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FARGET — FARVAGQUES


Farget, docteur en Sorbonne, Lyon, 1485, 1490, Maittaire. Annales hjpoyraphici, Amsterdam, 1733, t. i, p. 4C1, 526), avec un second ouvrage qui porte pour titre : Les jleiirs et les manières de faire des tems passez, et des faits merveilleux de Dieu, tant en l’ancien Testament comme au nouveau, Genève, 1495 (c’est la traduction du Fasciculus temporum de AVerner, voir Mail taire, op. cit., t. i, p. 590, n. 2). » Antoine du Verdier lui attribue encore une traduction française du Spéculum vita> humanie, composé en espagnol par Roderic, évêque de Zamorra. Maittaire, op. cit., t. i, p. 430, n. 3.

De Colonia, Histoire littéraire de la ville de Lyon, Lyon, 1730, t. II, p. 404, 405 ; Ossinger, Bihliollteca aiujitstiniana. Ingolstadt, 1768, p. 328 ; Hurter, Nomenclator, t. ii, col. S59.

A. Palmieri.

    1. FARINACI Prosper##


FARINACI Prosper, jurisconsulte, né à Rome le .30 octobre 1554, mort dans cette même ville et le même jour de l’année 1613. Après avoir étudié le droit à Padoue, il devint avocat à Rome et s’acquit une grande autorité comme jurisconsulte. Procureur liscal, il montra dans la répression une très grande sévérité que malheureusement il n’apporta pas dans sa vie privée, et de hautes protections seules purent lui éviter les châtiments que ses mœurs dépravées méritaient. Ses nombreux écrits ont été réunis et publiés à Anvers, 13 in-fol., 1670 ; à Francfort, 14 in-fol., 1022-1660. Parmi eux on remarque : Deeisionum i S. Rotæ Romanæ Cenfuriæ IX (ah an. 1572-1610), in-fol., Francfort, 1612 ; Lyon, 1640 ; Venise, 1716 ; la IV « partie de cet ouvrage fut condamnée en 1609, parce qu’elle contenait des déclarations du concile de Trente ; Tractatus de liivresi quid a jure civili et canonico a conciliis et sunmiis pontifieibus statutum, quid vertus et mugis communilcr receptum sil, quid in praclica servetur, in-fol., Rome, 1610 ; De immunitate ecclesiaruni et confugientibus ad cas ad interpretationcm bullse Gregorii XIV, cum appendice de carceribus et carceratis, In-fol., Rome, 1621.

Tiraboschi, Storia delta lelteratiira ilaliana, in-8, Milan, 1824, t. VII, p. 1089 ; J. Fr. Von Schultc, Die Geschichle der Qiiellen iind IJteratur des canonischen Redits, in-S", StuttRart, 1880, t. m b, p. 462 ; Hurter, Nomenclator, 1907, t. iii, col. 585.

R. Heurtebize.

    1. FARINONI Guillaume##


FARINONI Guillaume, religieux augustin, né à Vicence, publia : Concilinlio controversiarum inter divum Thomum et jEgidium Colunmam, Padoue, 1614 (et non 1514, comme le dit Mûrier).

Ossinger, Bibliolhcca au(jiistitiian<i, Ingolstadt, 1768, p. 328,.329 ; Lantcri, Posirenia sa’cida scx religionis aiigiistinianie, Tolenlin, 1859, t. ii, p. 414 ; Hurter, Noniencliitor, t. II, col. 1110.

A. P.LMIERI.

    1. FARVAGQUES François##


FARVAGQUES François, célèbre théologien de l’ordre de Saint-Augustin, naquit à Lille, en 1622. A l'âge de dix-neuf ans, il embrassa la vie religieuse au couvent des augustins de sa ville natale. Après avoir reçu la prêtrise, il enseigna la philosophie à l’université de Douai. lôn 1655, sss supérieurs l’envoyèrent à Louvain. II y fréquenta les cours de l’université et s’adonna aux études historiques et patristiques, sous la direction du fameux théologien augustin Chrétien Lupus. Le 23 septembre 1657, il fut reçu docteur en théologie à l’université de Louvain. Ses supérieurs le nonuuèrent alors régent des études au couvent de la même ville et lui permirent de donner un cours de théologie aux jeunes clercs de l’abbaye de Sainte(iertrude. Il remplit cette charge jusqu’en 1680. A la mort de Chrétien Lupus (10 juillet 1681), il lui succéda dans la chaire de théologie à l’université de Louvain. l’ne maladie lente et incurable l’empêcha de terminer

un ouvrage, où il traitait avec une grande largeur d’idées de nombreuses questions dogmatiques et me raies touchant les sacrements. Il mourut le 30 juillet 1689 et fut enterré dans le chœur de l'église des. augustins, à Louvain. Dans l'épitaphe gravée sur son tombeau, on l’appelle : Charitatis auguslinianse et vcrilatis vindex milissimiis.

