Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 6.djvu/622

Cette page n’a pas encore été corrigée
1225
1226
GENNADE — GENTILINI


enfin, nous apprend, De viris ill., c. xi, col. 72, qu’il avait traduit en latin divers ouvrages grecs, ceux entre autres d’Évagre le Pontique.

Ebert, Histoire générale de la littérature du moyen âge en Occident, trad. franc., Paris, 1883, t. i, p. 476-479 ; Jungmann, Quæsliones Gennadianæ, programme, Leipzig, 1881 ; Teuffel-Schwabe, Geschichte der rômischen Litteratur, 5 8 édit., Leipzig, 1890, t. ii, p. 1206 ; Bernoulli, Hieronymus und Gennadius De viris illustribus, Fribourg-en-Brisgau, 1890 ; Br. Czapla, Gennadius als Litterarhistoriker, dans les Kirchengeschichtlichen Studien, Munster, 1898, t. iv ; Bardenhewer, Les Pères de l’Eglise, nouv. édit. franc., Paris, 1905, t. iii, p. 133-135 ; Hurter, Nomenelator, 1903, t. i, col. 425-428.

P. Godet.

    1. GENNES qulien-René-Benjamin de)##


GENNES qulien-René-Benjamin de), né à Vitré, le 16 juin 1687, mort le 18 juin 1748, à Semerville, diocèse de Blois. Entré à l’Oratoire vers 1715, il professa à Saumur où il publia en 1722 des thèses sur la grâce avec divers documents. Obligé de quitter sa chaire, il résida à Montmorency, puis à Troyes où il écrivit diverses brochures contre la bulle Unigenitus et en faveur de Soanen, ce qui le fit exclure de l’Oratoire en 1729. Il fut même mis à la Bastille en 1734. Retiré ensuite à Semerville, il continua à écrire en faveur de la secte et en particulier des convulsionnaires de Saint-Médard ; il y mourut épuisé par le travail et les austérités. Ce fougueux janséniste avait un frère jésuite qui fut un vigoureux adversaire de l’hérésie.

Voir ses ouvrages dans Moréri ; sa biographie dans les Suffrages en faveur des deux derniers tomes de M. de Monlgrron, 1740 ; Picot, Mémoires pour servir à l’histoire ecclésiastique du X VIIIe siècle, 3e édit., Paris, 1853, t. ii, p. 420-121.

A. Ingold.

    1. GENOU Antoine-Eugène##


GENOU Antoine-Eugène, publiciste plus connu sous le nom de Genoude, né à Montélimar le 9 février 1792, mort à Hyères, dans le Var, le 19 avril 1849. Ses premières études terminées au lycée de Grenoble, il suivit pendant quelques mois les cours de droit, puis vint à Paris. Là, il rencontra un de ses compatriotes, l’abbé Tesseyre, qui lui fit connaître et aimer la religion, et il se décida à entrer au séminaire de Saint-Sulpice, qu’il quitta sans avoir reçu les ordres sacrés. En 1815, il prit les armes pour défendre la cause des Bourbons ; mais dès que la royauté fut rétablie, il reprit la plume.

I ne seconde fois, il entra à Saint-Sulpice, mais ne put y demeurer. Il se maria alors et collabora à divers journaux. Il fit revivre la Gazette de France et mit son talent de polémiste au service de la religion. Devenu veuf, il entra dans les ordres et fut ordonné prêtre en 1835. Sans rien abandonner de ses travaux de journaliste, il se livra avec succès à la prédication.

II fut moins heureux lorsque, élu à la Chambre des députés, il aborda la tribune politique. De Gcnoude a beaucoup écrit ; nous mentionnerons de lui les ouvrages suivants : Traduction nouvelle des prophéties d’Isole avec un discours préliminaire et des notes, in-8°, Paris, 1815 ; Traduction nouvelle du livre de —lob, in-8°, Paris, 1818 ; Le » Psaumes, traduction nouvelle, in-8°, Paris, 1819 ; L’Imitation de Jésus Christ, traduction nouvelle, augmentée d’une préface et de réflexions à la fin de chaque chapitre par M. l’abbé F, de la Mennais, in-12, Paris, 1820 ; Sainte Iliblr. d’après les textes sacrés avec la Vulgale, 20 tom.en 23 in-8°, 1820-1 s’il, ouvrage qui eut de nombreuses éditions ; Psautier français, traduction nouvelle avec des arguments a la léle de chaque psaume, 2 In-18, Paris, 1821 ; Considérations sur les Crées et les Turcs, suivies de. mélanges religieux, politique* et littéraires, in-8°, Paris, 1821 ; La raison du christianisme, OU preUVU de la religion tirées des écrits des plus grands liommes, 12 in-8°, Paris, 1834 18 :  ;.") ; Vie de JÎbu » Christ et des apôtres tirée des saints Évangiles, in-8°. Parti, 1836 ; Lirons et modèles de

