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FRANCE. PUBLICATIONS CATHOLIQUES SUR LES SCIENCES SACRÉES 710

Les apocryphes de l’Ancien et du Nouveau Testament, qui avaient été traduits pour la plupart dans le Dictionnaire des apocryphes de Migne, 2 in-4°, Paris, 1856-1858, sont traduits et commentés dans deux collections catholiques. Celle des Documents pour l’étude de la Bible comprend déjà : Le livre d’Hénoch, par F. Martin, Paris, 1906 ; Histoire et Sagesse d’Ahikar l’Assyrien, par F. Nau, 1909 ; Ascension d’Isaïe, par E. Tisserant, 1909 ; Les Psaumes de Salomon, par J. Viteau, 1911. Les apocryphes du Nouveau Testament n’ont encore que 2 vol. : Le Protévangile de Jacques et ses remaniements latins, par E. Amann, 1910 ; Les Actes de Paul et ses lettres apocryphes, par L. Vouaux, 1913. Le Protévangile de Jacques, le pseudo-Matthieu, l’Évangile de Thomas et l’Histoire de Joseph le Charpentier ont été traduits par C. Michel et P. Peters, Paris, 1911. L’abbé Variot a Tait une thèse sur Les Évangiles apocryphes, Paris, 1878, et G. Brunet les avait traduits en 18<19. M. Lepin a donné une courte étude comparative entre les Évangiles canoniques et les Évangiles apocryphes, Paris, 1907. Enfin, F. Nau a traduit du syriaque la Didascalie des douze apôlres, 2e édit., Paris, 1912. 5° Patrologie.

Les recueils pratiques d’ouvrages

des saints Pères précédèrent les éditions critiques. Sur les collections de Caillau et de Guillon, voir t. ii, col. 1305-1306. Migne entreprit, en 1844, un Palrologiee cursus complelus, qui comprend deux séries : la série latine, en 217 in-8°, tous les écrivains latins jusqu’à Innocent III († 1216) avec 4 vol. de tables ; la série grecque n’a que 162 in-8° et elle va jusqu’au concile de Florence. Dorothée Scholarius en a dressé la KXei’ç, Athènes, 1879, et il avait commencé un

Cov, 1883, qui n’a pas été continué. Cavallera en a publié une Table générale, Paris, 1913. Cet immense recueil reproduit les anciennes éditions, qui sont aujourd’hui en grande partie dépassées, mais il contient une quantité considérable de documents avec des préfaces et des notes, qu’on trouverait difficilement ailleurs. J. Planche, dans l’Esprit de S. Basile, de S. Grégoire de Nazianze et de S. Grégoire de Nysse, Paris, 1860, donna un choix des plus beaux morceaux do res trois orateurs sacrés. J.-F. Rabanis prépara l’édition de saint Paulin de Noie, Bordeaux, 1841, qui fut publiée par F.Soubry, 2 in-8°, Bordeaux, 1X53. L’abbé Cruice édita les Philosophumena, Paris, 1860, qu’il attribuait à Origène. J.-B. Pitra, reprenant la succession des bénédictins de Saint-Maur, recueillit

locuments inédits, dans Spicilegium Solesmense,

i’. l’aris. 1, sr, 2 18-.S ; Analecla sacra, 8 in-4°, 18761891 : Analecla novissima, 2 in-4°, Frascati, 1885-1888.

livra ; et.Tougard ont édité la Parva catechesis de

idore Studlte, lu 1°, Paris, 1891. Mgr Batiffol a

édité de, Tractaiw Origenis, Paris, 1900, qui ne sont

voulut continuer la Patro latinc de Migne, mais il ne put mettre au jour

qui- 2 vol., sous le litre : Médit moi bibliothrea patri is, 1879. Migne avait annoncé une Palrologia

uiits, qu’il ne put publier. Cette œuvre a été

affln, dans sa Palrologia syriaca,

2 h. 1894, 1907, contenant les œuvres

d’Aphraate, et dans sa Palrologia orientalts (en colla M. N’au), comprenant déjà 8 ln-8° com 1913, et.les parties des volumes

L’abbé Chabot a constitué concurremment

Guidi, Hyvernat et Carra de Vaua un Corpus

otorum christlanorum orientallum, divisé en 1 sééthiopiei

iduction latine : des volumes di chaque

I. MM. Ileminer. i i| (ri l

collection d et documente pour l’étudt

Tique du cliri dam iii, . qui contient déjà 16 ln-12 iduction française, Introduction <t index).

M. Nau a traduit du syriaque Le livre d’Héraclide de Nestorius, Paris, 1910, et le P. Jugie a étudié : Neslorius ci la controverse nestorienne, Paris, 1912.

