nione Spiritus Sancti electos et redemptos regenerantis, obsignantis et confirmantis, Zurich, 1723-1724 ; Putnoki, De Spiritu Sancto, Brême, 1728 ; Weissenborn, Dissertatio theologica de gratia Spiritus Sancti, Iéna, 1729 ; Walch, De velerum symbolorum in articulo de Spiritu Sancto discrepantia, Iéna, 1730 ; Id., "Ekey75 ; Spiritus Sancti, Iéna, 1733 ; Zeibich, Schediasma theologicum de i Spiritus Sancti, Wittemberg, 1733 ; Lampe, De nomine Spiritus Sancti, dans Dissertationes philologico-theologica, Amsterdam, 1737 ; t. II, p. 101-109 ; Id., De personalitate Spiritus Sancti et elenchus corum qui Spiritum Sanclum personam esse negant, ibid., p. 109-150 ; Id., De deitute Spiritus Sancli, ibid., p. 151-194 ; Id., De apparitionibus Spiritus Sancti, ibid., p. 322-354 ; Pfeiffer, De divinitate Spiritus Sancti, Iéna, 1740 ; Ansaldi, De baptismale in Spiritu Sancto et igni commentarius, Milan, 1752 ; Meene, Die persönliche Fürssprache des hl. Geisles für die Gläubigen, Helmstadt, 1754 ; Becker, Personalitas Spiritus Sancti contra perversam pseudonymi Theodori Klema Scriptura interpretationem, Rostock, 1765 ; Id., An Tellerus, nisi negata vera Spiritus Sancli deitate, de illo adorando, speciale spiritus Sancli mandatum postulare queat, Rostock, 1766 ; Pfeiffer, Nova methodus deitatem Spiritus Sancti absque rationibus probantibus cognoscendi, Erlangen, 1766 ; Strauss, De divinitate Spiritus Sancli, Iéna, 1768 ; Pauli, De opere Spiritus Sancli salutari, Wittemberg, 1781 ; Rosenmuller, Observationes nonnullæ ad historiam dogmatis de Spiritu Suncto pertinentes, Erlangen, 1782 ; Storr, Doctrina de Spiritus Sancti in mentibus nostris efficientia momento suo ponderata, Tubingue, 1788 ; Rink, De Ilizio in mente Christi, Rostock, 1789 ; Steinmetz, Schriftmüssige Betrachtung von der Versiegelung der Gläubigen mit dem hl. Geiste, Œls, 1790 ; Berlin, 1881 ; Francke, Doctrina de operationibus Spiritus Sancli, Kiel, 1810 ; Faber, A practical treatise on the ordinary operations of the Holy Spirit, Londres, 1823 ; Hinton, The work of the Holy Spirit in the conversion, Londres, 1830 ; Staudenmeier, Der Pragmatismus der Geistesgaben oder das Wirken des göttlichen Geistes in Menschen und in der Menschheit, Tubingue, 1835 ; Olboeter, De quæstione cur Spiritus Sanctus hodie in Ecclesia non edat miracula, Berlin, 1836 ; Winslow, The inquirer directed to an experimental and practical view of the work of the Holy Spirit, Londres, 18410 ; Steinler, Verhandeling over de werking van den heiligen Geest, Gravenhage, 1844 ; Kahnis, De Spiritus Sancti persona, Brestau, 1845 ; Pannier, Le témoignage du Saint-Esprit : essai sur l’histoire du dogme dans la théologie réformée, Paris, 1893 ; Ettingen, Das göttliche Noch nicht ; ein Beitrag zur Lehre von hl. Geiste, Erlangen, 1895 ; Klett, Das Wirken des hl. Geisles in den Gläubigen unserer Tage, im Vergleich zu seiner Wirksamkeit in den Gemeinden der Apostel, Barmen, 1895 ; Deutz, Der hl. Geist dogmatisch-asketische Erwägungen über sein Wesen und seine Wirksamkeit in der Kirche und in der Seele der Glaubigen, Dulmen, 1896 ; Schell, Das Problem des Geistes mit besonderer Würdigung des dreieinigen Gottesbegriffs in der biblischen Schöpfungsidee, Wurzbourg, 1898 ; Spurgeon, Goll der hl. Geist nach seinem Wesen und Wirken dargestellt, Cassel, 1900 ; Stosch, Die Wirksamkeit des hl. Geistes in der apostolischen Zeit und in der Gegenwart, Gutersloh, 1900 ; Bohn, Die Lehre vom hl. Geist, Berlin, 1908 ; Caccia, La divina personalita dello Spirito Santo specialmente da 1 Cor., 11, 6-16, dans Scuola cattolica, Milan, 1911, t. xx, p. 66-73, 183-191, 321-333, 483-490 ; t. XXI, p. 170-180, 532-540.
