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691 FRANCK. PUBLICATIONS CATHOLIQUES SUR LES SCIENCES SACRÉES

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Jean Dez publia La foy des chrétiens et des catholiques justifiée contre les déistes, les juifs, les mahomèlans, les sociniens et les autres hérétiques, 4 in-12, Paris, 1714. L’Oiseleur écrivit : Traité sur l’homme, Paris, 1714 ; Propositions importantes sur la religion, Paris, 1715. Fénelon publia son Traité de l’existence et des attributs de Dieu, 1712, 1718. Voir t. v, col. 2166. Charles-Claude Genest exposa les Principes de philosophie ou preuves naturelles de l’existence de Dieu et de l’immortalité de l’âme, Paris, 1716. Denyse démontra par ordre géométrique La vérité de la religion chrétienne, Paris, 1717. Sur Claude Buffler, voir t. ii, col. 1168. Le jésuite Dominique de Colonia publia : La religion chrétienne autorisée par le témoignage des anciens auteurs païens, 2 in-12, Lyon, 1718. Le poème Anli-Lucretius du cardinal de Polignac parut après la mort de l’auteur, 2 vol., Paris, 1745, et fut traduit en français par Bougainville, en 1749. Claude-François Houtteville donna La religion prouvée par les faits, S in-4°, Paris, 1724, 1741 ; 4 in-12, 1749 ; Essai philosophique sur la providence (contre Bayle), Paris, 1728. Voir t. i, col. 1548-1549. SurBaltus, voir t. ii, col. 137. Son confrère Jacques le Febvre publia : Bayle en petit ou analomie de ses ouvrages, Douai, 1737 ; Entretiens sur la raison, 1747 ; La seule religion véritable démontrée contre les athées, les déistes et tous les sectaires, 1744. Louis-Philippe Joly suivit la même voie : Remarques sur le Dictionnaire de Bayle, Paris, 1748. Raoul du Tertre, jésuite, écrivit des Entretiens sur la religion, 3 in-12, Paris, 1743 ; ses confrères, Jean-François Delamare : La foi justifiée de tout reproche de contradiction avec la raison, Paris, 1769 ; Yves Valois : Entretiens sur les vérités fondamentales de la religion, La Rochelle, 1747 ; Entretiens sur les vérités pratiques de la religion, 2 in-4°, ibid., 1748 ; Lettre d’un père à son fils sur l’incrédulité, Paris, 1756 ; Avis sur l’incrédulité moderne, 1766 ; Avis charitable à ceux qui ont le malheur de vivre dans l’incrédulité, 1767. Charles-Louis du Gard fit un traité De exislentia Dei, spirilualilate et immortalilate animæ, Paris, 1754. Balleur, O. M., laissa : La religion révélée défendue contre les ennemis qui t’ont attaquée, 4 in-12, Paris, 1757. Daniel Le Masson de Granges publia : Le philosophe moderne ou l’incrédule condamné au tribunal de sa raison, 1757, 1765. François Ilharat de la Chambre a composé : Traité de la vérité de la religion, 5 in-12 ; Traité de l’Église, 6 in-12. Le jésuite Charles Merlin a donné une Réfutation des critiques de M. Bayle, Paris, 1732 ; Apologie de David contre la satire que M. Bayle a faite des actions de ce saint roy, 1737 ; Dissertation sur les miracles contre les impies, 1742. Claude— Jules Develles, théatin, a publié des traités : De l’immortalité de l’âme, 1730 ; Sur la simplicité de la foi, Paris, 1733 ; Sur l’autorité de l’Église. 1736, 1749.

Les principaux apologistes français de la seconde moitié du xviiie siècle ont déjà été nommés, t. i, col. 1549-1553. Sur Bergier, voir encore t. ii, col. 742745 ; sur Duvoisin, t. iv, col. 1975-1976 ; sur Barruel, t. ii, col. 428. Ajoutons quelques noms d’auteurs moins connus : René-François du Briel de Pontbriand, L’incrédule détrompé et le chrétien affermi dans la foi par les preuves de la religion exposées d’une manière sensible, Paris, 1752 ; Nicolas —Charles —Joseph Trublet, Pensées choisies sur l’incrédulité, 4 in-12, Amsterdam, 1755 ; Th.-J. Pichon, La raison triomphante des nouveautés, Paris, 1756 ; Traité historique et critique de la nature de Dieu, Paris, 1758 ; Arguments de la raison en faveur de la religion du sacerdoce (contre Helvétius), Londres, 1776 ; Claude —Marie Guyon, Oracle des nouveaux philosophes (Voltaire), 2 in-8°, Rome, 1759, 1760 ; Bibliothèque ecclésiastique par forme d’instructions dogmatiques et morales sur la religion, 8 in-12, Paris, 1771, 1772 ; Sigorgne, Le

