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GÉORGIE — GERBERON


grandes guerres et victoires obtenues par le roij de Perse, Chah Abbas, Rouen, 1646 ; F. de Gubernalis, Orbis seraphicus. De missionibus inter infidèles, Rome, 1089 ; Henrion, Histoire générale des missions catholiques, 2 vol., Paris, 18-12 ; J. Juvencus, Historia Societatis Jesu, Rome, 1710, t. xvii ; A. Lamberti, Relazione délia Colchide, Naples, 1654 ; Sacra istoria dei Colchi (Colchida sacra), Naples, 1675 ; E. L : glois, Les registres de Nicolas IV, Paris, 1893, t. i ; Marcellino da Civezza, Storia univcrsale délie missioni jrancescane, Il vol., Rome, 1857 ; Potthast, Regesta pontiflcum romanorum, 2 vol., Rerlin, 1873 ; Pressuli, Regesla Honorii papte III, Rome, 1895 ; Raphaël du Mans, Estât de la Perse, Paris, 1890 ; Rocco da Cesinale, Storia délie missioni dei cappuccini, Rome, 1878, t. ni ; Rottiers, Itinéraire de Ti/lis à Constantinople, Bruxelles, 1829 ; Rubruquis, Voyage en Tartarie, dans Bergeron, Relations des voyages en Tartarie, Paris, 1054 ; Ch. de Saint-Vincent, L’année dominicaine, Paris, 1702 ; H. Sbaralea, Bullariiim franciscanornm, Rome, 1749, t. i, ii, iv ; J. Silos, Historia clericorum regulariurn, 3 vol., Rome, 1655 ; P. délia Valle, Viaggi, 3 vol., Bologne, 1677 ; Annales de la Propagation de la foi, Lyon, t. xvii, Mémoires du Levant, Lettres édifiantes et curieuses écrites des Missions étrangères, Paris, 1780. On trouvera aussi de multiples renseignements aux Archives de la Propagande, lettres, rapports, décisions, etc. V. Langue et littérature.

R. von Arich, Ist die

JEhnlichkeit des glugolitisehen mit dem grusinisclien Alphabet Zufall ? Leipzig, 1895 ; A. Baumstark, Die christlichen Literaluren des Orients, Leipzig, 1911, t. n ; Khakhanoff ou Khakhanachvili, Aperçu géographique et abrégé de l’histoire et de la littérature géorgiennes, Paris, 1900 ; Histoire de la littérature géorgienne (en géorgien), Titlis, 1904 ; Chota Roustavéli, La peau de léopard (en géorgien) ; trad. allemande par Leist, Der Mann in Tigerelle, Leipzig, 1880 ; trad. franc, par Achas Borin, La peau de léopard, Paris, 1885 ; A. Trombetti, L’unità d’origine dcl linguaggio, Bologne, 1905.

R. Janin.

    1. GERARD André##


1. GERARD André, jésuite français, né à Gap, le 30 mars 1608, admis au noviciat de la Compagnie de Jésus le 26 septembre 1626, professa les humanités et la rhétorique au collège de Dôle, la philosophie a Aix, puis l'Écriture sainte, devint recteur des collèges d’Arles et d’Embrun, tout en se livrant au ministère de la prédication et en s’occupant avec ardeur de controverses avec les protestants. Appelé à Rome comme secrétaire du P. général pour les provinces de France, il mourut dans cette ville le 26 décembre 1686. On a de lui un Traité de controverses où il est démontré par les propres principes de la religion prétendue qu’elle n’est pas la bonne, Grenoble, 1661. En outre, un résumé de son enseignement scripturaire : Medulla omnium Epislolarum S. Pauli et Epislolarum eanonicarum sanelorum ad varias ratiocin.ation.es contracta, Lyon, 1672. Cf. Sommervogel, Bibliothèque de la C'° de Jésus, t. iii, eol. 1342 sq. ; Hurter, Nomenclator, 3e édit., t. iii, col. 58,

P. Bernard.

    1. GÉRARD DE BOLOGNE##


2. GÉRARD DE BOLOGNE, carme italien, docteur et professeur de Paris, se signala par sa piété, son érudition et son éloquence. Appelé par les voix unanimes de ses confrères à la charge de général de son ordre, il s’employa, pendant les 20 ou 21 années qu’il l’occupa, à promouvoir parmi les siens l’amour des études sacrées. Il mourut à Avignon, le 17 avril 1318, sans avoir pu achever son vaste ouvrage : Summa theologiæ notabilis.il laissait manuscrites les leçons qu’il avait données à Paris : Quæstiones variée, et Quodlibeta varia. Grâce aux soins du canne Léonard Priulo, nous avons de lui : In libros IV Sententiarum commentaria, in-fol., Venise, 1622. Quoique fidèle à saint Thomas dans l’ensemble de son enseignement, l’auteur s’en écarte cependant quelque peu et se rapproche plutôt de Duns Scot dans la question des universaux.

