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f.ILBERT DE LA POR RÉ E — GILLES DE ROME


Boèce, Bâle, 1570, et P. L., t. lxiv, col. 1255-1300, 13011310, 1313-1331, 1353-1412 ; le prologue de ce Commentaire dans le ms. latin 18094 de la Bibliothèque nationale de Paris, en partie par B. Hauréau, Notices et extraits de quelques manuscrits latins de la Bibliothèque nationale, Paris, 1893, t. vii, p. 19-21, et en entier par M. Grabmann, Die Geschichte der scolatischen Méthode, t. H, p. 417-419, note ; le Liber sex principiorum souvent, cl. Berthaud, Gilbert de la Porrée, p. 10, et finalement P. L., t. clxxxviii, col. 12571270 (les éditions antérieures à 1496 offrent un texte conforme a celui des manuscrits ; l'édition de Venise, en 1496, substitua au rude latin de l’original une sorte de paraphrase en latin élégant, due à l’humaniste Ermolao Barbaro ; c’est le texte qui se lit dans la Patrologie latine) ; les, Sermones super Canticum eanticorum, Strasbourg, 1497 ; le Commentaire sur l’Apocalypse, Paris, 1512 (cf. des extraits dans le prologue des Po^tillæ de Nicolas de Lire sur l’Apocalypse) ; la letlre à l’abbé de Saint-Florent, P. L., t. clxxxviit, col. 1255-1258 ; une lettre à Bernard de Chartres, par L. Merlet, Lettres d’Yves de Chartres et d’autres personnages de son temps, dans la Bibliothèque de l'École des chartes, 4e série, Paris, 1855, t. I, p. 461 des fragments du Commentaire sur saint Paul par R.-M. Martin, dans la Reuue d’histoire ecclésiastique, Louvain, 1912, t. xiii, p. 677-683, notes.

II. Principales sources.

S. Bernard, In Cant., serm. lxxx, n. 8-9, P. L., t. clxxxiii, col. 1170-1171 ; Geoffroy d’Auxerre, moine de Clairvaux et secrétaire de saint Bernard, Sancli Bernardi vita prima, 1. III, c. v, n. 15 ; Episl. ad Albinum cardinalem et episcopum Albancnscm de condemnatione errorum Gilberli Porretani (cette lettre et un certain nombre de textes relatifs aux conciles de Paris et de Reims se lisent dans Labbe, Concilia, Paris, 1671, t. x, p. 1105-1108, 1113-1128) ; Libellus contra capitula Gilberli, P. L., t. clxxxv, col. 312, 587-596, 595-618 ; Othon de Freising, Gesta L’riderici imperatoris, 1. I, c. l-lxi, Monumenta Germanise hislorica. Scriptores, Hanovre, 1868, t. xx. p. 379-384 ; Historia poniificalis, Monumenta Germaniæ historica, t. xx, p. 522-527 ; des extraits de Gautier de SaintVictor, Contra quatuor labyrinthos Francia', P. L., t. cxcix, col. 1129-1172 ; le 1. II dans B. Geyer, Die Sententiæ divinilatis, p. 175*-199* ; les SententUc divinitatis, publiées par B. Geyer, dans les Beiiràge zur Geschichte der Philosophie des Miltelallers, Munster, 1909, t. vu b-c ; des fragments du Liber de vera philosophia, dans P. Fournier, Études sur Joachim de Flore et ses doctrines, Paris, 1909, p. 59-77 ; la fin du prologue du Commentaire de Nicolas d’Amiens sur le Commentaire de Boéce par Gilbert, publié par M. Grabmann, op. cit., p. 433-434, note.

III. Travaux.

IL Ritter, Geschichte der Philosophie,

Hambourg, 1844, t. iii, p. 437-474 ; B. Hauréau, Histoire de ta philosophie scolastique, 2e édit., Paris, 1872, t. i, p. 447478 ; IL Beuter, Geschichte der religiôsen Aufkldrung im Mittelaller, Berlin, 1877, t. ii, p. 11-12, 309-311 ; J. Bach, Die Dogmengeschichle des M ittelalters vom christoloqischen Standpunkte, Vienne, 1875, t. ii, p. 133-168, 457-460 ; IL Usener, Gislebert de la Porrée, dans le Jahrbuch fur prolestantische Théologie, Leipzig, 1879, t. v, p. 183-192 ; J.Schwane, Dogmengeschichte der mitlleren Zeit, Fribourg-en-Brisgau, 1882, p. 122-124 ; trad. A. Degert, Paris, 1903, t. iv, p. 190193 ; R.-L. Poole, Illustrations of the history of mediœval thoughl in theology and ecclesiaslical politics, Londres, 1884 ; Braunmùller, Kirchenlcxikon, 2e édit., Fribourg-en-Brisgau, 1888, t. v, p. 599-601 ; Auber, Histoire générale, civile, religieuse et littéraire du Poitou, Poitiers. 1891, t. viii, p. 219220, 225, 237-238, 242-246, 272-274 ; T. de Régnon, Études de théologie positive sur la Trm « é, Paris, 1892, t. ii, p. 87-108 ; Berthaud, Gilbert de laPorrée, évéque de Poitiers, et sa philosophie (1070-1 154), Poitiers, 1892 ; cf. B. Hauréau, Journal des savants, Paris, 1894, p. 752-760 ; P. Féret, La faculté de théologie de Paris et ses docteurs les plus célèbres. Moyen âge, Paris, 1894, 1. 1, p. 15$1-$264 ; A. Glerval, Les écoles de Chartres au moyen âge du ' au XVIe siècle, Chartres, 1895, p. 163-169, 185-188, 261-264 ; E. Vacandard. Viedesaint Bernard, Paris, 1895, t. ii, p. 328-343 ; R. Schmid, Realeneyklopàdie, 3e édit., Leipzig, 1899, t. vi, p. 665-667 ; Ueberweg-Heinze, Grundriss der Geschichte der Philosophie der patristischen und scholastischen Zeit, 9° édit., Berlin, 1905, p. 213-214, 218-219 ; M. de Wulff, Histoire de la philosophie médiévale. 2 P édit., Louvain, 1905, p. 204-207, 216-217 ; P. Fournier, Études sur Joachim de Flore et ses doctrines, Paris, 1909 ; B. Geyer, Die Sententin' divinitatis, p. 48-53 ; T. Heitz, Essai historique sur les rapports entre la philosophie et la foi, de Bérenger de Tours à saint-Thomas d’Aquin, Paris, 1909, p. 36-41 ; Dehove, Qui prœcipui fuerint labente XII sœculo anie introductam Arabum

