Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 3.djvu/89

Cette page n’a pas encore été corrigée

CLÉMENT D’ALEXANDRIE

1Ô0

de la conri iiss lescri itai loul Strom., I,

c. i. / i., i. viii, col. 808, 809 B12 l i (position du triple mode de Cf.Sti om., A I

c. xvii, P. G. i i dil de l’utilité

providentii Ile de la philosophie grecque, moyen de parvenir i une certaim mce de I lieu.

Deux di de la divinib sonl spécialement

le th. m. d ma de Clément, ceux-là mi

que le dualisme hérétique déclarai ! incompatiblea et qu il attribuait à deux principes inconciliables : la justice el la bont

Dieu est tout en emble juste et bon. — Cette synthèse des deux attributs, où revient souvent Clément, itue pour lui un motij de convei ion, une thèse apologétique, un rondement de sa doctrine Bur la pro1. Motij de conversion : voir particulièrement Prot., c. ix, gravité du péché de ceux qui méprisent l’appel divin, si miséricordieux ; surtout, col. 196 : voilà les menaces ! voilà l’exhortation ! voilà le châtiment I rijv Tty-vy/, pourquoi changeons-nous la grâce en colère ? col. 200, combien le Verbe désire le salut de tous les hommes : le Seigneur lui-même qui a tant aimé le genre humain…, écoutez, vous qui êtes loin, écoutez, vous qui êtes près. Le Verbe est-il caché à qui que ce soit.’il est une lumière pour tous, il brille pour tous. — 2. Thèse apologétique contre les marcionites, qui présentaient la bonté et la justice comme inconciliables c’est la même puissance providentielle qui se manifeste dans la bonté et dans les châtiments. Psed., 1. I. c. ix. P. G., t. vin. col. 353. Dieu est bon en lui-même, c’est à cause de nous qu’il est juste, et cette justice a précisément pour cause sa bonté. à-.-aOô ; jikv ô 0eb( Si’lavtôv, Bîxaioc Zi r$i 8V r.y.i : ’xa roùto ote àya’jo :. Ibid., col. 356. Ainsi la pédagogie du Sauveur est à la foi douce et sévère, par intimidation et par persuasion ; ainsi se manifeste l’unité de plan dans le gouvernement providentiel. Voir plus loin, Unité de la Loi et de I Evangile.

La création.

1. Notions générales. — La création

est l’œuvre du Adyoç, instrument du l’ère, dont il est l’image ; prototype universel, a et <>, ce yot a tout créé, ou plutôt Dieu a créé toute chose par lui. Prot., c. x, P. < ?., t. viii, col. 212, 213 ; Strom., IV, c. x.w, ibid. col. 1365 ; c. vi, P. G., t. tx, col. 280. Ni l’esprit ni la matière ne sont éternels. Strom., , c. xtv. P. G., t. IX, col. 130. 140. La doctrine de Clément sur la création est généralement correcte en dépit de quelques réminiscences ou imitations platoniciennes ou philoniennes, Clément veut trouver dans Platon la doctrine de la création Ix ii, t| ôvtoç. Ibid., col. 136. A la suite de Platon et de l’bilon, il adopte la conception d’un double monde, /.ôtu.o ; vorjTÔç, xdiT|tO( ïlffôïjTd ;, et veut le trouver dans la révélation ou philosophie des barbares, Ibid., col. 137. La création n’est pas nécessaire ; Dieu n’est pas bon par nécessité’, à la façon du feu qui brûle nécessairement. Simm., VII, c. vii, P. G., t. ix. col. 457. Le seul vouloir de Dieu sufiit à l’acte créateur ; il veut et les êtres viennent à l’existence, <|<tXto t<ô [ioi-Àct’Jxi ôrjj.io’jv 3 : y.aC T( ; > [idvov ê8eXtj<to(( avxôv £-£Tai tô Yeysvrjaôai. Prot., c. v, P. G., t. viii, col. 164. Donc, quoi qu’en disent les gnostiques, la matière n’est pas mauvaise, Strom., IV. c. XXVI, /’. G., t. viii, col. 1372 ; la matière, la yÉveatç ne sonl point choses essentiellement viciées. Strom., III, col. 1113, cf. la conclusion du Strom., III. sainteté’de la yévEffic, voir le sommaire, plus haut. col. I 19. Donc, dans la nature humaine, pas de contradiction dualMique, le corps n’est pas disqualifié, foncièrement mauvais, dignité et beauté du composé humain. Cf. Winter, <v » . cit., p. 55.

