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FRÈRES MINEURS


avec son confrère Louis de la Lanza édita un Cursus theologiæ scholasiicse, 1750 ; Vincent Gonzalez Penna dont on possède le Cursus philosophicus, Salamanque, 1765 ; enfin Jean d’Ascargorta, auteur mystique, voir t. i, col. 2036, dont le Manuale confessariorum est écrit ad inentem sublilis docloris, Madrid, 1724. Bien qu’irlandais de naissance, Antoine Rucrk peut être rangé parmi les auteurs espagnols, car son Cursus theologiæ scholasiicse parut à Valladolid, 1746.

Le Portugal réclame Antoine Mclgaco, qui écrivit le Scolus arislolelicus, Lisbonne, 1747, et surtout Joseph-Marie Fonscca d’Ebora († 1752), évêque de Porto, auquel on doit la réédition du Scolus aeademicus (le Frassen. Voir col. 521. Fonseca était alors en Italie et nous allons passer aux scotistes de cette nation. Louis de Morano en Calabre avait emprunté au docteur subtil son Gladius ulraque parle aculus, Padoue, 1700, pour combattre les hérétiques de son temps. Bonaventure Trotti de Vietri se déclare scotiste dans le Theologiæ moralis primus egressus, Naples, 1707. Les Asserla iheologica de Charles-Marie Angeletti de Pérouse († 1752) sont ad menlem du même docteur, comme la Theologia scholaslica critico-historicodogmalica de Joseph-Antoine Ferrari, conv., Venise, 1760. Les Exercilalioncs Iheologico-morales d’Antoine-Jacques Aymar, Venise, 1762, sont appuyées sur les principes de Scot, ainsi que son traité De Dca. Voir t. i, col. 2652. La philosophie de Charles— Joseph de Saint-FIorian se revendique de Duns Scot, Milan, 1777. Stanislas de Plaisance montre l’accord du prince des subtils avec saint Augustin dans les questions de la grâce, Venise, 1718. Citons encore Bernard Toselli de Bologne, cap. (y 1768), dont Y Inslilulio Iheologica ainsi que la philosophica sont fondées sur la doctrine de Scot. Voir t. ii, col. 786. Nous finirons par le plus célèbre de tous ces auteurs, Jérôme de Montefortino, réf. de la province romaine († 1738), dont la Summa iheologica Seoti juxta ordinem Summæ I). Thomæ a été

François Henno, réc, ne se contenta pas de suivre

les divisions de saint Thomas, il se donna encore la

mission de concilier sa doctrine avec celle de Scot

dans sa Theologia dogmaliea ac scholaslica, Douai,

1706-1713. François-Marie de Bruxelles, cap. (y 1713),

lt son enseignement théologique sur les saints

docteurs Augustin, Thomas et Bonaventure. Voir

col. 762. Bernard d’Arras, cap., suivait les principes

de saint Thomas en plusieurs ouvrages. Voir t. H, col.

Le docteur séraphique était donc de nouveau

(Ici. lissé : il faut attendre I ;. fin du siècle pour lui Irou m disciple fervent, Benoît Bonelli, réf. de la pro Tnnte i ; — 1773), qui entreprit une nouvelle

édition des œuvres du saint. Il ne publia toutefois que

l< Prodromus ad opéra omnia, Bassano, 1767, et plu ilés demeurés inédits qui lui étaient altri . Supplementum operum omnium. Trente, 1772 1771. Louis de Flandes, cap. de la province de Valence

isacrait a l’étude des ou 1 1

moud Lulle. ci c même doc/or Uluminaùxs

irdier empruntait des Articuli cath 1760.

togia uniuersa de Thomas de Charmes, cap. bien connue de nos jours ; on contle Dalmatius Kick (-j 1769).

le pre it publié une Theologia dogmaiico-tcholaslica, ond, des Princlpla theologia

. 17-si : le troisii me, une Ajudyais i, inspruck, 177*. Nommons encore parmi les ihard Pieret.qui écrivit des/, ’.

