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1399 FRANGE. PUBLICATIONS CATHOLIQUES SUR LES SCIENCES SACRÉES 700

Sur les sacrements, abbé de Bellevue, La grâce sacramentelle, ou effet propre des divers sacrements, Paris, 1899 ; P. Pourrat, La théologie sacramentaire, Paris, 1907 ; Corblet, Histoire dogmatique, liturgique et archéologique du sacrement de baptême, 2 in-8°, Paris, 1881-1882 ; Didiot, Morts sans baptême, Lille, 1896 ; V. Ermoni, Le baptême dans r Église primitive, Paris, 1904 ; E. Vacandard, La pénitence publique dans l’Église primitive, Paris, 1903 ; La confession sacramentelle dans l’Église primitive, Paris, 1903 ; Mgr Battifol, Les origines de lu pénitence, dans Études d’histoire et de théologie positive, I re série, Paris, 1902 ; P. Pelle, Le tribunal de la pénitence devant la théologie et l’histoire, Paris, 1903 ; Mgr Gerbet, Considérations sur le dogme générateur de la piété catholique, Paris, 1829 ; Aubert, Traité de la présence réelle de Jésus-CIuisl dans l’eucharistie, Lyon, 1856 ; P. J. Eymard, La divine eucharistie, 4 vol., Paris, 1872-1878 ; Corblet, Histoire dogmatique, liturgique et archéologique du sacrement de l’eucharistie, 2 in-8°, Paris, 18851886 ; Mgr Rosset, De sacramento eucharisties, Chambéry, 1875 ; Constant, Le mystère de l’eucharistie, Paris, 1897 ; le P. Bonaventure, L’eucharistie et le mystère duCIirisl d’après l’Écriture et la tradition, Paris, 1894 ; Breton, La messe, Paris, 1904 ; Constant, Le mystère de l’eucharistie, Paris, 1898 ; Mgr Béguinot, La très sainte eucharistie des douze premiers siècles,

2 vol., Paris, 1903 ; P. Batifîol, L’eucharistie, la présence réelle et la transsubstantiation, Paris, 1905 ; L. Labauche, Lettres à un étudiant sur la sainte eucharistie, Paris, 1912 ; J.-A. Chollet, La doctrine de l’eucharistie chez les scolasliques, Paris, 1904 ; A. Vacant, Histoire de la conception du sacrifice de la messe dans l’Église latine, Paris, Lyon, 1894 ; A. Levatois, De essentia sacrosancti missæ sacrificii, Reims, 1901 ; L. Saltet, Les réordinations. Étude sur le sacrement de l’ordre, Paris, 1907 ; V. Ermoni, Les origines de l’épiscopat, Paris, 1903 ; Mgr Rosset, De sacramento matrimonii, 6 in-8°, 1895-1896.

Sur les fins dernières, Brinquant, La résurrection de la chair et les qualités du corps des élus, Paris, 1894 ; L. Brémond, L’enfer devant la critique, Paris, 1897 ; La conception catholique de l’enfer, Paris, 1899 ; A. Lehaut, L’éternité des peines de l’enfer dans saint Augustin, Paris, 1912 ; C. Chauvin, Le purgatoire, Paris, 1901 ; L. Capéran, Le problème du salut des infidèles, 2 in-8°, Paris, 1912 ; Laxenaire, L’audelà ou la vie future d’après la foi et la science, Paris, 1897 ; Thomas, La fin du monde d’après la foi et la science, Paris, 1898 ; C. de Kirwan, Comment peut finir l’univers d’après la science et d’après la Bible, Paris, 1899.

M. J. Tixeront nous a donné une Histoire des dogmes,

3 in-12, comprenant, le i cr, la théologie anténicéenne (1905), le iie, allant de saint Athanase à saint Augustin (1909), et le iiie, la fin de l’âge patristique(1912). La Bibliothèque de théologie historique a déjà publié : J. Turmel, Histoire de la théologie positive depuis l’origine jusqu’au concile de Trente, Paris, 1904 ; du concile de Trente au concile de Vatican, Paris, 1906 ; J. Bellamy, La théologie catholique au xixe siècle, Paris, 1904 ; A. d’Alès, La théologie de Tertullien, Paris, 1905 ; La théologie de saint Hippotyle, Paris, 1906 ; J. de la Servière, La théologie de Bellarmin, Paris, 1908. Joignons-y la thèse de G. Bardy, Didyme l’Aveugle. Essai de théologie historique, Paris, 1910 ; J. Martin, Pélau, Paris, 1910 ; Thomassin, Paris, 1911 ; Sertillanges, Saint Thomas d’Aquin, 2 in-8°, Paris, 1911 ; A. Humbert, Les origines de la théologie moderne, Paris, 1911.

