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morativæ dep.nUion.is doymalicse, etc., Valence, 1867 ; Eslalutos de la pia congrégation monumental de sacerdotes, etc., Huesca, 1873 ; Eslalutos de la congrégation sacerdotal de la Inmaculada Conception xajo la lulela del Sacratisimo Corazon de Jésus, Valence, 188-4 ; Inslrucciones para erigir en cualquier la asociacion de la Fellcilacion y agregarla à la l’rimaria de Valencia, insérées dans le Bulelino de largobispodo de Valencia, 14 décembre 1865, où parfois l’on publiait des articles concernant les progrès et les avantages spirituels de la pieuse association.
S. Autore.
- GARDELLINI Louis##
GARDELLINI Louis, né à Rome le 4 août 1759,
il y mourut le 8 octobre 1829. Il est connu par sa
célèbre collection des décrets de la S. G. des Rites.
On sait que cette Congrégation, instituée par le pape
Sixte V le 22 janvier 1588, avait pour mission de
veiller à ce que les rites et cérémonies usités dans
l’exercice du culte divin et l’administration des
sacrements fussent maintenus dans leur pureté,
ou réformés dans leurs abus. Les décisions rendues par
cette Congrégation furent dès les premières années
assez nombreuses ; afin d’en répandre la connaissance,
des collections en parurent bientôt dont la principale
était celle d’un prêtre de Venise, Jean-Baptisle
Pithonius : Constituliones pontificiæ et romanorum
Congregalionum decisiones ad sacros rilus spectantes,
éditée à Venise en 1730, et qui comprenait même des
décisions antérieures à l’institution de la S. C. des
Rites. L’ouvrage n’était pas parfait. D’autre part,
de nouveaux décrets parurent encore après sa publication.
Aussi, dès le commencement du xixe siècle,
Gardellini crut faire œuvre utile en reprenant aux
origines une nouvelle collection. En 1807, parut le
i er volume des Décréta authenlica Congrcg. sacrorurn
Rituum ex actis ejusdem S. Cohgregationis collecta ;
en tête, un sacrorurn rituum sludiosis Monilum
disait le plan et le dessein de l’auteur. Les décrets les
plus anciens cités dataient de 1602 ; avant 1809
paraissait un IIe volume ; les événements retardèrent
jusqu’à 1816 la publication des t. m-v, qui comprenaient
les décisions jusqu’au 30 avril de cette année.
En 1819, parut le t. vi, contenant les nouveaux
décrets et un commentaire de l’Instruction de
Clément XI pour les prières des Quarante-Heures.
Malgré la science, la piété, l’intelligence, l’application
et la conscience de l’auteur, la collection laissait à
désirer : des incorrections avaient échappé. L’édition,
ou plutôt la réimpression, de 1827 s’efforça de les
corriger, en ajoutant, avec un vii c volume, des décrets
allant de 1558 à 1599, et les récents décrets rendus
jusqu’en 1826. Dans l’intervalle, Gardellini avait été
nommé, à titre de récompense, assesseur de la S. C. des
Rites. Il mourut, nous l’avons dit, le 8 octobre 1829.
Son œuvre avait trop de mérite pour ne pas être continuée
et incessamment mise au point. Un viiie volume
fut adjoint, en 1849, par le cérémoniaire apostolique,
Joseph de Ligne, qui donna les décrets parus jusqu’au
23 septembre 1848. Une nouvelle édition, préparée
par Capalti, parut en 1856, en 4 vol. in-4°, sous
l’inspiration de la S. C. des Rites elle-même ; des
suppléments successifs complétaient l’œuvre peu à peu.
Enfin, un décret du 16 février 1898 déclarait authentique
un nouveau recueil, officiel celui-ci, de la S. C.
Cette collection remplace désormais la collection
Gardellini, mais en face de ses numéros elle a gardé
le numéro que chaque décret portait dans les Décréta
authenlica du célèbre liturgiste : seul ce nouveau
recueil officiel pouvait supplanter la précédente
collection.
Préface de la nouvelle collection officielle, Décréta aullientica Congregalionis sacrorurn Rituum ex actis ejusdem collecta ejusque auctoritate prmwlgata sub auspiciis SS. D, N Leonis papæ XIII. 1898, t. i ; Catholic encyclopœdia, art. Gardellini ; Hurter, Xomenclator literarius, l’Jl’2, t., coi. 1065-1066.
