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FRÈRES MINEURS


déclarai iom s ad terminas théologales D. Bonavenluræ, Lyon, 1560.

3. Divers.

Dans le cours du siècle, on rencontre des esprits indépendants qui ne s’attachaient à aucune école, témoin ce Jean Picard qui publiait le Thésaurus theologorum emprunté aux maîtres des epuatre ordres mendiants, Milan, 1506. Le conventuel français Bernardin Lavinetha interprétait le Grand art de Raymond Lulle, Lyon, 1517, mais le cardinal Clément Dolera (voir t. iv, col. 1650) et Nicolas Dcnyse (voir t. iii, col. 449) ne se réclament d’aucun maître. D’autres s’occupèrent de questions spéciales : Melchior Frizzoli de Parme, conv. (y 1520), publie trois livres De anima ; ses confrères Georges Bénigne Salviati, archevêque de Nazareth (f vers 1520), avait donné, entre autres, des Qua-stioncs de natura angelica, Florence, 1499 ; et Antoine Bonito de Cuccaro, évéque d’Acerno († 1510), surnommé le Père des pauvres, laissait un Elucidarium de conceplione inlaminala Virginis gloriosæ, Xaples, 1507. Jérôme Malipiero de Venise, obs., auteur du Pétrarque spirituel, publia une Summa divinarum ac naiuralium difjicilium qua’stionum, Venise, 1506 ; Alexis Hurtado de Salamanque, trois dialogues De Christi Domini republica, Lyon, 1556 ; Christophe de Saint-Antoine, obs., espagnol, éditait le Triumphus Christi Jesti contra infidèles, Salamanque, 1521, pour lequel il se servait de l’ouvrage de Pierre Galatinus, soit Pierre de Caiazzo, auteur du traité De tircanis catholicse veritalis, Ortona, 1508, spécialement dirigé contre les juifs. l’olémique. — Le protestantisme, sous ses diverses formes, rencontra de nombreux adversaires chez les mineurs ; ils le combattirent par la parole et par la plume. Quelques-uns., en petit nombre, renièrent leur profession ; mais cette tache fut lavée par le sang de leurs frères martyrs. Un des premiers adversaires de la nouvelle hérésie fut Bernard Dappen, gardien du couvent de Jûterbock près de Wittemberg, auteur des Articuti per jr. min. tir observanlia propositi rev. copo Brandenburgensi contra lutheranos, 1519. C’étail la première fois, dit-on, que ce nom était employé pour désigner la secte. Nommons encore Jacques Schwederich, professeur à Dresde, qui écrivit le Colleilari’/lum dt religiosorum origine, 1525 ; à Leipzig, Au-’m d’Aifed († 1530), voir t. t.col. 2 183, Gaspar Sager L525)’i François Seiler ; en Thuringe, Conrad Clinge, i oir t. iii, col. 213, et Gaspard Meckenlôr ; dans le P François Polygranus et Henri Helms ;

le Schleswig-Holstein, Louis Naanam et Thomas ippelé aussi Henri, qui publia la liiblia alphabet i< 535 ; en Silésie, Michel Hillebrant de Schweidnitz ; à Mayence, Jean Wild Férus (, ’L554) et François ou Jean Kravendon († 1592) ; à Cologne, Nicolas Stagefyi de Herborn.dont la Confutatio latheranismi Daniel a été publiée, Quaracchi,

