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FRÈRES MINEURS


gia moral eut plusieurs éditions, ainsi que la Pralica de et confessionario, qui en comptait vingt-quatre en 1742 ; cet ouvrage fut traduit en italien par Pierre François de Côme, cap., Gênes, 1705 (à l’Index) et en latin par François-Marie de Gradisca, cap., Augsbourg, 1714. Terminons par un des plus justement estimés, Patrice Sporer de Passau, réc. de la province de Strasbourg († 1683), suivant le dernier éditeur de la Tlieologia moralis, dont faisait grand cas saint Alphonse de Liguori, bien qu’il l’estimât quelque peu benignior.

Droit canon.

Le droit canonique et régulier

lit l’objet des travaux de plusieurs, entre lesquels nous ne citerons qu’Etienne d’Alvin, qui traita De potestate episcoporum et prselatorum, Paris, 1607 ; Louis de Miranda, qui offrait aux mêmes prélats un Directorium ou Manuale, Rome, 1612, après avoir publié son Liber ordinis judiciarii, Salamanque, 1601. Le plus célèbre de tous est Emmanuel Rodriguez, Rodcricus (y 1613), dont les Quæstiones regularcs canonicæ, Salamanque, 1598, souvent rééditées, sont toujours un des meilleurs ouvrages de droit régulier. En Italie, Santoro de Melfi, réf. de la province de Rome, auteur de Commentarii in slatula et conslilutiones ord. min. de observanlia, Rome, 1643, d’une Praclica criminalis, ibid., 1645, et de V Examen peenalium disiriclionum, ibid., 1649. Ange de Lantusca, réf. (y 1670), ajouta un volume au Bullarium de Chérubin Laërce, Rome, 1672. Vincent Taccini de Castrofranco (y 1698) publia une Declaralio rrgularum juris canonici, Cologne, 1693 ; Tiburce^Navarro, un manuel pour les recours à la Pénitencerie, Rome, 1688. Jean-François Leoni de Carpi, cap. déjà nommé, édita les Flores decrclalium regularium. Mantoue, 1699, et nous rappellerons ses deux confrères Boverius et Bonaaratia de Habsheim.

Écriture smnlc.

L’Écriture sainte commentée

nous donne les noms suivants : François Carrière, conv.’[ 1665), voir t. ii, col. 1803 ; Martin del Castillo dont on a en particulier l’Ars biblica, Mexico, 1675 ; Benoit Laugeois, cap., qui publia la Science universelle île p Écriture suinte, Paris, 1675 ; André AJleret ou d Moi vl, quc Wadding dit conventuel et que refuse Sbaraglla, dont il existe (les Noise in universam Sériant, Sion, 1625 ; Célestin de Mont-de-Marsan, cap. ( 1650), auteur de la Claois David sive arcana Scriplune tacree, Lyon, 1659, voir t. n. eoL 2061 ; Marin qui édita des Qusestiones in sex priora capitula Gtnesis, Paris, 1623. La Victoria Hebrœomm Eggplios, Lyon, 1611, de Jean Nodin est un commentaire des premiers chapitres de l’Exode. Josué fut commenté par Pierre d’Aritzizabal, Madrid, 1652 ; is, par Thomas deBeira qui le paraphrasa envers, Orihuela, 1623 ; il médita missi Jérémie. Le livre de lob fut élucidé par Henri Jonghen, Anvers, 1661 ;

fean-Baptiste Cavotl de Melphi en avait fuit le thème

tiones, Home. 1617. et Jacques Boulduc, cap.,

i. ii. col. 1093, l’avait commente. François Fran de Vietri, cap., publia le Salvator myslicus tive

ne, Saierne et Naple. 1643

1 alona de Pâli i me com ilerme, 164 l. Léandre de

ilement rapucin, lirait les veniez île rÉoan du Cantique des enntiqui 1659. François

formai ! on. ( alena aurea des récits évangé 1 "I « 1651, et i, Maçonnais MarceDin de I

xposail les évangiles pour toute l’année

Moralis encyclopedia. Charles Rapine expli l( i pil i di s ; iint Paul, P

l< fond de la Trina S. Pauli

cap.