A. Villien.
- GARDIEN (Ange)##
GARDIEN (Ange). Voir Ange, t. i, col. 1216-1219,
1226, 1246, 1248, 1252, 1256, 1271.
- GARDINER Etienne##
GARDINER Etienne, évêque de Winchester et
homme d’État anglais sous Henri VIII, Edouard VI
et Marie Tudor, mort en 1555. Né à Bury St. Edmund’s,
dans le comté de Suffolk, entre 1483 et 1490,
il était regardé comme le fils d’un foulon de cette
ville ; un mystère cependant plane sur sa naissance ;
on l’a dit fils naturel de plusieurs personnages, mais
il n’y a pas de preuves. Il étudia le droit canon et
civil à Cambridge ; docteur en droit civil en 1520, et
en droit canon l’année suivante, il acquit un certain
renom comme juriste, et devint en 1524 précepteur
d’un fils du duc de Norfolk ; ceci fut le premier échelon
de sa grandeur. Le duc le présenta au cardinal Wolsey,
qui en fit son secrétaire et l’employa soit dans des
procès contre les hérétiques, soit dans des négociations
politiques. Les qualités dont il fit preuve attirèrent
sur lui l’attention d’Henri VIII, et le roi résolut
bientôt de l’employer dans l’affaire du divorce. Gardiner
se montra parfait courtisan ; il fit tous ses efforts
pour faire réussir cette malheureuse affaire, et il aida
son maître à rompre avec Rome, tout en s’opposant de
tout son pouvoir à l’introduction en Angleterre des
doctrines protestantes qui venaient d’Allemagne,
ce qui fit de lui l’adversaire irréductible de Cranmer
et de Cromwell. Il fut député en 1528 près de Clément
VII, qui était alors à Orvieto, après avoir échappé
aux troupes impériales, et réussit, en lui « parlant
rondement » et en dressant devant ses yeux l’épouvantai !
d’une rupture possible, à obtenir du pape que
le jugement de la cause fût remis à deux légats, dont
l’un était Wolsey, et l’autre le cardinal Campeggio ;
ce dernier possédait l’évêché de Hereford en Angleterre
et avait beaucoup d’obligations envers Henri VIII.
La combinaison fut déjouée par l’énergie de Catherine
d’Aragon, qui récusa ses juges et en appela au pape :
Clément VII, qui regrettait amèrement ses concessions,
consentit à recevoir l’appel, et se réserva la cause.
Gardiner fut cependant récompensé par le poste de
secrétaire particulier du roi, et quelque temps après,
lorsque Cranmer eut suggéré l’idée de s’adresser aux
universités afin de réunir un grand nombre d’opinions
favorables au divorce, il se chargea de Cambridge et
ne trouva rien de mieux, pour obtenir la décision
voulue, que de faire jeter hors de la salle les deux
opposants les plus énergiques. Après la mort de Wolsey,
il fut nommé évêque de Winchester, et reçut la consécration
épiscopale le 27 novembre 1531.
Au début de son épiscopat il sembla vouloir se montrer moins servile ; il s’occupa avec zèle de son diocèse, et s’exposa même à encourir le déplaisir du roi en soutenant, dans l’adresse présentée à Henri VIII, en 1532, par la Chambre des communes que les évêques avaient le droit de faire telles lois qu’il leur plaisait pour le bien des âmes. Il fit si bien qu’à Rome on s’imagina, comme Clément VII le disait à l’ambassadeur de Charles-Quint, qu’il avait changé d’avis au sujet du divorce. En 1533, en effet, il refusa de signer deux propositions affirmant que le mariage d’Henri et de Catherine était nul. Ceci ne l’empêcha pas d’assister Cranmer au couronnement d’Anne Boleyn, et d’aller trouver le pape à Marseille, afin de le décider à lever l’excommunication prononcée contre Henri VIII. Là il fut obligé d’avouer qu’il avait menti en prétendant posséder de pleins pouvoirs.
En avril 1534, il donna sa démission de secrétaire et se retira dans son diocèse ; bientôt il devint suspect