A. PALMIERI.
ESQUINÈTES (ESQUINITES). Partisans du
montaniste Aeschine. D’après le pseudo-Tertullien,
Præscr., 52, P. L., t. II, col. 72, une scission s'était
opérée, dès les débuts, parmi les disciples de Montan,
Tous, il est vrai, s’accordaient à dire que les apôtres
avaient en reçu le Saint-Esprit, mais non le Paraclet,
et que le Paraclet, parlant par la bouche de Montan,
avait enseigné plus et mieux que le Christ dans
l'Évangile ; mais les uns s'étaient ralliés à Proclus,
tandis que les autres avaient suivi Aeschine. En quoi
differaient-ils ? C’est ce que ne dit pas le pseudoTertullien, mais c’est ce qui ressort de la controverse
trinitaire qui éclata à la fin du 1e siècle et au
commencement du 11. Les uns, à l’exemple de Montan
lui-même, que saint Épiphane, Hær., XLVIII, 1, P.G.,
t. XLI, col. 836, saint Philastrius, Ilær., 12, P. L..,
t. XII, col. 1665, et Théodoret, Hærel. fab., III, 2. P. G.,
t. LXXXIII, col. 401, reconnaissent indemne d’erreur
relativement à la Trinité, professaient avec Proclus
l’enseignement de l'Église sur l’existence des trois
personnes divines ; les autres, avec Aeschine, vraisemblablement
à la suite de l'Épigone des Philosophoumena
et du Praxéas pris à parti par Tertullien, si tant est
que ce soient là deux hommes distincts, car De Rossi,
Bollet. di arch. crist., 1866, p. 69 ; Renan, Marc-Aurèle,
p. 230, et Mgr Duchesne, Hist. eccl. (lith.), 1886, p. 261,
n’y voient qu’un seul et même personnage, se prononcèrent
pour ce qu’on appelait la monarchie, c’est-àdire en faveur de l’unité de Dieu, mais au détriment
de ce que Tertullien appelait l'économic, c’est-à-dire
de la distinction des personnes divines, ce qui était
déjà le modalisme qu’allait professer Sabellius. Entre
le Père, le Verbe et le Saint-Esprit, ils n’admettaient
qu’une simple distinction nominale ; car, pour les
esquinètes, c'était le même être divin qui s'était
manifesté comme Père dans l’Ancien Testament, comme
Fils en Jésus-Christ, et comme Saint-Esprit dans les
effusions merveilleuses de l’alliance nouvelle ou dans
la personne de Montan.
Il est à remarquer que ni saint Épiphane, ni saint Philastrius, pas plus du reste que l’auteur des Philosophoumena, Tertullien et Eusèbe, avant eux, ne parlent des esquinètes comme d’une hérésie à part. Saint Pacien, en tout cas, a tort de ranger Praxéas parmi les maîtres des cataphrygiens, car il ne fut pas montaniste, mais il dut exercer une certaine influence sur le montaniste Aeschine et ses partisans. Saint Basile, à la fin du ive siècle, rejetait le baptême des montanistes, tout en remarquant qu’ils n'étaient hérétiques sur le dogme trinitaire qu'à raison de leurs blasphèmes contre le Saint-Esprit. Epist., CLXXXVIII, can. 1, P. G., t. XXXII, col. 665.
Théodoret, au siécle suivant, précise que quelquesuns d’entre eux, qu’il ne désigne point par un nom particulier, mais qui n'étaient autres que les esquinètes, étaient tombés dans l’erreur de Sabellius, parce qu’ils niaient l’existence des trois hypostases divines simultanées et affirmaient que le Père, le Fils et le Saint Esprit n'étaient que trois noms différents d’une seule et même personne divine. Hærct. fub., 111, 2, P. G., t. LXXXIII, col. 401. A vrai dire, les esquinètes partagèrent l’erreur de Praxéas et furent ainsi les avantcoureurs des sabelliens. Pendant les discussions du IVe siècle, on attribua leur erreur aux montanistes en général sans autre précision, et c’est ce qui explique ce qu’affirment Socrate, H. E., 1. 23, et Sozomène, H. E., 11, 18, P. G., t. LXVII. col. 114, 980, que les ariens aient pu accuser les défenseurs du consubstantiel de suivre les dogmes de Montan et de Sabellius. Quant au silence des auteurs sur la secte des esquinètes proprement dits, il s’explique soit par le peu d’importance du rôle qu’ils jouèrent dans le parti montaniste et dans le mouvement modaliste, soit surtout par l’attention qu’on prêta de préférence au montanisme et au sabellianisme en général.
Pseudo-Tertullien. De præscriptionibus, 32, P. L.., t. II, col. 72 ; Tillemont, Mémoires pour servir à l’histoire ecclésiastique des six premiers siècles, Paris, 1701-1709, t. II. p. 445 ; t. I, p. 237 ; Migne, Dictionnaire des hérésies, Paris, 1817, t. 1, col. 677. G. BAREILLE.
1. ESSARTS (Alexis des), théologien janséniste,
né à Paris en 1687, mort dans cette ville le 12 mai
1774. Il appartenait à une famille fort zélée pour la
défense des doctrines jansénistes. Tous ses frères
embrassèrent l'état ecclésiastique : mais Alexis seul
consentit à recevoir le sacerdoce. Leur maison était
ouverte à tous les réfugiés de la province et là se
tenaient les réunions des chefs du parti. Alexis des