, in-12, Taris, 1851. E. de Genoude publia encore une traduction des Discours de Mgr Nie. Wiseman sur les rapports entre la science et la vérité révélée, 2 in-8°, Paris, 1841.
De Genoude, Histoire d’une âme, in-8°, Paris, 1814 : cette autobiographie avait paru d’abord dans la Divinité de Jésus-Christ ; [H. Barbier], Biographie du clergé contemporain, in-12, Paris, 1840, t. i, p. 109 ; [Crétineau-.Joly |, Histoire de M. de Genoude et de la Gazelle de France, in-8°, Paris, 1843 ; H. Bretonneau, Biographie de M. de. Genoude, in-12, 1847 ; E. Biré, Études et portraits, 2 édit., in-8°, Lyon, p. 106 et 131 ; Fayet, Biographie de M. de Genoude, 2e édit., 1846 ; Hurter, Nomenelator, 1912, t. v, col. 12121243.
B. Heurtebize.
- GENTILINI Jean-Baptiste##
GENTILINI Jean-Baptiste, controversiste italien,
né le 26 novembre 1745 à Vesio, diocèse de Brescia,
fut reçu dans la province de Venise au noviciat de la
Compagnie de Jésus le 12 octobre 1765 et enseigna les
humanités à Modène en 1770. Après la suppression de la
compagnie de Jésus en 1773, Jean-Baptiste Gentilini
consacra sa vie à la défense de la foi catholique, prit une
part active à toutes les discussions religieuses de son
temps et se fit un nom qui reste brillant dans l’histoire
de la controverse. Il engagea en particulier une lutte
ardente contre les théories de Bolgeni sur le serment ci
vique et sur la licite et la validité des opérations commerciales
relatives aux biens ecclésiastiques confisqués
par l’État. Ses traités sur la charité parfaite et sur l’altrition,
ses écrits sur l’étendue et les limites du pouvoir
civil dans les causes matrimoniales font également
honneur à son savoir théologique et à la justesse de
son esprit. Voici la liste de ses principaux ouvrages :
1° Nécessita dell’episcopalo, Mantoue, 1790 ; 2° Confutazione
délia littcra dt un eilladino prête riguardante
le cause malrimoniali, Mantoue, 1797 ; 3° // trionfo
délia reltgtone callolica, Vérone, 1798 ; 4° Riflessioni
tcologiche sopra o giuramento civicoe sopra la vendila
dei béni ecclesiastici, Vérone, 1798 ; cet ouvrage est
une réfutation de la thèse de Bolgeni ; 5° /." pazzta di
che difende il giuramento civico, Brescia, 1799 : 6° I, citera
cattolica scritla ad mi amico liolognese sopra la vendila
e rispetliva compera dei béni ecclesiastici faite in tempo
délia Ilepublica Cisalpinu, ibid., 1799 ; 7° Del dtrttto
délia potestâ civile suite cause dei matrimonio, Vérone,
1798 ; Home, 1799 ; 8 B Sopra il dolore dell’atiriztone,
Brescia, 1802, réfutation de la doctrine de Bolgeni ;
9° Sopra la virtù délia earitâ, Brescia, 1803. réfutation
des thèses du P. Thaddée Nogarola ; 10° Sptegaxtone
di alcune parolo dei concilia rnniiinn celebrato SOtto liene
dctia xill rioguardantl il dolore dt attrizianc. Vérone,
1803 ; ll « Questtt teologtct, Vérone, 1803 ; I
tcologica publicamente i ni i main… prr relevaie la vera
dottrtna deU’angelteo dolior s. Tommaso rirra la earitâ perfettae miperfetta, e circa il timoré filiale, initiale et service, Vérone, 1806 ; 13" I.n divoxlone ni Sa* dl Gtsù, Vérone, 1804 ; Naples, 1806. Lorsque la Compagnie de Jésus tut n tablle par le brel ! < pie 1 1