lu du Tertullianiu redtotvus. Son con Bon de Coûta ivaii

édité une Elucidalio paraphrastica de l’Apocalypse, Paris, 1658-1659. Nommons encore le Parisien Jean de La Haye auquel on doit la Diblia magna enrichie de commentaires, Paris, 1643, que suivit la Biblia maxima, ibid., 1660. Il édita également les œuvres de saint François, de saint Antoine et de saint Bernardin de Sienne. On peut encore placer à la suite de ces auteurs François Quaresmio de Lodi (-1658) pour son Elucidalio Terne sanctæ, Anvers, 1639 ; Venise, 1882, et Marius de Calassio (y 1620), qui composa une grammaire et un dictionnaire hébraïques, ainsi que des concordances en cette langue, Rome, 1622.

Prédication.

L’Aurifodina universalis de Robert

de Cambrai, cap., dans laquelle on peut trouver les textes de l’Écriture et des saints Pères sur un grand nombre de sujets rangés par ordre alphabétique, Paris, 1680-1696 ; le Tcrtullianus prædicans, Paris, 1673, de Michel Vivien, réc, encore réédités de nos jours, nous servent de transition pour arriver aux prédicateurs, bien que.dansla longue en umération qui précède, beaucoup de noms auraient pu être suivis de ce qualificatif ; nombreux, en effet, sont ceux qui publièrent des sermons, mais il en est qui sont plus connus à ce titre. En France, le XVIIe siècle est la plus belle période de l’éloquence de la chaire ; sans avoir la gloire de compter parmi ses membres aucun des maîtres classiques de la parole sacrée, la famille franciscaine peut présenter une foule d’auteurs qui ont laissé un nom dans les annales de la prédication évangélique. Les capucins, en particulier, déploient une activité merveilleuse et, à la moitié du siècle, il n’y aura presque plus de diocèses en France où ils n’aient un ou plusieurs couvents : presque partout, ces fondations étaient le résultat d’un cours de prédications, avent ou carême. Cela suffit à démontrer que leur parole, pour être simple, n’en était pas moins fructueuse et appréciée. Parmi tous ceux dont on possède des recueils imprimés, nous ne citerons, pour ne point paraître exclusif, que deux noms : François de Toulouse († 1678), voir col. 762, et Nicolas de Dijon (y 1694). Mentionnons aussi les observants ou récollcts : Alexis Trousset. Julien Monceau, 1616, Didace Robert, 1622, Gabriel Fabre, prédicateur du roi († 1637), Vincent de Rouen. 1650, et Barthélémy de La Haye (y 1660).

En Italie, au commencement du siècle, on rencontre Séraphin Corlesi, auteur du Lys angélique, Venise, 1608 ; Bernardin Obicino, provincial de Brescia. qui publia toute une série de sermons vers 1610 ; le Toscan Octavien Spatario (y 1625) ; Salvator Cadana, conseiller du duc de Savoie ; sur la fin du siècle, Joseph de Côme vers 1670, Marcel Romain Colonna de Catanc (y 1679) et Ange Angcli de Feltre. réf. ( y 1691). On possède aussi des œuvres oratoires imprimées des conventuels Guillaume l’iaii de Rimini (i 1654) et de Philippe de Saierne, provincial de Sicile († 1676).

Jérôme Mautini de X : irni. cap. (y 1632). fut un dos plus fameux prédicateurs de la cour pontificale ; nommons encore parmi les membres de cette famille Emmanuel Orchi de Côme († 1649), Marius Bignoni de Venise (y 1660), et Ange Marie Marchesini de Yieencc. Parmi les Espagnols, on cite Didace de la Vega, dont les sermons furent traduits en fiançais et en latin, un autre Didace Mmillo de SaragOSSe (y 1616), et surtout Jean de Carthagéne i| 1617), qui avait été jésuite avant d’être frère mineur et dont les Homélies se trouvent toujours en librairie. On remarqua encoie Philippe

Die/., Portugais ( 1601), l’apôtre des étudiants (le

Salamanque, ses compatriotes Pierre Correa et Jean Zeyta. Nicolas Oranus de Lieue (-j 1634) et Philippe Bosquier de Mous i 1636) sont comptes parmi les principaux prédicateurs de la Belgique. Le nom de Procope de Templin, cap. i ; 1680), est encore bien

connu en Alleln