A côté des éditions de textes se placent des traductions dont nous ne parlerons pas, et des études sur les Pères : Nourrisson, Les Pères de l’Église latine, leur vie, leurs écrits, leur temps, 2 in-12, Paris, 1858 ; La philosophie de saint Augustin, 2 in-8°, Paris, 1865 ; Charpentier, Tertullien et Apulée, 1839 ; Études sur les Pères de l’Église, 2 vol., 1853 ; Cognât, Clément d’Alexandrie, sa doctrine et sa polémique, Paris, 1859 ; Freppel, voir son article ; Collombet, Histoire de S. Jérôme (vie, écrits et doctrine), 2 in-8°, 1846-1848 ; Blampignon, De S. Cypriano, Paris, 1862 ; Bernard, De S. Ambrosii mediolanensis episcopi vila publica, 1864 ; Les voyages de saint Jérôme, 1864 ; E. Fialon, S. Athanasc, Paris, 1877 ; Les Pères de l’Église grecque, Paris, 1882 ; Benoît, Saint Grégoire de Nazianze, 1877 ; 2 in-12, 1884 ; Bayle, S. Basile, Avignon, 1878 ; Clausier, S. Grégoire le Grand, édit. Odelin, Paris, 1886 ; Vidieu, S. Denys V Aréopagile, Paris, 1888 ; V. Ermoni, De Lcontio Byzanlino et de eius doctrina theologica, Paris, 1895 ; S. Jean Chrysoslome (ouvrage posthume), Paris, 1911 ; Malnory, Saint Césairc, évèquc d’Arles, Paris, 1894 ; R. Poirel, De ulroque Commonitorio Lirinensi (étude et édition), Nancy, 1895 ; L. Valentin, Saint Prosper d’Aquitaine, Paris, 1900 ; J. Martin. S. Augustin, Paris, 1901 (collection des Grands philosophes). La collection : La pensée chrétienne, comprend : Saint Justin et les apologistes du w siècle, par J. Rivière, 1908 ; Saint Irènée, par A. Dufourcq, 1905 ; Tertullien, par J. Tunnel, 191).") ; Origène, par F. Prat, 1907 ; Saint Athanasc, par F. Cavallera, 1909 ; Saint Jérôme, par J. Tunnel, 1906 ; Saint Vincent de Lèrins, par F. Brunetière et P. de Labriolle, 1906 ; Sa/n/ Damasccne, par Y. Ermoni, 1904 ; Saint Bernard, parE. Vacandard, 1904. L. Laguier a exposé Lu méthode apologétique des Pères dans les trois premiers siècles, Paris, s. d. (1905). J. Burcl a étudié : Denys d’Alexandrie et son temps, Paris, 1911. On a traduit en français la Patrologie d’Alzog et celle de Bardenhower.

Histoire ecclésiastique.

Il ne peut être question

ici que de l’histoire générale de l’Église et de la papauté. Les historiens de l’Église catholique du début du xixe siècle tendent à réagir contre l’esprit gallican des historiens français précédents et à détruire les préjugés séculaires de leur Église. Receveur écrivit : L’histoire de l’Église depuis son établissement jusqu’au pontificat de Grégoire XVI, 8 in-8°, Paris. 1840-1847 ; Discours sur l’histoire ecclésiastique, Paris. 1851. Rohrbacher est franchement ultramontain, et son Histoire universelle de l’Église catholique, 20 in-8°, Paris, 1812-181 !), bien que mal composée, fut lue dans les grands séminaires et a changé l’esprit du clergé français. File a été rééditée et cou tin née par plusieurs auteurs, Chantrel, Fèvre, Guillaume, dom Chamard. Blanc composa un Cours d’histoire ecclésiastique à l’usui/i îles séminaires, divisé par leçons, 2 in-8°, 1845-1851. Le vicomte Claude de Yci ancourl lit une Histoire a brègèe de l’Église catholique depuis la création jusqu’à nos jours, 3 in-8°. Versailles, 1867. F. Artaud de Montor donna une Histoire des souverain-, pontifes romains, 8 ln-8°, 1842, à laquelle s’ajoutent les histoires de Pie VII, 2 In 8°, 1837, de Léon XII, 2 in-8°. 1843, el de Pie VIII, 1843. Poujoulat écrivit, de son

côté. Histoire des popes depuis S. Pierre jusqu’à la formation du pouvoir temporel, 2 in-8°. 1862. I.e sul piclen Gosselin avait montré le Pouvoir du pape au moyen âge. Paris, 1839. L’abbé Jager lit l’Histoire de l’Église catholique de l’rauei… depuis son origine jusqu’au concordat dt Pie Vil. 21 in-8°, Paris, 1862 1878 ; il avait écrit auparavant Y Histoire de l’Église di France pendant la Révolution, ’( ln-8°, Paris, i