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2° Auteurs catholiques.
1..anciens. — En dehors des
auteurs mystiques, qui ont raconté leurs expériences, tous ceux qui ont discuté contre la Réforme les thèses de la foi justifiante, de la certitude du salut, du témoignage indiiduel de l’Esprit ; spécialement, Bellarmin, De controversiis christianæ fidei, in-fol., Ingoldstadt, 1593, t. m. De justiflcatione, 1. I, c. IV sq., p. 940 sq. ; I. III, c. i sq., p. 1094 sq. ; A. et V. Wallenbureh, De controversiis fidei, in-fol., Cologne, 1621, t. iT, tr. Vil, c. XXXI sq., Lxxxiv sq. ; Suarez, De/ensio fidci, 1.1, c. XI, in-fol., Venise, 1749, t. xxi, p.35sq.
2. Alodernes.
H. Avoine, Du sentiment moral et religieux, in-S", Paris, 1886 ; E. B., Fantaisies rationalistes sur le mysticisme, dans les Études, Paris, 1869, t. xxii, p. 618 sq. ; Mgr Baunard, Du christianisme de sentiment, dans la Bévue d'économie chrétienne, 1864 ; J. Bessmer, Die Beligion und das sogen. Lnterbewusstsein, dans les Stimmen, 1909, t. i.xxvi, p. 60 sq. ; M. Blondel, L’action, 111-8", Paris. 1893 : MgT Bonomelli. Sentimentalisme et formalisme, trad. Ch.-A. Begm, in-12, Paris, 1902 ; Calatayud, Divus Thomas cum PP. et prophetis locutus priscorum ac recentiorum errorum… tenebras… dissipons, 5 in-fol., Valentia, 1744 ; A. Condamin, La mission surnaturelle des prophètes d’Israël, dans les Études, 1909, t. cxviii, p. 5 sq. ; M. Démery, La conversion, dans la Bévue augustinienne, 1908 ; H. Denzinger, Vier Bûcher von der relig. Erkenntniss, 2 in-8°, Wurzbourg, 18561857 ; F. Dubois, Dogme et piété, dans la Bévue du clergé français, 1905, t. Xil, p. 480 sq. ; Froget, De riiabitation du Saint-Esprit dans les âmes justes, dans la Bévue thomiste, 1896-1898 ; in-8°, Paris, 1898 ; J. Gœrrcs, I>ie christl. Mystik, 5 in-8°, Ratisbonne, 1836-1842 ; trad. Ch. Sainte-Foi, La
mystique divine naturelle et diabolique, 5 in-12, Paris, 1861 ; A. Hamon, Mysticisme et subconscience, dans la Revue pratique d’apologétique, 1908, t. VI, p. 501 sq. ; St. Harent, Expérience et foi, dans les Études, 1907, t. cxiii, p. 221 sq. ; Ch. d’HellencourI, De l’activité extérieure chez les mystiques, dans les Annales de philosophie chrétienne, 1911, p. 493 sq. ; H. M. Hughes, Christian expérience and historical facts, dans London quarlerly review, avril 1911, p. 228 sq. ; F. von Hugel, The mystical clément of relig. as studied in S. Catherine of Genoa…, 2 in-S", Londres, l’J08 ; J. Kleutgen, Théologie der Vorzeil, 2e édit., in-S » , Munster, 1873, t. iv, diss. IV, c. II, p. 372 sq. ; L. Laberthonniére, Essais de philosophie religieuse, in-12, Paris, 1903 ;.1. Lebreton, L’encyclique et la théologie moderniste, dans les Études, 1907, t. cxiii, p.497 sq., et in-16, Paris, 1908 (trad.angl.et ital.) ; A. Leclère.Proffmatisme, modernisme, protestantisme, iu-12, Paris, 1909 ; La vanité de l’expérience religieuse, dans les Archives de psychologie, 1910, p. 241 sq. ; Michelet, Dieu et l’agnosticisme contemporain, in-12, Paris, 1909, en articles dans la Bévue du clergé français, 1907, 1908 ; Moisant, Dieu et l’expérience en métaphysique, in-8°, Paris, 1908 ; Psychologie de l’incroyant, in-16, Paris, 