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€85 FRANCE. PUBLICATIONS CATHOLIQUES SUR LES SCIENCES SACREES 686

François Senault paraphrasa Job (1664). Philippe Codurc traduisit en français les livres de Job et de Salomon (1647), l’Ecclésiaste (1657), commenta Job <1651), fit une dissertation sur les généalogies de Jésus-Christ (1646, 1650) et annota un passage de l’Épître aux Hébreux (1632). Bernard la Palisse expliqua le Psautier (1665), ainsi que Thomas le Blanc, 6 in-fol., Lyon, 1665-1676. Jean Besson commenta le Cantique (1646) et Laisne de Marguerie, Isaïe (1654). Le feuillant Jacques de Saint-Michel analysa le Nouveau Testament, sous le titre de Biblia parva, in-fol., Lyon, 1670. Denis Amelotte fit une nouvelle version française de la Bible (1666-1670) et une harmonie évangélique (1669). Le capucin Léandre de Dijon a commenté saint Paul, 2 in-fol., Paris, 1663. Son confrère, Jacques de Bordes, avait paraphrasé l’Apocalypse (1639). Joseph de Voisin a extrait des œuvres de saint Augustin un commentaire de saint Matthieu, 2 in-8°, Paris, 1649. Louis Ferrand a annoté les psaumes, 1683, publié une Summa biblica, 1690, et des dissertations critiques sur la langue hébraïque <1701). Le jésuite Nicolas Talon avait composé une Histoire sainte, 4 in-4°, Paris, 1640-1654, qui fut moins goûtée. Amand Milhet publia une Introduction à l’Écriture sainte, Toulouse, 1687. François-Louis Lalouette est l’auteur du Hierolexicon, Paris, 1694. Benoît Laugeois, capucin, donna L’explication littérale et française de toute la Bible, 2 in-4°, Paris, 1675-1682. Le Maistre de Saci n’a pas seulement traduit la Bible en français, il l’a annotée, 32 in-8 » , Paris, 1682-1706 ; il a traduit les psaumes sur l’hébreu, 3 in-12, Paris, 1696, et il est l’auteur de VHistoire du Vieux et du Nouveau Testament, par le sieur de Royaumont, Paris, 1669. Le minime Antoine Masson traita de questions curieuses relatives à la Genèse, 3 in-12, Paris, 1685-1688. Antoine Mège, bénédictin, avait parapbrasé les psaumes, Paris, 1675. François Aurat a commenté le Cantique, Lyon, 1689. Michel de Marolles traduisit à nouveau la Bible en français (1671). François Vavasseur a commenté Job (1638) et Osée (dans Opéra, 1709). Himbert a donné des Eclaircissemens pour l’intelligence du sens littéral des Épitrcs de S. Paul et autres livres du Nouveau Testament, Paris, 1690. Nicolas le Tourneux expliquait l’Épître aux Homains (1695), et Serre le c. ix de cette Épître (1698). Nicolas du Bois, <| I’., avait commenté l’Épître de saint Jude (1644), et l’oratorien Daniel Hervé, l’Apocalypse (1684). Claude Frassen éditait ses Disquisitiones biblicæ, 1682, 1705. J.-B. du Hamel publiait ses Instituliones biblicasur le Pentateuque, 2 in-12, Paris, 1698 ; ses lationes selectæ sur les passages les plus difficiles de* livres historiques de l’Ancien Testament et de Job, 2 vol., Paris, 1699, sur le psautier, Rouen, 1701, apientiaux, Rouen, 1703. Nous ne pouvons que signaler le père de la critique biblique, Bichard Simon, si célèbre par ses Histoires critiques I-- l’Ain ien et.lu Nouveau Testament (texte, versions, commentateurs). Il fut combattu par Bossuet, voir t. ii, col. 106$1-$2063. t"n autre oratorien, Bernard Lami

ttblié : Apparatus ad Biblia sacra, in-fol., Gre >le, 1687 : trad. franc., Lyon, 1689 ; Harmonia

concordai quatuor evangclislarum, Paris. 1689 ; ’historique < ! < l’ancienne Pâque des Juifs, Paris, le Suite, etc. Richard Simon, prêtre lu Danphlné, :. édité /< grand dictionnaire de la Bible, I ; 2e édit., 1703 ; 2 in-fol., 1715. Thomassin composa un Glossarium universale hebraicum, In-fol., i 697 Dom Pezron avait publié.