Le P. Farvacques s'éleva dans ses écrits contre le laxisme de certains théologiens. Ses théories sur l’attrition le forcèrent à engager de vives polémiques avec les jésuites MaximilienLe Dent (1619-1688) et Gilles Estrix (1624-1694). Voir t. i, col. 2259-2261. Il y fait preuve d’une connaissance approfondie des écrits des Pères de l'Église et en particulier de saint Augustin. Il soutint aussi énergiquenient l’infaillibilité doctrinale des papes dans les questions dogmatiques, et combattit les erreurs de la fameuse Déclaration du clergé gallican (1682). Voici la liste complète de ses écrits : 1° Disquisitio llicologica an peccata dubia sint in sacramentali confessione explicanda, in qua Lutheri ncganlis dogma refertur et confutatur argumentis cujusdam recentioris, incaule eamdem doctrinam tradentis, respondetiu- ; et de possessionc libertatis agendi, de opinionum probabilitate et attritione ad sacranientum necessaria, nonnidla breviter discutiuntur, ' -A°, Louvain, 1665 ; ce volume est dirigé contre le P. JeanCaramuel y Lobkovitz, que saint Alphonse de Liguori appelle le prince des laxistes ; 2°Quæstio quodlibctica de attritione, seu quæ fiwrit mens concilii tridenlini de sufficientia attritionis servilis in sacrcmwnto pivnitenliæ, in-4°, Louvain, 1666 ; il y soutient que l’attrition servile, provoquée par la crainte de l’enfer, est insuffisante pour le sacrement de pénitence et il appuie ce sentiment sur l’autorité du concile de Trente ; 3° Appendix ad qua-stionem quodlibeticam, in qua proponuntur testimonia tum antiquæ sacra : facidtatis theologicse lovemicnsis, quam agri dominici piissimam rcligiosissimamque tidricem vocal Léo X, tum celeberrimorum efusdem facultalis theologoriim^ maxime eorum, qui concilio Iridentino interfueruni, testimonia de cdtritionis servilis, id est, ex solo timoré gehennæ provenientis, in sacramento pœnitentiæ insufficientia, in-4<', Louvain, 1666 ; la doctrine contenue dans cette brochure et dans l’ouvrage précédemment cité a été taxée de rigorisme par le P. Le Dent, dans sa dissertation : De altrilione ex melu gehennæ ejusque cum sacramento pœnitentiiv sufficientia, juxta mentem sacri concilii tridentini contra dissertationem dogmuticam exe. P. Christiani Lupi, et quæstionem quodlibeticam P. Francisci Farcocr/Kcs.Malines, 1667 ; 4° A’fnium llu’ologicum, in quo dileclionis Dei in sacramento pœnitentix nécessitas per quæstionem quodlibeticam asserta stabilitur et confirmedur, et respondetur ils qiix opposait Rev. admodum Pcder Maximilianus Le Dent, m-A", Louvain, 1668 ; le P. Le Dent publia une réponse à cette brochure : Ad xenium theologicum eximii P. Francisci Farvacques responsio, . Malines, 1669, et le P. Farvacques répliqua : 5° Apologia pro xenio dileclionis, in qua dileclionis Dei in sacramento pxiiitentiæ nécessitas rursus propiignatur, et respondetur ils, quæ deniio opposuit Rev. admodum P. Maximilianus Le Dent, 111-4°, Louvain, 1669 ; 6° Vindiciæ veriledis et charitatis, seu mens concilii tridentini de attritione : thesibus accessoriis ex liistoria card. Paltavicini propugnala, in-40, Louvain, 1669 ; 7° Veritas et charitas, .sci ; mens concilii tridentini, sess. XIV, c. iv, de attritione ex melu gehennæ concepla, per card. Pallavicinum, uliquundo tamen originalibus actis tridentini manifeste dcclurcda, et per Franciscum Farvacques sic illustrcda, ut omnibus reccider in contrarium objectis, vclobjiciendis occurrcdiu', in- 4°, Louvain, 1669 ; 8° Disceptationcs apologeticæ pro vcrilide et charitalr, Louvain, 1670 ; ces trois der-