littérature sacrée, in-8°, Paris 1837 ; Les Pères de l’Église, traduction française, 7 in-8°, Paris, 1835-1849 ; Mémoire pour le rétablissement de. l’ordre de l’Oratoire en France, in-8°, Paris, 1839 ; Exposition du dogme catholique, in-8°, Paris, 1840 ; Sermons et conférences, in-8°, Paris, 1841 ; Nouvelle exposition du dogme catholique, in-12, Paris, 1812 ; La divinité de Jésus-Christ annoncée par les prophètes, démontrée par les évangélisles, prouvée par l’accomplissement des prédictions de Jésus-Christ, 2 in-12, Paris, 1842 ; Biographie sacrée ou histoire des personnages cités dans l’Ancien et le Nouveau Testament, sous la direction de M. l’abbé de Genoude, 2 in-8°, Paris, 1844 ; Le précepteur chrétien, ou œuvres choisies de Clément d’Alexandrie, in-12, Paris, 1846 ; Vie de Jésus-Christ d’après le texte des quatre Évangiles, distribuée selon l’ordre îles faits, précédée d’un discours préliminaire, in-12, Taris, 1851. E. de Genoude publia encore une traduction des Discours de Mgr Nie. Wiseman sur les rapports entre la science et la vérité révélée, 2 in-8°, Paris, 1841.

De Genoude, Histoire d’une âme, in-8°, Paris, 1814 : cette autobiographie avait paru d’abord dans la Divinité de Jésus-Christ ; [H. Barbier], Biographie du clergé contemporain, in-12, Paris, 1840, t. i, p. 109 ; [Crétineau-.Joly |, Histoire de M. de Genoude et de la Gazelle de France, in-8°, Paris, 1843 ; H. Bretonneau, Biographie de M. de. Genoude, in-12, 1847 ; E. Biré, Études et portraits, 2 édit., in-8°, Lyon, p. 106 et 131 ; Fayet, Biographie de M. de Genoude, 2e édit., 1846 ; Hurter, Nomenelator, 1912, t. v, col. 12121243.

B. Heurtebize.

    1. GENTILINI Jean-Baptiste##


GENTILINI Jean-Baptiste, controversiste italien, né le 26 novembre 1745 à Vesio, diocèse de Brescia, fut reçu dans la province de Venise au noviciat de la Compagnie de Jésus le 12 octobre 1765 et enseigna les humanités à Modène en 1770. Après la suppression de la compagnie de Jésus en 1773, Jean-Baptiste Gentilini consacra sa vie à la défense de la foi catholique, prit une part active à toutes les discussions religieuses de son temps et se fit un nom qui reste brillant dans l’histoire de la controverse. Il engagea en particulier une lutte ardente contre les théories de Bolgeni sur le serment ci vique et sur la licite et la validité des opérations commerciales relatives aux biens ecclésiastiques confisqués par l’État. Ses traités sur la charité parfaite et sur l’altrition, ses écrits sur l’étendue et les limites du pouvoir civil dans les causes matrimoniales font également honneur à son savoir théologique et à la justesse de son esprit. Voici la liste de ses principaux ouvrages : 1° Nécessita dell’episcopalo, Mantoue, 1790 ; 2° Confutazione délia littcra dt un eilladino prête riguardante le cause malrimoniali, Mantoue, 1797 ; 3° // trionfo délia reltgtone callolica, Vérone, 1798 ; 4° Riflessioni tcologiche sopra o giuramento civicoe sopra la vendila dei béni ecclesiastici, Vérone, 1798 ; cet ouvrage est une réfutation de la thèse de Bolgeni ; 5° /." pazzta di che difende il giuramento civico, Brescia, 1799 : 6° I, citera cattolica scritla ad mi amico liolognese sopra la vendila e rispetliva compera dei béni ecclesiastici faite in tempo délia Ilepublica Cisalpinu, ibid., 1799 ; 7° Del dtrttto délia potestâ civile suite cause dei matrimonio, Vérone, 1798 ; Home, 1799 ; 8 B Sopra il dolore dell’atiriztone, Brescia, 1802, réfutation de la doctrine de Bolgeni ; 9° Sopra la virtù délia earitâ, Brescia, 1803. réfutation des thèses du P. Thaddée Nogarola ; 10° Sptegaxtone di alcune parolo dei concilia rnniiinn celebrato SOtto liene dctia xill rioguardantl il dolore dt attrizianc. Vérone,

1803 ; ll « Questtt teologtct, Vérone, 1803 ; I

tcologica publicamente i ni i main… prr relevaie la vera

dottrtna deU’angelteo dolior s. Tommaso rirra la earitâ perfettae miperfetta, e circa il timoré filiale, initiale et service, Vérone, 1806 ; 13" I.n divoxlone ni Sa* dl Gtsù, Vérone, 1804 ; Naples, 1806. Lorsque la Compagnie de Jésus tut n tablle par le brel ! < pie 1 1