i.i. Deventerfl— 1535), Jean Helleri ; I

kw (y 1541) ; à Munich, Gaspard

11), Jean Findling Vpobolymœus,

L i, col. 1463, successeur du précédent dans la

Ire di Iccteui à [ngolstadt, Jean Nas, qui mourut

auxiliaire de Brixen ; à Nuremberg, Jean

NV >’b m l.ink. En Autriche,

ncontrons Viédard de Klrchen (-j 1533),

d’Amberg i ; 1534), Anselme de Vienne

lérôme de Lemberi

onvient aussi <ic nommer

ntuels Gen In l laverlànd à Soest, Thomas’l’.oi Rlcuzzl Velllnl

de ( i Vienne

eterré, nous j trouvons le

i ondres, 1538, pr<

dont In jio ire par Thomas Beldilam et ses compa , u’venluels Henri Standlsh,

évêque d’Asaph († 1351), et son neveu Jean, docteur d’Oxford (f vers 1558). Dans le midi de la France, c’est Thomas d’Osimo, dit lllyricus (y 1527), et sur le déclin du siècle nous trouvons dans le nord Christophe de Cheffontaines, voir t. ii, col. 2352, Noël Taillepied, qui des observants passa chez les capucins († 1589), et l’impétueux Feuardent, voir t. v, col. 2262, qui commença une lutte sans repos contre les protestants en collaborant à la réédition du livre d’Alphonse de Castro. Voir t. ii, col. 1835. Ce nom nous conduit en Espagne où nous trouvons parmi les auteurs de cette époque André de Véga, obs., qui assista au concile de Trente, auteur d’un traité De juslificatione contre Calvin. Venise, 1546 ; François de Cordoue, que l’impératrice avait choisi pour confesseur, et c’est à Prague, 1562, qu’il publia son Tractatus de hærelicis recipiendis. François Crantes, également espagnol, avait suivi en Belgique Jean d’Autriche ; nous trouvons dans cette dernière région Pierre Régis, dit Conink († 1573), Matthias Felsius Cats († 1576) et Arnold d’Alost (y 1578). En Italie, mentionnons Jean de Fano, obs.. qui mourut chez les capucins, 1539, après leur avoir été contraire, puis le Sihcien François Vita Polinzi. conv. (y vers 1550), qui assista au concile de Trente. 3° Morale. Il serait trop long de mentionner

tous les frères mineurs qui prirent part aux solennelles assises du concile de Trente, comme théologiens, évêques, cardinaux ; citons au moins Jean-Antoine Dauphin, général des conventuels († 1561). qui eut une part active dans les commissions préparatoires. Voir t. iv, col. 150. Quant aux frères mineurs qui oui laissé des ouvrages de théologie morale, nous nommerons Antoine Sassolini de Florence, conv.. qui fut général de son ordre et évêque de Minervino, et qui publia la Conscientia ilîuminala, Florence, 1512 : l’Espagnol Martin de Castanega, obs., qui écrivait contre les superstitions, Logrono, 1529 ; Jacques de Molfetta, cap., qui, étant observant, avait imprimé plusieurs ouvrages, donnai ! en 1513 un commentaire moral sur les dix commandements, SOUVent réédité ; la même année, Louis d’Alcala faisail paraître un traité sur le prêt ; Jean de Zuinarraga, le premier archevêque de Mexico († 1548), laissa un livre / >< sacramento malrimonii, que l’on dit avoir été imprimé : Pierre Paul Caporella de Potenza, conv., évêque de Cotrone, éditait a Xaples. 1512, une Qmeslio de mairimonio Catharinse reginæ non dissolvendo, écrite par son confrère Henri Standish, que nous avons nommé, et donnait un ouvrage personnel sur les œuvres des infidèles et des fidèles en état de péché. En Espagne,

.Jean de Duenas, obs., écrivait le Remedio de precadorrs,

autrement dit Confessionario, Valladolid, 1545, ainsi que Espejo del pecador, ibid., 1553 ; le célèbre Martin Navarre Aspilcueta (voir t. i. col. 2119) se faisait l’éditeur « lu Manuale confessorum et psenilentiiun, Tolède,

1554, publié en portugais par son auteur Antoine de

Curara. Rappelons encore Antoine de Cordoue (j 1578), dont quelques ouvrages seulement oui été indiqués. Voix t. i. col. i 1 1 1.

I Prédication Ceux qui enseignaient par leurs éerils étaient nombreux, plus nombreux encore ceux qui vaquaient au ministère de la parole Nous en mentionnerons seulement quelques-uns, dont les ouvrages ont été publiés, en commençant par le fa ux

Olivier Maillard, vicaire général des observants en

France i | 1502), et le non moins connu Michel Menol. COnv. (| 1522) ; Citons encore Malhiuin i

d Évreux, demi les homélies parurent axant la fin du siècle. En Italie, François Cervlnl de Montepulciano, conv. i ; 1513), de la famille de Marcel ii, au i in ess.u de réforme dans son ordre, que Sbara glla a eu le tort de confondre avec un autre François de