philosophe chrétien, 1765, 1776 ; Floris, Les droits de la vraie religion soutenus contre les maximes de la nouvelle philosophie, 2 in-12, 1774 ; Biaise Monestier, S. J., La vraie philosophie, Bruxelles, 1774 ; Benoît Sinsart, Recueil de pensées diverses sur l’immatérialité de l’âme, son immortalité, sa liberté et sa distinction d’avec le corps, ou réfutation du matérialisme, Colmar, 1756 ; Défense du dogme catholique sur l’éternité des peines, Strasbourg, 1748 ; Essai sur l’accord de la foi et de la raison touchant l’eucharistie, Cologne, 1748 ; H.-J.-B. Fabry de Montcault, Le pyrrhonien raisonnable ou méthode nouvelle proposée aux incrédules, La Haye, 1761 ; L’antiquité justifiée (contre d’Holbach), Paris, 1766 ; S. —H. de la Boissière, Traité des vrais miracles, 1763 ; Traité de l’esprit prophétique, Paris, 1767 ; De la vérilé et des devoirs qu’elle nous impose, 1777 ; Paulian, Dictionnaire philosophico-théologique portatif, Noyon, 1770 ; Gin, De la religion du vrai philosophe, 4 in-8°, 1779 ; M.-A. de Villiers, Dignité de la nature humaine considérée en vrai philosophe et en chrétien, Paris, 1778 ; J.-B. Gérardin, L’incrédule désabusé par la considération de l’univers, 2 in-12, Épinal, 1766 ; Camuset, Pensées antiphilosophiques, Paris, 1770 (contre Diderot) ; Principes contre l’incrédulité, Paris, 1771 ; De l’architecture des corps humains ou le matérialisme réfuté par les sens, 1772 ; Pensées sur le théisme, 1785 ; Fangousse, La religion prouvée aux incrédules, Paris, 1780 ; L’incrédule convaincu, Paris, 1782 ; L. de Marabail, Le catholique par raison, Paris, 1791 ; Muyard de Vouglans, Motifs de ma foi en Jésus-Christ, Paris, 1776 ; Preuves de l’authenticité de nos Évangiles, Paris, 1785 ; Fontaine, Réfutation de la nécessité du fatalisme, 2 in-8°, Annecy, 1783 ; Le véritable système sur le mécanisme de l’univers, 2 in-8°, Annecy, 1785 ; Saint-Martin, Principes de la religion naturelle et de la foi chrétienne, 2 in12, Paris, 1784 ; Etienne Brémont, De la raison dans l’homme, 6 in-12, Paris, 1785-1787 ; J. Pey, Le philosophe catéchiste, 1779 ; La vérilé de la religion chrétienne prouvée à un déiste, 2 in-12, 1770 ; La loi de la nature développée et perfectionnée par la loi èvangélique, Montauban et Paris, 1789 ; Le philosophe chrétien considérant les grandeurs de Dieu dans ses attributs et dans les mystères de la religion, Louvain, 1793 ; Aug. Hespelle, La théolrescie ou seule véritable religion démontrée contre les athées, les déistes et tous les sectaires, 2 in-12, 1774 ; CI. Régnier, La certitude des principes de la religion contre les nouveaux efforts des incrédules, 6 in-12, Paris, 1778-1782 ; Ch.-L. Richard, Exposition de la doctrine des philosophes modernes, Malines, 1785 ; sur dom Aubry, voir t. i, col. 2264 ; Herluison, La théologie réconciliée avec le patriotisme, 2 in-12, Troyes, 1790 ; Paris, 1791. Cf. F. Vigouroux, Les Livres saints et la critique rationaliste, Paris, 1890, t. iv, p. 655-659.

Morale.

En dehors des cours ou institutions,

qui englobaient le dogme et la morale, parurent des ouvrages spécialement consacrés à la morale. Joseph Mayol, O. P., produisit une Summa moralis doctrinse ihomistiese, in-4°, Avignon, 1704. Jacques Bezombes composa une Theologia moralis christiana, 8 in-8°, Toulouse, 1709-1711. Voir t. ii, col. 812. Le chartreux Etienne Lochon publia un Traité du secret de la confession, Paris, 1708. Le bénédictin Norberl Jomart donna un Avis important louchant la conscience erronée, 1712. Jean Boillot, O. M., écrivit des Lettres sur le secret de la confession, Cologne (Dijon), 1703 ; La vraye pénitence, ses motifs et ses conditions, Dijon, 1712. Pierre le Coq, eudiste, édita : Dissertation théologique sur l’usure du prêt de commerce et sur les trois contrats, Rouen, 1767 ; Lettres sur quelques points de la discipline ecclésiastique, Cæn, 1769. Pierre— Joseph Dufour, O. P., dans son Exposition des droits des sou-