J. Trisse, Catalogus priorum generalium ord. carmel., dans Archiv fiir Literatur und Kirclicngeschiclite, t. v, p. 379 ; Raphaël de Saint-Joseph, Prolegomena in S. iheologiam, Gand, 1882, p. 80 ; Cosme de Villiers, Bibliotheca carmelilana, Orléans, 1752, t. i, col. 548-550 ; Richard et Giraud,

Bibliothèque sacrée, Paris, 1824, t. xii, p. 49 ; Daniel de la Vierge-Marie, Spéculum carmelilanum, Anvers, 1680, t. i, P^ 134 ; Petrus-Lucius, Carmelitana bibliotheca, Florence, 1593, fol. 31 ; Hurter, Nomenclator, 1906, t. i, col. 487-488.

P. Servais. GERBAIS Jean, théologien, né vers 1629 à Rupois dans le diocèse de Reims, mort à Paris le 14 avril 1699. Il se fit recevoir en 1661 docteur en théologie de la maison de Sorbonne et l’année suivante fut nommé professeur d'éloquence au collège royal. L’Assemblée du clergé le choisit pour réunir et publier les règlements portés précédemment sur les réguliers. L’ouvrage parut avec les commentaires de François Hallier sous le titre : Ordinationes universi clcri gallicani circa rcgularcs conditoe primum in comitiis gencralibus anno 162Ô. Renovatæ et promulgalæ in comitiis anni 1645 : cum eommentariis Francisci Hallier, in-4o, Paris, 1665. Jean Gerbais publia en outre : Disscrlalio de causis majoribus ad capul concordalorum de causis, cum appendice quatuor monumenlorum quibus Ecclesiæ gallicanx liberlas in relinenda antiqua episcopalium judiciorum forma confirmatur, in-4o, Paris, 1679 : cette dissertation fut condamnée par Innocent XI dans un bref du 18 décembre 1680 ; sur l’ordre de l’Assemblée du clergé, Jean Gerbais corrigea son travail qui parut à nouveau à Lyon en 1685 et à Paris en 1690 ; Traité pacifique du pouvoir de l'Église et des princes sur les empêchements du mariage avec la pratique des empêchements qui subsistent aujourd’hui, in-4o, Paris, 1690 ; Lettre d’un docteur de Sorbonne à une personne de qualité au sujet de la comédie, in-12, Paris, 1694 ; Trois lettres d’un docteur de Sorbonne à un bénédictin de la congrégation de Saint-Maur touchant le pécule des religieux faits curés ou évoques, in-12, Paris, 1695 : cet écrit fut nus à l’index le 21 mars 1704 ; Lettre d’un docteur de Sorbonne à une dame de qualité touchant les dorures des habits des femmes, in-12, Paris, 1696 ; Traité du célèbre Panorine (Nicolas Tudeschi) touchant le concile de Basle mis en français, in-8o, Paris, 1697, ouvrage condamné par l’Inquisition en 1699 ; Lettre de l'Église de Liège au sujet d’un bref de Pascal II mis en français, in-8o, Paris, 1097.

Nicéron, Mémoires pour servir à l’histoire des hommes illustres, t. xiv, p. 130 ; Moréri, Dictionnaire historique, 1759, t. v 6, p. 164 ; Journal des savants, 19 février 1691, p. 89 ; 28 mai 1696, p. 385 ; Acta eriiditorum Lipsice. Supplementum, 1692, t. i, p. 57, 625 ; Dr. Joh. Fr. von Schulte, Die Geschiehte der Quellen und Literatur des canonischen Rechts, in-8 » , 1880, t. iii, p. 621 ; Féret, La faculté de théologie de Paris et ses docteurs les plus célèbres. Époque moderne, Paris, 1905, t. iv, p. 362-368 ; Hurter, Nomenclator, 1910, t. iv, col. 223, 591.

R. Heurtebize.

    1. GERBERON Gabriel##


GERBERON Gabriel, bénédictin, né le 12 août 1628 à Saint-Calais, dans le diocèse du Mans, mort à l’abbaye de Saint-Denis le 29 mars 1711. Ses études de philosophie chez les Pères de l’Oratoire à Vendôme terminées, et âgé seulement de dix-neuf ans, il fut choisi comme principal du collège de sa ville natale. Il renonça bientôt à cette charge pour aller demander l’habit bénédictin à Saint-Melaine de Rennes où il fit profession le Il novembre 1649. Ordonné prêtre vers l’an 1655, il enseigna la rhétorique, la philosophie et la théologie en divers monastères. A la suite de plaintes au sujet de son enseignement, et après avoir été sousprieur h Saint-Renoît-sur-Loire, il fut envoyé à l’abbaye de la Couture du Mans, d’où, après être passé dans quelques monastères de Bretagne, il alla à Saint-Germaindes-Prés et s’y employa a l'étude des Pères. Il fit tous ses efforts pour amener les supérieurs de la congrégation de Saint-Maur à faire préparer une nouvelle édition des œuvres de saint Augustin. Malheureusement dom Gerberon se montrait en toutes circonstances l’ardent défenseur