philosophiam lemperali realismi anlecessores, Paris, 1909, p. 90-104 ; M. Grabmann, Geschichte der scholastischen Méthode, Fribourg-en-Brisgau, 1911, t. ii, p. 408-438 ; R.-M. Martin, Le péché originel d’après Gilbert de la Porrée (j- 1154) et son école, dans la Revue d’histoire ecclésiastique, Louvain, 1912, t. xiii, p. 674-691 ; Hefele, Histoire des conciles, trad. Leclercq, Paris, 1912, t. v, p. 812-817, 832-838 ; J. de Ghellinck, Le mouvement théologique du XIIe siècle. Études, recherches et documents, Paris, 1914 p. 108-109, 159-163.

F. Vernet. 1. GILLES (de son nom de religion) RICHARD, carme belge, du couvent de Gand, docteur en théologie et lecteur apostolique a la Sapience, a laissé plusieurs traités imprimés à Venise en 1540 : De romano ponlifice, discours prononcé en présence du pape Paul III et de la cour pontificale ; De regno Clwisii ; De gloria Hierosohjmæ ; De dignitule hominis ; De ccclesiaslica tinione ; De dignitate sacerdotali ; De divinæ vocis virtute ; De sapienlia spirilus ; De insernlabilibus Dei viis ; De fœcunda Ecclesiæ slerililate.

Cosme de Villiers, Bibliotheca carmelilana, Orléans, 1752, t. i, col. 9-10 ; Le Mire, Bibliotheca ecclesiaslica, Anvers, 1649, part. II, p. 36 ; Richard et Giraud, Bibliothèque sacrée, Paris, 1825, L xxi, p. 92 ; Hurter, Nomenclatoi ; 1906, t. ii, col. 1225-1226.

P. Servais.

    1. GILLES DE CESARO##


2. GILLES DE CESARO, ainsi nommé du nom de son pays près de Messine, mineur conventuel, très versé dans la connaissance de l’histoire ecclésiastique et de la patristique, fut de longues années missionaire en Roumanie. Les manœuvres des grecs réussirent à le faire rappeler en Italie et il était à Venise en 1678 s’occupant de la publication de son dernier ouvrage. On possède de lui : Controversise Marcephesislarum hserclicorum cum orthodoxa Ecclesia, ac nonnullorum domesliconun cum aposlalica missione, opus in quo hæreses, errorcs et novitates omnes a Marccphnsistis et Photianis olim et novilcr inventa ; contra latinos refclluntur, in-4°, Messine, 1C64 ; la seconde partie de cet ouvrage est consacrée à la mission de Roumanie et à sa nécessité ; Casuumconscicnlixbrcvissimaacoriginalis expositio, in-4°, Venise, 1678 ; Apologise in Catalalinon Nalhanaclis Xhichse Alheniensis in quibus 53 propositiones hærelicales vel erroneæ ad hominem con/utunliir, in-4°, Venise, 1678. Cet ouvrage, imprimé sur trois colonnes, en grec, en latin et en italien, avait été composé dès 1660 contre un certain Xhica, venu à Rome en compagnie d’un évêque grec.

Mongitore, Bibliotheca Sicida, Palerme, 1707, t. i, p. 3 ; Franchini, Bibliosofiae memorie di scriltori conventuali, Modène, 1693, p. 162 ; Sbaralea, Supplementum et castigatio ad scriptores ord. minorum, Rome, 1806.

P. Edouard d’Alençon.

    1. GILLES DE ROME##


3. GILLES DE ROME, plus connu peut-être sous son nom latin JEgidius Romanus, de l’ordre des frères ermites de Saint-Augustin, ordinairement appelés, en France les grands augustins, mort archevêque de Bourges, fut sans nul doute, tant à cause de la profondeur de son esprit que de l’abondance de ses ouvrages, l’un des plus célèbres disciples de saint Thomas d’Aquin A la fin du xiiie et au commencement du xive siècle. Mais sa renommée même ayant offert un aliment facile à la fantaisie des chroniqueurs, l’on doit constater avec regret que, jusqu'à ces derniers temps, la plupart des données biographiques qui le concernent, en particulier celles qui ont trait à sa jeunesse, sont restées enveloppées de doute et ont même donné prise à de véritables contradictions. Dans le but de remettre les choses au point, pour autant que nous le permet l'état actuel des recherches critiques, nous nous servirons principalement d’une étude du P. Mattioli, augustin, appuyée elle-même en grande partie sur la notice de notre auteur insérée au t. xxx de l’Histoire littéraire de la France. — I. Vie. II. Ouvrages.