la nature divine, Ottln imil Sclll auteur d’un traité

l(M. prin cipaux mystères furent étudiés par Antoine Arbiol, voir t. r, col. 1730 ; Philippe Ncri Chrisman publia une Régula fidei catholicæ, Augsbourg, 1745, dont une réédition de 1854 fut condamnée par le Saint-Office. Émilien Binder (y 1777) traita De vera religione revelala, Inspruck, 1772. Parmi les livres d’Othon Sprugh, provincial de Croatie, nous mentionnerons un traité De Ecclesia, ponlifice et conciliis, 1774. L’indépendance de l’Église est le thème que développe Bertrand Erdt dans YEcclesia Christi régnons, Augsbourg, 1783 ; son infaillibilité est défendue par Georges Hoch, Prague, 1760 ; Jean-Antoine Bianchi (y 1758) publia en italien un important ouvrage sur sa puissance et son indépendance, voir t. ii, col. 812 ; Laurent Fusconi en donna un autre sur son autorité, Rome, 1776. L’existence des anges, leur nature furent le sujet des dissertations de Joseph-Antoine Gualtieri, Gênes, 1766 ; l’âme humaine est contemplée dans l’Imago Dei, Verceil, 1772, d’Udalric de Gablingen, cap. (y 1800). Herman Osterrieder (y 1783) avait traité des sacrements dans son ouvrage Septem columnæ in domo sapientia’excisæ, Ottingen, 1765, et Bernard de Venise, réf. (y 1776), avait traduit leur Histoire écrite en français par Charles Chardon, bénédictin, Vérone, 1754. Osterrieder avait aussi donné un traité de la grâce, intitulé Lux myslica, 1762, de même le Polonais Alexis Csato, dans le Deus discernais, Claudiopoli, 1739 : le Fribourgeois Grégoire Morel (y 1779) et Juste Mussita de Padoue, réf. (y 1796).

Polémistes.

Parmi les ouvrages que nous venons

d’énumérer beaucoup étaient écrits dans un but ou sous une forme polémique. Cette intention est formellement déclarée sur les titres des livres des Allemands Fabien Inckelmann, Ingolstadt, 1717 ; Angclin Brinkniann, Wctzlar, 1733 ; Serenus Eggcr, Augsbourg, 1762, et Paulin Erdt (f L800) ; de l’Irlandais Antoine Murphy, Prague, 1754 ; des Espagnols Jean de Consuegra et Pierre de Madrid, Madrid, L778-1782 ; des Italiens Charles Bonaventure Rigotti de Hovcredo (y 1763) ; J. M. Costa, Bologne. 1788 : Bonaventure Amédée de Cesare, conv., voir l. ii, col. 2186. et Joseph Tamagna son confrère, Rome, 1790 ; Joseph-Marie de Soriano, cap., Naples, 1791 : des Français Honoré Le Balleur, réc. de la province de Touraine, Paris. 1757, et son confrère Jean-Xieolas-IIubert Ilaycr (y 1780).

Le Spéculum abominalionum, Ypres, 1701, de Louis de Kcyn de Dunkerque, cap., est une histoire sommaire de toutes les hérésies, auxquelles il opposa plus tard l’Antidoliimadvcrsus luvrrsunwenciui. Saint-Omcr. I7lti. Barthélémy Pinchinart, réc, donna lui aussi un Dictionnaire sur l’origine de l’idolâtrie, et de tous tes principaux hérétiques, Paris, 1736. Après ces ouvrages généraux, nous placerons ceux des écrivains qui prirent à parti une secte déterminée. Jean Cecchetti défendail la foi au Christ rédempteur adoersua judaicam perfldiam, Venise, 1750. Laurent Cozza, général des mineurs, puis cardinal, voir t. ni. col. 2008, s’occupa du schisme grec. Charles de Breno ( ; 1745) avait publié le Manuale missionariorum orienlalium, Venise, 1726. pour leur fournir des armes contre les hérésies de ces régions. La religion prétendue réformée sous ses multiples formes fut com bal lue par divers auteurs. En voici quelques uns : illuminé Faveroti de Turin, réf.

(j 17H1 I. auteur d’un llcrcillc-rnuli n. drenoble, 1670,

et Je /." Colombe de Suc. Lyon, 1673 ; François Porter,

lecteur au collège irlandais de Saint— Isidore à Home (y 1712) ; Antoine Kopf. qui défendit la primauté .1. Pierre dans [’Inviolabilis et ineoncussu petni. Cologne, 1704 ; Melchioi Webei i ; 1714), qui s’attaqua aux plétistes ; Denis de Werl, cap. (] 1708), qui a piddié la Via puas inter dissidentes, Hlldeshelm, 1686, et d’autres ouvrages eu allemand : son confrère Humble Verhaven de Cléves, éditeur du Cattrum tnexpu-