Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 5.2.djvu/551

Cette page n’a pas encore été corrigée

2401

FILS DE DIEU

IrM, î '1 '^"'"^"^ '^' P'"^ "^ P'"s à cette interprétation évidente. Voir F. Prat. op. cit., t. ii, p. 184180. — c. Elle est encore de saint Paul cette magnifique expression Act., XX, 28, « pour paître l'Église

vor F. Prat, op. a/., t. ii, p. 193-194 : Westcott Seecl readings, p. 98-100 ; la leçon « Église de Sieu : est de beaucoup la plus probable ; en tout cas, comme la observé J. Lebreton, op. cit., p. 280, „. 2, la leçon

vntnr-, " ^^'g"^"'- » ^^l’t théologiquement équivalente a la première. Cf. Heb., i, S, 9 -_ w Pnfin SI Jésus est Dieu le vrai Dieu du monothéisme absolu' 1 co, t être créateur : saint Paul voit la conclusion inéluctable et attire Taltention sur elle, ali-s ù Îv ° t lu. on considérait surtout le rôle moral et religieux du Christ ; d’ailleurs, chez l’apôtre lui-même, le rôle cosmolog, que du Christ n’est que secondaire „ il ne se demande pas d’où vient le monde (coi^me leî Alexandrins), mais ce qu’est le Christ, pour l’oppo e aux intermédiaires angéliques des ColossiensT Lebreton, op. CL, p. 304-308. Saint Paul décrit même ce rôle cosmologique comme d’après un moule Slèle aux descriptions de son rôle religieux F Prat

sontlol’i’l'.i’n '"'/' ' P^'-'P-x" textes sont Col., I, 15-20, » en lii, , i, „, j., ; ^ ^ ^^

dans les deux et sur.la terre, le^ choses visibles'

pour lui, eiç otjrov, et tout subsiste en lui, » et I Cor I viii, 6, „ par qui toutes choses existent ; » la formule « en ui » est de l’exemplarisme chrétien (cf. E^h ' ir, 10), non pas neo-platonicien, lequel est en dehors de la pensée de l’apôtre ; celle „ par lui » ne dés Ze I

Phlir^'r^r""'."*'"^*' subordonnée comme h ' r i « , %c^ c/^f^ô^m, 125-127, édit. Mangey, t i p. 161-162 ; Leg.al/eg., iii, 96, t. i, p. 106 mais un : aspect de la causalité en général (cf^ Rom., x i, 36 i Heb II, 10, qui l’appliquent au Père) ou, par con- ' traste avec ê^, une causalité dérivée, ce qui n^ veut pas dire subordonnée. Sur la divinité du Christ cf encore Rom I, 3-4 ; I Cor., x, 4,, . le rocher, ' ou Jehovah, c'était le Christ ; Gal., i, 1, etc, et les for "9" 20?'""- ^ "" ' "P- " ' ". P 2I8-22Î

b) CommentJésus est-il Dieiû -^ a. D’alwrd parce quil a la nature divine ou la divinité. Saint Paul attire l’attention sur cette nature, distincte ei quek me manière de sa personnalité dans deux textesTm^^ tants. — a. Col., H, 9, en lui habite (xaro.xec, d’une açon permanente) ii, ..ô, rÀ ;, p, .„, a r-^ ; 6, 0.,, . ' absolument toute la divinité, non la divinité âuaî té abstraite du divin (Os : or, c), mais la divin té réa é substantielle, nature divine, ., ., ar..J coVoïïe Joa., I, 14. Voir F. Pral, op. cit, t Il n ' « n oqi t ; I, P, 410-411 ; Lightfoot, 5I. Pa : ^- : hpisSTL Colossians, Londres, 1904. - p. Phii., ^ Q_n t plus beau texte christologique de saint Paul -t 'v ^.opep-, ûs.u _ U7rapx<^v o^- ;.à(> ; rn|..bv -ôy^aaro rô slvac W