1908 ; J. H. Newman, Difficulties felt by anglicans in catholic leaching, in-S", Londres, 1850, 3°' confér., réfutant ses thèses de 1841 ; J. Pachcu, Introduction à la psychologie des mystiques, in-12, Paris, 1901 ; Du positivisme au mysticisme, in-12, Paris, 1906 ; Psychologie des mystiques chrétiens, in-12, Paris, 1909 ; L’expérience mystique ell’activité subconsciente, in-12, Paris, 1911 ; Portalié, L’hypnotisme au moyen âge, dans les Études, 1892, t. lv, p. 481 sq., 577 sq. ; A. Poulain, Les grâces d’oraison, 6°- édit., in-8°, Paris, 1909 ; trad. L. Yorke Smith, T/ie (/rares of interior praycr, in-8°, Londres, 1910 ; E. Rosa, Il modernismo teologieo… ascelico… apologetico, dans la Civillà calto/ica, 1908 ; L.Roure, iîn face du fait religieux, in-12, Paris, 1908 ; D. Sabatier, L’expérience religieuse et le protestantisme contemporain, dans les Annales de philosophie chrétienne, 1908, t. CLVI, CLVii ; Schwalm, L’inspira/ion inférieure et le gouvernement des âmes dans l'Église catholique, dans la Revue thomiste, 1908, t. vi, p. 315 sq., 707 sq. ; N. Terzago, Theologia historico-mystica adversus veteres et novos pseudo-mysticos, in-fol., Venise, 1764 ; Vallet, La tête et le coeur, in-12, Paris, 1885 ; L. Visconti, La conversione religiosa, dans Studi religiosi, mai 1907 ; J. L. Walker, The pragmalic value of theism, dans Irisli eccles. record, mai 1911 ; J. J. Walsh, The Church and the expérimental metltod, dans The american catholic quarterly review, 1908, t. xxiii, p. 138 sq. ; H. Watrigant, L'école de la spiritualité simplifiée et le « laisser-faire » Dieu, in-8°, Lille, 1903 ; O. Zimniermann, Das Gottesbediirfniss als Gollesbeweis…, in-8°, Fribourg-en-Brisgau, 1910.
H. Pinard. EXPIATION. Voir Rédemption.
- EXPLICITE ET IMPLICITE##
EXPLICITE ET IMPLICITE. Le terme explicite
est un de ceux qui sont le plus souvent employés
en théologie ; il s’oppose à implicite. Est explicite tout
ce qui est admis ou proposé expressément ; est implicite tout ce qui est contenu dans autre chose. Il nous
faut nous contenter de ces définitions vagues qui ne
peuvent se préciser que dans les différentes applications des mots implicite et explicite. Ces applications
sont nombreuses : connaissance, croyance implicite ou
explicite de telle ou telle vérité ; révélation explicite et
implicite ; institution explicite et implicite, etc. Mais
l’idée générale est celle que nous avons indiquée.
Nous avons apporté les trois exemples qui nous paraissent les seuls à signaler dans ces courtes notes sur l’emploi des mots implicite et explicite en théologie.
1° Connaissance, croyance implicite ou explicile. — Il y a des vérités dont la connaissance, dont la croyance expresse est nécessaire au salut éternel, de nécessité de moyen ou de nécessité de précepte ; d’autres, dont la connaissance, dont la croyance expresse n’est pas nécessaire. Il faut admettre les premières explicitement ; il suffît de croire implicitement les secondes.
De nécessité de moyen, la croyance explicile doit porter sur un Dieu rémunérateur et sauveur, selon l’opinion la plus probable, voir Église, t. iv, col. 21692174, et surtout Foi ; de nécessité de précepte, la
