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701 FRANCE. PUBLICATIONS CATHOLIQUES SUR LES SCIENCES SACRÉES 702

Le bouddhisme primitif, Paris, 1911 ; Carra de Vaux, La doctrine de l’islam, Paris, 1909 ; Ph. Virey, Lu religion de l’ancienne Egypte, Paris, 1910. L’analyse de ces conférences et des autres, non encore éditées, a été donnée dans le Bulletin de l’Institut catholique de Paris. D’autres livres étaient publiés encore sur le même sujet : P. Caron, Confucius, sa vie et sa doctrine, Paris, 1902 ; Ch. Godard, Le brahmanisme, Paris, 1900 ; Les croyances chinoises et japonaises, Paris, 1901 ; Le fakirismc, 1900 ; G. Dottin, La religion des Celles, 1903 ; Gondal, Mahomet et son œuvre, 1900 ; L. Petit, Les confréries musulmanes, 1899 ; G. Foucart, La méthode comparative dans l’histoire des religions, Paris, 1909 ; J. Guibert, Les croyances religieuses et les sciences de la nature, Paris, 1908 ; A. Bros, La religion des peuples non civilisés, Paris, s. d. (1908) ; La survivance de l’âme chez les peuples non civilisés, Paris, 1909 ; P. Lagrange, Éludes sur les religions sémitiques, 2 édit., Paris, 1905 ; La religion des Perses, Paris, L90 1 ; Dhorme, La religion assyro— babylonienne, Paris, 1910 ; V. Ermoni, La religion de l’Egypte ancienne, Paris, 1910 ; L. de la Vallée-Poussin, Notions sur les religions deV Inde. Le brahmanisme, Paris, 1910 ; Le védisme, 2 in12, Paris, 1909 ; O. Habert, La religion de la Grèce antique, Paris, s. d. (1910) ; M. Louis, Doctrines religieuses des philosophes grecs, Paris, s. d. (1910) ; A. Baudrillart. La religion romaine, Paris, 1905 ; J. Buicl. Isis et les Isiaques sous l’empire romain, Paris, 1911 ; J. Bricout, L’histoire des religions et la foi cliréticnne, Paris, 1910 ; P. Batiffol, Orpheus et l’Évangile, Paris, 1910 ; P. Lagrange, Quelques remarques sur VOrpheus, Paris, 1910 ; B. Allô, L’Évangile en face du syncrétisme païen, Paris, 1910 ; A. Valensin, Jésus-Christ et l’élude comparée des religions, Paris, 1912. Les deux manuels catholiques de l’histoire des religions sont : Où en est l’histoire des religions ? 2 in-8°, Paris, 1911, sous la direction de J. Bricout avec la collaboration de quatorze spécialistes ; Christus, Paris, 1912, sous la direction de J. Iluby avec la collaboration de quinze auteurs.

Morale et pastorale.

La morale enseignée et pratiquée

en France était la morale sévère que le jansénisme avait implantée dans ce pays et qui fut peu à peu remplacée par la doctrine de saint Liguori et par le probabilisme. On attaqua le rigorisme d’abord sur la question du prêt à intérêt. Et. Pages lit une dissertation Sur le prêt ù intérêt, Avignon, 1819. Le lazariste I.. Figon écrivit : L’encyclique de Benoit XIV Vix pervenit expliquée par les tribunaux de Rome, Marseille, L822. Mn Baronnat, voir t. ii, col. 426-427. J.-B. Lo’publia un traité Dcjustilia et jure ad normam ho dierni codicis civilis Galliæ, 2 vol., Paris, 1827. Gous donna une Exposition de la doctrine sur le prél à

intérêt, l’arts, 1824 ; Le code civil commenté dans ses rap //or/s avec la théologie morale, Paris, 1827. Un peu plus

tard, il publia : Justification de la théologie morale du

l : I’’— Liguori, 2e édit., Besançon, 1832. Enfin,

il (oniposa lui-même une Théologie morale, 1841. I, i

nouveaux traités de théologie morale s’imprégnalenl

n plus des principes de saint Alphonse :

T.Vernier, Theologia practica, 2 ln-8°, Besançon,

1828 ; Neyraguet, Compendium théologies moralis

igorio, Lyon, 1841 ; sur Bermann, voir

1 ". col. i 16 ; J.-B. Gury, Compendium theologiæ mo . 2 in-18, Lyon et Paris, 1850 ; Laloux, De actibus 3 m 12. Montpellier, 1862. V. Jau— i , | « 1° ! ones theologiæ moralia <id usum

norii Llngoniensis, 1 ln-8°, Langres, 1875-1.S77. français, le P. CL Marc a publié : Inslttullonet morale » alphonsianm, 2 in-.s-, Rome, I

rate surnaturelle, J. Didiot n’a traité que La

le fondamentale, Lille, 1896 ; La vertu de religion, cienlia du P. R.Beaudoin

G irdt il. Tournai, 191 1.

