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FERRE — FERRIER (OU FERRER'


revint en Espagne ; il fut prieur du couvent de Salamanque, puis régent des études. Il mourut le 7 mars 1683. On a de lui : Traclatus Iheologici in / » '" parlem S. Thomæ a q. i ad xiv inclusive, -io., Salamanque, 1675, t. aq. XV ad XXVI, ibid., 1676, t. n ; aq. xxviiadcv, ibid., 1C78, t. m ; 2° In /-"i, a q. i ad xix, in-fol., Salamanque, 1679, t. i ; n q. XIX, a. 5, nbi de conscientia ad IXXXIII, ibid., 1681, t. ii ; a q. cix, de gratia Dci, ad rxiit de justificatione, ibid., 1690, t. m (postliuine). Accessil Iractatus de merito ad q. rxiv R. P. M. F. Francisai J’erez a Serna ejusdem convenius filii, et in Grcgoriano Vallisolciano collegio emerili regentis pro complemenlo hujus operis ; 3° Traciatus de virtutibus theologicis et vitiis eis oppositis, ju.vta mirani doctrinam D. Tliomæ, etc., 2 vol., Rome, 1669. Villanueva lui attribue encore : 1° In III'"' parlem divi Thomæ. De mysterio incarnalionis, usquead q. xxiii ; 2° De fide Cajctana, nous ignorons de quoi il s’agit ; 3° Opuscula varia, dont quelques-uns ne sont que des réponses à des consultations de l’Inquisition romaine. Ces derniers ouvrages, du temps de Villanueva, se conservaient manuscrits au couvent de Saint-Étienne de Salamanque.

Echard, Scriplores ord. præd., Paris, 1719, 1721, t. ii, p. 696-697 ; J. Villanueva, Bibliolhecæ scriptonim ord. prædcontinuatio, ms.

R. COULON.

    1. FERRERAS (Jean de)##


FERRERAS (Jean de), théologien et historien espagnol, né en juin 1652 à Labaneza, dans le diocèse d’Astorga, mort à Madrid le 8 juin 1735. Il commença ses études chez les jésuites de Lenios et les continua en divers couvents de dominicains, près de Saliagun et à Valladolid. De là il alla suivre les cours de l’université de Salamanque. Ordonne prêtre, il ne tarda pas à s’acquérir une grande réputation comme orateur. Après avoir rempli divers postes, il fut nommé curé de Saint-Pierre de Madrid par le cardinal Portocarrero qui le choisit comme son confesseur. Il exerça les fonctions de qualificateur et de reviseur près le tribunal de l’Inquisition et refusa plusieurs évêchés. Philippe V le nomma son bibliothécaire et il fut un des premiers membres de l’Académie de Madrid fondée en 1713. En cette qualité il prit une part très active à la composition du dictionnaire espagnol qui fut achevé d’imprimer en 1739. Il écrivit une histoire d’Espagne : La historia de Fspaiïa, 16 in-l", Madrid, 1700-1727, qu’il défendit contre ses détracteurs par un écrit intitulé : Don Juan de Ferreras vindicado, Madrid, 1729. Cet ouvrage fut traduit en plusieurs langues ; Vaquette d’Hermilly le publia en français : Histoire générale d’Espagne, traduite de l’espagnol avec des notes historiques et critiques, 10 in-l » , Paris, 1751. De cet écrivain nous mentionnerons encore : Disputationes theologicæ de fide theologica, in-4°, Alcala, 1692 ; Disscrtalio de prœdicationc Evangclii in Hispania pcr sanctum apostolum Jacobum Zebedœum, Madrid, 1705 ; i)(ssc ; 7rt/io apologetica de preedicatione sancti Jacobi in Hispania, Johanni V Portugulliæ régi nuncupala, Madrid, 1705 ; Dissertacion del monaccdu de Scm Milan, Madrid, 1724 ; Disputationes ilieologicæ de Dco ultimo hominis fine, in-4°, Madrid, 1735 ; Disputationes de Dco uno et Irino, primoque rerum omnium crcatore, 2 in-4°, Madrid, 1735.

Don Blas Ant. Nasarrc y Ferriz. Elotjw hislorico de don .Juan de Ferreras, Madrid, 174.'? ; Diccianario de la lengua raslillana, 6 in-tol., Madrid, 1726-1729, t. i et vi : dans ce dernier se trouve la liste de tous les ouvrages imprimés et manuscrits de Jean Ferreras ; Moréri, Dictionnaire histo. rique, 1759, t. v, p. 102 ; Giraud et Richard, Bildiollicque sacrée, 1823, t. xi, p. 58 ; Hurter, yomenclator, 1910, t. iv, col. 1017-1018.

