677 FRANCE. PUBLICATIONS CATHOLIQUES SUR LES SCIENCES SACRÉES 078
cile et assurée pour convertir ceux qui sont séparés de l’Église, Paris, 1651, 1657 ; il avait publié : Les principaux poinls de la foi de l’Église catholique défendus (contre les ministres de Charenton), Poitiers, 1617. Le capucin Hyacinthe Kerver édita un Dictionarium prsecipuorum S. Scripluræ locorum pro omnibus fldei calholicae romanse aposlolicæ articulis intelligendis, in-4°, Paris, 1644, et des Conlroversiæ, 3 in-4°, Paris, 1646.
De nombreux controversistes s’exerçaient sur des sujets particuliers. Jacques Isnard publiait contre le pasteur calviniste de Vinay La défense de l’infaillibilité du Saint-Siège, Tournon, 1622. Etienne Moquet, jésuite, relevait les discussions des protestants entre eux : La guerre minislrale, Poitiers, 1619 ; L’examen et censures des Bibles et de la confession de foy des Églises prétendues réformées de France, Poitiers, 1617, dont il fit un Abrégé, Bordeaux, 1624. Bernard Galtier publia L’Apocalypse de la Réformation, Poitiers, 1620. Jean Gaulchier avait fait L’anatomie du calvinisme, Lyon, 1614, 1621. Jean Arnoux avait composé contre les ministres de Charenton La confession de foy de MM. les ministres convaincue de nullité par leur propre Bible, Paris, 1617. Jacques Corbin fit la Preuve du nom de la messe et de son antiquité par l’Écriture et les Pères des premiers siècles de l’Église, Taris, 1620. Georges Froyer releva Les fausselez d’un cavalier de la religion prétendue réformée, Paris, 1617. François Garasse donnait Elixir calvinislicum, Charenton, 1615 ; La somme théologique des vérités capitales de la religion cliresticnnc, in-fol., Paris, 1625. Alexandre Regourd publia Démonstrations catholiques, Paris, 1630 ; Les ministres combattant la passion d( Jésus et l’efficace d’icellc, Béziers, 1626. Pierre Biard vérifiait par le témoignage des Pères, contre le calviaiste Martinet, L’autorité de Notre Père le pape, Lyon, 1611). Sur le dominicain Coeffcteau, voir t. iii, col. 2682711. et sur le carme Daniel de Saint-Sever, t. iv, col. 106. Irénéc d’Avallon, un autre carme, publia des Controverses contre les calvinistes, huguenots et anabaptistes, 3 in-4°, Lyon, 1626. Jean Boucher, (). M., composa Le triomphe de la religion chrétienne, In-fol., Paris, 1628, où il résout 366 questions sur la foi el l’Ivcriture, et Jacques Marcel, Le triomphe de la fm rniholique, Avignon, 1637. Jean Jobert de Barraut releva les Erreurs et faussetés remarquables du livre de du Moulin : Bouclier de la foi. Le capucin Ange de ii : Calvinismus absque larva, 2 in-8°, Paris, 1627, 1630. Son confrère, le P. Andéole, L’étal rable de l’Église calviniste, in-4°, Lyon, 1639. Un converti, Jean-Louis du Rouvray, dénonçait ominalion du calvinisme, in-4°, Paris, 1650. me Audebert écrivait contre Abbadie Le triomphe la transsubstantiation et sur le purga-Orthez, 1638. Yves de Paris, capucin, traitait /)< potestate romani ponlificis adversus lutheranos, call alios hæreticos, Paris, 1643. Claude le Petit, < » . M., publiait : Universalheologia moralis elpolemica, . 1640. Jean Frontcau établissait au sujet de la Mu — Vuguslini et Calvini, Paris, 1651. i’"ii île Saint Jean composai ! une Instruc lion catholique pour distinguer infailliblement lu vérité du mensonge en matière de relu/ion, in |", Poitiers, 164" onnes de la Sagesse incarnée qui
nnmi h (empli des sept principales vertus de lu lie’outre les hérétiques, in-8°, Poitiers, feuillant Piei rc de Saint Joseph I
orbis de gratia sufficienle…
i indicalus, Paris, 1652. Le jésuite
Champeils déclarai) et prouvai ! d’apré li
Pai i. 1643, 1664. Son
mond de Saint Martin, publiai ! : Lu con "li de foi finir par nui de lu religion pn’li udm, ,