Tanquerey et Quévastre ont donné : Brevior synopsis theologiæ moralis et pasloralis, Paris, 1912. J.-A. Chollet s’est posé la question : La morale est-elle une science ? 1907, et M. de la Barre a exposé : La morale d’après saint Thomas et la théologie scolaslique, Paris, 1911.

Les doctrines gallicanes sur le contrat de mariage et sur le droit du pouvoir civil de porter des empêchements au mariage persévérèrent un certain temps encore au xixe siècle. L’ancien oratorien Tabaraud exposa les Principes sur la distinction du contrat et du sacrement de mariage, sur le pouvoir d’établir des empêchements dirimanls et d’en dispenser, Paris, 1803. L’évêque de Limoges condamna cet ouvrage et Tabaraud opposa à cette censure : Droit de la puissance temporelle dans l’Église, 1818. M. Boyer, de Saint-Sulpice, écrivit contre Tabaraud : Examen du pouvoir législatif de l’Église sur le mariage, Paris, 1817. Lesurre publia encore : De la juridiction de l’Église sur le contrat de mariage considéré comme matière du sacrement, Paris, 1824 ; Lyon, 1836. Le P. Martin fit un traité De malrimonio et potestate ipsum dirimendi Eccleskv soli exclusive propria, 2 in-8°, Paris et Lyon, 1844.

D’autres traités de morale furent édités, notamment ceux de M. Carrière, voir t. ii, col. 1805. Antoine Bey avait publié : De malrimonio, Lyon, 1828 ; De justilia et conlractibus, Lyon, 1829, et J.-J. Fraignier : De lege jusliliæ conlractibus, Paris, 1853. B. Philipp élabora un Nouveau dictionnaire de théologie morale. Paris, 1857, et donna des Conférences théologiqucs dogmatiques et morales, 2 in-8°, 1867. On avait publié du lazariste Fabre : Théorie et pratique de la communion fréquente et quotidienne, 2 in-8°, Lyon, 1840. Jacques Valentin a donné : Examen raisonné ou décisions théologiqucs sur les commandements de Dieu et de l’Église, sur les sacrements et les péchés capitaux. 2 in-8°, Lyon, 1836 ; … sur les devoirs et les péchés de diverses professions, 2 in-8°, 1841 ; … sur les devoirs cl les péchés des prêtres, 2 in-8°, 1843 ; Le prêtre juge et médecin au tribunal de la pénitence, 3 in-8°, Lyon. 1845. Mgr Gaume avait composé le Manuel des confesseurs, 1838. Dieulin a écrit : Le bon curé au XIXe siècle, Nancy, 1845 ; 2 in-8°, 1864. M. Bacuez a fait une brochure : De l’intérêt et de l’usure, Paris, 1891. Le P. Baudier a publié : La loi du divorce et la conscience chrétienne, Paris, 18X5. Un professeur de théologie a disserté Du mensonge proprement dit et du droit à la vérité, Paris, 1903. Parmi les nombreux ouvrages plus récents, signalons seulement la thèse de L. Chevallier, De scienlia regiminis animarum supernaturalis, Nancy, 1888 ; Histoire des commandements de l’Église. par A. Yillien, Paris, 1909 ; La première communion. Histoire et discipline des origines au e siècle, par M. L. Andrieux, Paris, 1911.

On pourrait citer ici les écrits dans lesquels les catholiques français ont traité des questions sociales. surtout depuis l’encyclique Eerum novarum. Qu’il suffise de rappeler la création des Semaines sociales, qui s’esl répandue de France dans les principaux pays de l’Europe.

1° Écriture sainte. C’est ici que se lit sentir le

plus longtemps noire indigence. En dehors de l’ou vrage de luxe : Histoire s, h ne </ I ancien et du Nouveau Testament représentée par 614 figures avec des explications tirées des suints Pères, par de Bassinet, 8 in N". Paris, 1804 1806, nous ne trouvons que des œuvres élémentaires : J.-B. l’Écuy, I. » Bible de la jeunesse, 2 iu 8°, Paris, 1810 ; 2— édit., 1812 ; J. l turier. Histoire de l’Ancien Testament, i ln-12, Dijon. 1825 ; T.-F. Jolly, /.’mémorial de l’Écriture sainte, i in 12, 1825, 1826 ; G. Gley, Histoire de notre Sau veur, 2 ln-12, 1819. Eugène de Genoude traduisit la Bible, 23 in-N". Paris, 1820-1824, et publia La vit