B. Heurtebize.

    1. FERRERI Pierre-Wiarie##


FERRERI Pierre-Wiarie, tliéologien dogmatique, né à Païenne en 1677, entré dans la Compagnie de

DICT. DE TluiOL. ( ;.T1I()L,

Jésus en 1694, enseigna la théologie à Brescia. Il n laissé des Instruzioni in forma di ccdechismo per la pratica delta dottrina cristiana, Palcrme, 1732, qui ont eu, malgré leur ampleur et leur forme savante, de très nombreuses éditions à Venise, Parme, Milan, Rome, Naples, etc., et qui ont rendu son nom populaire dans toute l’Italie. Le P. Fcrreri mourut après 1737.

Sommcrvogel, Bibliolbèriue de la C'° de Jésus, t. iii, col. 686.

P. Bernard.

    1. FERRETTI Auguste##


1. FERRETTI Auguste, né à Rome, le 31 août 1845, entra, en 1862, dans la Compagnie de Jésus et, après avoir complété ses études théologiques à Rome et en Angleterre, devint professeur à Poitiers, puis à Laval, au grand scolasticat des jésuites. En 1880, il occupa la chaire de philosophie morale au Collège romain. Recteur de l’université grégorienne de 1896 à 1901, il quitta, à cette dernière date, sa chaire pour assumer la direction de la province romaine. En 1904, par raison de santé, il démissionna de cette charge et se retira au collège Pio lalino-arnericcmo où il mourut le l^"' mars 1911. Il a publié : l" son cours de philosophie morale : Institutiones philosophiæ moralis, 3 vol., Rome, 1887 ; 2e édit., 1893 ; 2° un traité De cssentia boni maliquc moralis, Rome, 1905 ; 3° de nombreux articles dans la Civillci cattolica, dont il faut retenir surtout, parus en opuscules détachés : L’offlcio morale delta beneficenza, Rome, 1907 ; Il problema morale, esame critico-filosoflco, Rome, 1909.

Civillà ccdlolica, Il mars 1911, p. 741.

A. Michel.

    1. FERRETTI MASTAJ André##


2. FERRETTI MASTAJ André, exégète italien, oncle paternel de Pie IX. Né en 1752 à Sinigaglia, il entra à l’Oratoire de Rome, d’où il sortit pour devenir chanoine de sa ville natale, puis évêque de Pesaro, où il mourut en 1822. On a de lui : Gli Evangelii unili tradottie commentait, 2 vol., Rome, 1817. Cette excellente concorde, accompagnée d’un bon commentaire, fut rééditée par Pie IX en 1863 et traduite en français par l’abbé de Lezeleuc, mort évêque d’Autun, 2 in-S", Paris, 1866.

Villarosa, Scriliori fdippini, t. i, p. 129.

A. Ingold.

FERRl Ange, religieux augustin du xvie siècle, né à Venise, prit part au concile de Trente, et, le l'""' mars 1562, il y prêcha en présence de Pie IV. En 1565, il fut élu provincial de la Rouille, et il mourut à Bari en 1507. On a de lui : 1° Oratio in sacrosancto œcumenico concilio Iridentino coram patribus in dominica tertia quadragesimæ, dans Labbe, Sacrosancta concilia, Venise, 1733, t. xx, col. 150-155 ; 2° Conciones quadragesinudes ; 3° Concioncs in Euangelia tolius aimi ; 4° De cœlibatu.

Panfdo, Clironica ordinis jratrum ercniil iruin S. Auyuslini. Rome, lôSl, p. 127 ; Ossiagor, Bibliothe ::i augiistiniana, Ingolsladl, 1768, p. 337.

A. P.VLMIERF.

1. FERRIER(ou FERRCÎ? Bcniface, frère de saint Vincent Fcrrier, naquit à, ; ence (Espagne) en 1355, et suivit d’abord le cours de droit à Pérouse (Italie) où le célèbre Baldo attirait la jeunesse par son enseignement. En 1373, Boniface revint en Espagne et alla terminer ses études à l’université de Lérida, où il prit le grade de docteur. Rentré dans sa patrie, il y exerça la profession d’avocat et se distingua par sa science, son intégrité et son éloquence. La ville de Valence l'élut magistrat plusieurs fois et son ambassadeur uprès du roi d’Aragon. Deux fois il siégea avec honneur parmi les sept jurés annuels, qui présidaient au gouvernement du royaume de Valence. Ayant perdu en peu de temps son épouse et neuf de ses enfants, il songea sérieusement à quitter les charges

V.

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