L’antiquité des temps rétablie ci défendue contre les juifs ci le « n„, menue chronologisles, Paris, 1687 ;

nse d, l’antiquité des temps, ’d’un commentaire littéral ci historique lut

phètes, 1693 ; Histoire évangélique confirmée par la judaïque et la romaine, 2 in-8°, Paris, 1696. Dom Martianay attaqua les deux premiers de ces ouvrages, Défense du texte hébreu et de la chronologie de la Vulgale, Paris, 1689 ; Continuation de la défense du texte hébreu et de la Vulgale, Paris, 1693 ; Belalion de la dispute de l’auteur du livre de l’Antiquité des temps rétablie contre le défenseur du texte hébreu el de la Vulgale, Paris, 1707. Michel Le Quien défendit aussi le texte hébreu contre Pezron, 1690, et réfuta L’antiquité des temps, 1693, 1693. Edmond Imbert et de Bos expliquèrent les Épîtres de saint Paul, le premier, in-12, Paris, 1690, et le second, 7 in-12, Paris, 1698. Michel Mauduit publia une Analyse du Nouveau Testament, Paris, 1691-1697. Trotti de la Chétardye avait fait une Explication de /’Apocalypse par l’histoire ecclésiastique, Bourges, 1691. Sur la version de Bouhours, voir t. ii, col. 1091. Simon Marotte (de Muis) annota le Psautier, Paris, 1691, et le Pentateuque,

2 in-8°, 1701. Ellies Dupin a publié, en tête de sa Bibliothèque des auteurs ecclésiastiques, une Dissertation préliminaire ou Prolégomènes sur la Bible,

3 vol., 1699 ; le Liber Psalmorum cum nolis, 1691 ; Le livre des Psaumes traduit sur l’hébreu, 1691 ; des Nolæ in Penlateuchum, 1701 ; des Dissertations historiques, chronologiques et critiques sur la Bible (la Genèse seulement), 1711, une Analyse de l’Apocalypse, 1714.

Palrologie.

Les éditions des Pères se multiplient.

Tous les savants rivalisent de zèle sur ce domaine des sciences sacrées. Les travaux des bénédictins, surtout de la congrégation de Saint-Maur, ont été indiqués déjà, t. ii, col. 614-615. Le jésuite Henri de Sommai édite les Confessions de saint Augustin, Douai, 1608 ; Charles de Villiers, les œuvres de Fulbert de Chartres, Paris, 1608, et Jean Picard, celles de saint Anselme, Cologne, 1612. Sur les éditions de Fronton du Duc, voir son article. Gabriel de l’Aubespinc édite et annote saint Optât de Milèvc, Paris, 1631. André de Chesne publie les œuvres d’Abélard

(1616) et d’Alcuin (1617) ; Petau, celles de Synésius (1612, 1631, 1633) et de saint Épiphane, 2 in-fol., Paris, 1622. 1. es écrits des Pères, publiés par Sirmond, ont été réunis pour la plupart, 5 in-fol., Paris, 1696. Pour le détail, voir son article. Il a édité les œuvres de Théodoret, 4 in-fol., Paris, 1642, et d’Hincmar de Reims, 2 in-fol., Paris, 161.", . Jean Aubert, chanoine de Lyon, est l’éditeur de saint Cyrille d’Alexandrie, 7 in-fol., Paris, 1638 ; Nicolas Rigault, celui de Tcrtullien, 1634, de Minucius Félix, 1643, de saint Cyprien, 1649, et de Commodien, Toul, 1650. Le capucin Georges d’Amiens annota Tertullien : Tertullianus redivivus, 3 in-fol., Paris, 1646, 1648, 1650. Charles Poulain, jésuite, réédita saint Optât de Milève, in-fol, Paris, 1631. Claude Ménard mit au jour pour la première fois les deux premiers livres

(1617) de l’Opua imperfectum contra Julianum de saint Augustin. Jérôme Vignier publia l’ouvrage entier, 2 in-fol., Paris, 16.51. J.-B. Souchet annota h oeuvres d’Yves de Chartres, que Jean Fronteau édita. Paris, 1617. Gilbert Mauguin recueillit : Vclcrum auctorum qui i teeculo de prédestinations et gratin scripserunt opéra et fragmenta, 2 in-l°, Paris, 1650. Henri de Valois édita V Histoire ecclésiastique d’Eu sèbe de Césarée avec la Vit de Constantin, Paris,

1659 ; 1rs histoires de Socrate et de Sozomènc, 166, 8 ;

celles de Théodoret, d’Évagre, de Phllostorge et de

Théodore le Lecteur, 1 < > T : ï. Bertrand Tissier forma La

Bibliotheca Patrum ctsterclenstum, 4 Ln-toL, Bonne-Fontaine, 1660-1669. Laurent Bertrand exposa la Theologla speculattua de saint Bernard, i in- 1°, if>7. r. Philippe Despoid disposa chronologiquement la Bibliotheca maxima vclcrum Patrum, 27 in foi., i yon, ii, 77 s(|. L’augastln