Apologétique.

Il y eut, en France, peu de

polémique contre les protestants ou les jansénistes. Nous citerons seulement en ce genre contre les protestants : N. Jager, Le protestantisme aux prises avec

lu doctrine catholique, Paris, 1836 ; Cl.-M. Magnin, La papauté considérée dans son origine, dans son développement au moyen âge et dans son état actuel avec le protestantisme (contre Merle d’Aubigné et Bost), l’aiis, 1841 ; Histoire de rétablissement de la Réforme à Genève, 1844 ; Mgr Doney, Les ministres de la réforme peuvent-ils en conscience promettre l’espérance certaine du salut par J.-C. aux peuples de leur communion ? 1852 ; P. Gautrelet, La divinité de l’Église catholique démontrée et vengée contre les principales objections du protestantisme, Clermont, 1854 ; G. Romain (G. Keszler), La question protestante jugée par le bon sens, la Bible et les faits, Paris, 1875 ; et contre les schismatiques : A. Tilloy, Les schismaliques démasqués par l’exposition raisonnée de la doctrine catholique sur les projets du schisme, Paris, 1861 ; Essai de conciliation entre l’Église latine et l’Église grecque non unie, Paris, 1865 ; Les Églises orientales dissidentes et l’Église romaine, Paris, 1890 ; Mgr Duchesne, Autonomies ecclésiastiques, Églises séparées, Paris, 1896.

Tandis que la théologie proprement dite était négligée au début du xixe siècle, l’apologétique fut très cultivée et opéra un grand mouvement d’idées en faveur de la religion catholique pour lutter contre l’incrédulité et l’indifférentisme, qui étaient le triste héritage du siècle précédent. Elle tint la première place dans les préoccupations du clergé français jusqu’à nos jours. Son histoire ayant déjà été exposée à l’art. Apologétique, nous n’avons qu’à y renvoyer, t. i, col. 1553-1563, ainsi qu’aux art. Chateaubriand, t. ii, col. 2335-2338 ; Bonald, col. 958-961 ; Bonnetty, col. 1019-1026 ; Bautain, col. 481-483. Depuis lors toutefois, on a discuté la notion même de l’apologétique pour mieux en fixer les limites et lui imprimer un caractère scientifique. Voir A. Gardeil, La crédibilité et l’apologétique, Paris, 1908 ; 2e édit., 1912 ; art. Apologétique, dans le Dictionnaire apologétique de la foi catholique, 1909, t. ii, col. 189-251. Voir Fondamentale (Théologie), col. 515 sq. Sur l’apologétique de l’action, voir Immanence (Méthode d’).

Nous ajouterons seulement quelques lignes pour signaler l’élan actuellement donné à l’apologétique sur le terrain de l’histoire des religions. Un double effort des catholiques français sur ce point est à noter. Le premier a été l’œuvre de deux hommes, l’abbé de Broglie et l’abbé Peisson, et il n’a pas entraîné l’opinion. L’abbé de Broglie a étudié le premier l’histoire des religions dans sa chaire d’apologétique à l’Institut catholique de Paris et il a publié le plan, puis le résumé de ses cours : Cours d’histoire des cultes non clirétiens, Paris, 1881 ; Problèmes et conclusions de l’histoire des religions, Paris, 1885 ; Monothéisme, hénolhéisme, polythéisme, 2 in-12, Paris, 1905. Voir t. ii, col. 1134. L’abbé L. Peisson, qui avait écrit l’Histoire des religions de l’Extrême-Orient, Amiens, 1888, avait fondé, en 1889, la Revue des religions, qui ne vécut que huit années. Mgr Laouenan, évêque missionnaire, avait publié un ouvrage intitulé : Du brahmanisme et de ses rapports avec le judaïsme et le christianisme, 2 in-8°, Pondichéry, 1884, 1887. Le second effort des catholiques est plus vivace et a produit déjà plus de fruits. L’Orpheus de Salomon Reinach a éveillé l’attention publique. La chaire d’apologétique a été rétablie à l’Institut catholique de Paris et elle est occupée par différents spécialistes, qui, pour la plupart, ont déjà publié leurs leçons. D’autres ouvrages ont paru encore, et enfin deux manuels différents ont été préparés simultanément. Des conférences faites à l’Institut catholique de Paris ont déjà paru : Mgr A. Le Roy, La religion des primitifs, Paris, 1909 ; Louis de la Vallée-Poussin, Bouddhisme. Opinions sur l’histoire des dogmatiques bouddhiques, Paris, 1909 ; A. Roussel, La religion védique, Paris, 1901 ;