texle"a été"psr """'?"'. ^" ^"^^"^ ^ « --- Ce V^r p D ; ^""'^ ^^^' ^^"té dans les détails Voir F Prat, op. cit., t. r, p. 438-451 (étude exégétiaue et patnstique) ; Lightfoot, .St. Paiifs Episltl ta Z Phdippians, Londres, 1903, p. 110-115 127 138 G.fYord, The incarnation, a’studyof Phii fsfi' Londres, 1897 ; J. Labourt, Notes d-Légése’s !  !  ; Ph]}.', k-^di' ^"' '-' ^'"'"'^ biblique, 1898, p. 412-415 553-563 ; en particulier sur âo7ray, .o :, L. Saint-Paul A’o^e, dans la Revue biblique, 1911, p. 550 553 et J. Lebreton, op. eit., p. 322-324 ; Ad' Aies dan Rechcrehes de scienee religieuse, 1910, t.i, p 260-269 humh. : ", '^ """' ^" P » ^^^-"^ ^^t ceiu^cT Soyez

prTseit d" ^^""^° ^" ^'^"^^ « y^' ^"bsistait (présent de permanence, mal traduit par la Vulgate

2402

DICT. DE THÉOI, CATIIOL,

. tomié rtWH, ""°"'° " ™ »  » t™nt l’opposiUoi,

i.. « » ; "u, ; 'j, it', ; ° ;  ;, ; s'°7, i"Tr- "'?" commun chez les Pères srec-^ n ! ^?rcyrii.o< ;,

à enlever, sens acÏÏ'luno^iunm^Xr leT^a^t P érext ?Tn^^ ', "^"f ' ^°"^-^ « ' - --- un

588^Ï.naSrtiè ; e^t ?t ; ^^%^"^^'*^^^

fie pas « être é « al „ iv J" f ^" "^ ^'8"'"

pSSett"'?"^^ '^^ '"^^ attS’s^^UrL"

(la nature hnn ? ^ '" P"^"* '^ ^ « ^^^ d’esclave^ hommes son. "'l '"^'"^"^ semblable aux celaTusrm r, ^f ^'"ent humain il s’humilia et

I, ly ; t^al., I, 16' tr 90- T » r 1 c. r^._ iiv-.ui.,

le propre Wls de ofeu, Som ' vrî's’sf ' T'^f Paul insiste là-dessus p’ourTous "mont ?' ; lî S^ deur de l’amour de Dieu qui nous a donné son prone

C ; ^^ I S^c’esTr r' ^°'"T '^ "" dfs^raS

(ou monogène) cTEpî/Tr ?"'"""'^ °" ""'^"'^

au-dessus^ti ;  : Lfttit : s^rs : ^is^?

^P-oTOToxo ; ^i^^ ;, , ; ^, « :. Col., i, 15 cf F pÏÏ ' op.aL, t. ii, p. 196-197 ; J. Lebreton, opc/^p'^^S' ' 304. Mais que peut bien être cette génération et ernelTn qu, donne à Dieu Père un Fils Dieu ?Sai S pTuI n^n c quelle doit être comme la génération dfla a Jes

cS’enISt' Pf '" ^'-"-- hagioïrapl/eï'L ^ irist, en effet, est sagesse de Dieu J Cmt 9 1 ^f

L, ghtfoot, Notes on Epistles of sS k.df’rom^t^blished con^mentaries, Londres, 1904 p 164 1° comme elle le Fils de Dieu est l’image de' D^^eu (îf ;, . c ' „' *' ^'^^ ^'e" 1 invisible, Col i 15- c-t

Sap yii, 26 ; un Fils n’est-il pas d'à Heur nécessaire

SvVefoh '"^ f""' '='^^^-^-'"- --^ ress Sane" de 'inv sfh rr°"'T^"' '.' ^"'^'- ' l’attribution uieu et donc le Fils aussi comme Dieu est invisible clans V^Aff P'"'" " ^ (observation d’Sr gèn '

le Fils image du Père' s’est’i^carn ' et ain "L’enu visible II a manifesté la divinité et son Père resté myisible cf. I Tim., vi, 16 ; Tit., ir. H ;, „ 4 ioa I, 18 ; IJoa., IV, 12 ; nous retrouverons chez es’pères' e’niSS%rï l^r-^ PinvisiSi^'^ ;

^^ ;.n^s^nSei ; r^ïifarLi :  ;  ;

de Dieu ;, 1 ne fait que mieux formuler et expliauer ou expliciter la doctrine déjà constatée a^ant^ri du Fils éternel consubstantiel au Père

c) De même, l'Épître aux Hébreux redit la même doctrine avec les explications de saint Paul poïJsJcs

V. -76