formée défaite par ellc-mesme, in-4°, Montauban, 1658 ; Démonstration à ceux de la religion p. r. touchant leur union avec ceux de l’Église romaine pour servir à faciliter leur conversion, in-4°, ibid., 1658 ; Avis important et salutaire à ceux de la religion p. r. louchant leur distinction des poinls de foi fondamentaux et non fondamentaux qui est le fondement de leur union avec les luthériens, in-4°, ibid., 1660 ; La réformation ou licence extrême que ceux de la religion p. r. prennent tant en ce qui concerne la foy qu’en ce qui regarde les mœurs de la piété clireslienne, in-8°, ibid., 1668 ; Sommaire des controverses décidées par les seuls textes formels et exprès de la Bible, 2e édit., Charenton, 1674 ; La vraye religion en son jour, Montauban, 1667. Honoré Xicquet signalait les falsifications faites par la version genevoise du Nouveau Testament : Le combat de Genève, in-8°, La Flèche, 1621. André Gérard a laissé un Traité de controverses, in-12, Grenoble, 1661. Bernard Meynier publia La sainte liberté des enfants de Dieu el frères de Christ en 150 articles, Lyon, 1655, etc. ; Le véritable Augustin dans ses quatre livres du symbole de la foi aux catéchumènes (contre Troy), in-4°, Toulouse, 1655 ; La sainte eucharistie des catholiques approuvée et la cène des calvinistes condamnée, 2e édit., Paris, 1677 ; Le pape reconnu des luthériens et des prétendus réformez dans leurs livres, Lyon, 1665 ; L’Église romaine reconnue toujours des luthériens et des prétendus réformez pour vraye Église de Jésus-CIvist, 4e édit., Paris, 1680. Philippe Feron publia : L’hérésie chassée de son dernier retranchement. in-4°, Valence, 1652. François Charles donna Les motifs de conversion qui doivent porter les réformés de France à quitter leur religion pour embrasser la catholique, in-12, Saumur, 1668. Louis Dulaurens, qui, en 1625, avait fait, après sa conversion, une Réponse au livre de Pierre du Moulin : Opposition de la parole de Dieu à la doctrine de l’Église romaine, composa plus tard : Dispute touchant le schisme et la séparation que Luther et Calvin ont faite de l’Église romaine, in-fol., Paris, 1655 ; Le triomphe de l’Église romaine contre ceux de la religion prétendue réformée, in-12, Paris, 1667. Un autre converti, Théophile Brachet de la Milletiére, décrivit L’état véritable des différends de la religion entre les catholiques et les protestants, Paris, 1657. Jacques de Coras, converti lui aussi, défendit sa foi nouvelle dans plusieurs ouvrages : La face de l’Église primitive en opposition avec celle de lu religion prétendue réformée, Tours, 1650 ; Traité de lu vocation des ministres, Paris, 1661 ; La vérité de la créance et de lu discipline de l’Église, Le Mans. 1674. Plusieurs autres convertis. Claude de la Pane. Alexandre Yidel. Laurent de la Borde, rendirent compte des motifs de leur conversion. Théophile Rosse ! recueillit I. es lémoi gnuges des protestants en faveur île lu religion catholique, 1671. Isaac de la
Peyrère écrivil des Lettres au comte de la Suze pour
l’obliger par raison a se faire catholique, 2 in-12, 1661, 1662. Jean de Chauniont forma La chaîne de diamans, Paris, 1684, chaîne des textes des Pères sur les paroles : Ceci est mon corps.
La seconde moitié du wir siècle fui marquée en France par de nombreuses controverses avec les caluisles. Sur Bossuet controvci sistc. voir t. n. col. 1054-1055, 1058-loc.i. 1066 1069, 1080-1082, el sur Fénelon t. v, col. 2138-21 10, 2162 2163. D’autres controversistes moins célèbres ne manquaient pas. , l. Lefèvre écril : Motifs Invincibles pour convaincre
nui de lu relit/ion pi étendue réformée OÙ l’un Iruile en détail les prmeipides questions de eon/rorerse. Paris,
1682 ; Nouvelle conférence avec un ministre de la pré
tendue religion réformée. Paris, 1685 ; Instructions pour confirmer les nouveau ! convertis dont la foy de l’Église, Paris, 1686. Louis l’en and (eniposa un traite
de VÉglise contrt la hérétiques et principalement contre