2. L’acte créateur n’est point de nature successive. — La différence des jours est pour marquer l’ordre d’origine et l’inégalité des êtres, créés par un seul acte de volonté : nuot voqu.ati KtttrOtvTcov, àXX’ovx Sitf<n)( Svtcov T’.aitov. Strom., VI, c. xvt, /’. G., t. îx. col. 369. La généra lion de’i il fallait q

manifesté par la vois divine ; il ne dallait dor

i i., di in

ix : it/blivi, ; ri

ion d origine dans let

et pourtant un seul créateur, une seule

miVTCOV ô|XOC if. |i. : -/ ;

Le temps lui-même est un<

quent, comment la création a-t-elli

le t’Inp- ? Ib„ ; 8 x… /’.'.

tol< oOai /.% : t’, C gpévou ; Ibid. Cet créateur n’est point de nature su<’icore

marquée par l’expression biblique, quando /’, -.i èyevero. Gen., n. L Quant à I

DeuSfti r, j.£py. £icoîi]oev 6 6eô ;, elle si ri seulement à marquer l’opération du Verbe. C’e-t le Verbe qui est d’par le mot jour, col. 370.

S^Les anges.— i. Création, éli i ange

a été créé supérieur <i l’homme, allu-ion au Ps. iii, 6 ; c’est le gnostique qui est ainsi représenté ; cette infériorité est caractérisée pa ment corpor^ par le mode d’existence temporel : il s’agit sans doute du temps nécessaire à l’acquisition de la perfection, t-’o Xp6*vu /.*’; êv6yu.aTi. Strom., IV. c. III, P. G., t. viii, col. 1221. L’homme est le point culminant de la création terrestre ; l’ange est le chef-d’œuvre du ciel, le plus proche et le plus pur participant de la lumière éternelle, -’<) itXyjaiaécspov xarà tôiiov xai T, ôr, /.aOap ri )( xlcovfou /.%-. [laxapîa ; *<> ?, ; [AETa) av/âvtov. Strom., VII, c. n. P. G., t. îx, col. 108. — 6) Pourtant nécessité de la grâce, obtenue par la prière, pour eux. comme pour nous, toutefois d’une façon différente. Car autre chose est prier pour obtenir la grâce initiale, autre chose prier pour la persévérance du don, oO yâp i--. : ro -x’.-.i’.^Hx’. uapau£Îvai rijv Sôutv, r, rrjv icyr.v j-o-.’. : Xaëeïv. Ibid., c. vil, col. iô6. — c) La chute des anges est attribuée à leur faiblesse de volonté, paOufifav, n’ayant pas su sortir de cette flexible indétermination du libre arbitre, pour se fixer dans la stable unité de leur constitution, Etf tt, v [xtacv IxeÎvtjv êÇiv èx t ?, ; Et ; -. z>or, v ÈmT7]6ei<)TT)-oç. La chute des anges est attribuée à la concupiscence. Psed., I. III, c. ii, P. G., t. vin. col. 576 ; Strom., III. c. vii, col. 1162 ; à cette occasion ils trahirent le secret des mystères. Pour le supplice réservé’aux mauvais - lir plus loin. Châtiments </t< péché.

i. Fonctions, hiérarchie, catégories. — Il y a sept archontes premiers-nés, KpuTrfyovoi ifflXcov ip/ovt :  ;. ils président aux mouvements de L’univers, Strom., VI. c. xvi, P. G., t. ix. col. 369 ; losanges forment une armée, soumise au A’io ; pour le gouvernement du monde, allusion à 1 Cor.. XV. 27. 28, anges inférieurs qui ont communiqué aux Crées la philosophie, anges des nations, allusion à Peut., xxxii, 8, 9. Stront., VII, c. ii, P. G., t. ix, col. 410 ; cf. c. VI, col. 389. Les anges sont les instruments des inspirations divines. Strom., VI, c. xvin. col. 389. 391, à propos de l’origine de la philosophie ; par leur intermédiaire s’exercent les motions auxquelles obéit le libre arbitre des natures d’élite. C’est ainsi que par eux Pieu gouverne les nations. P gardiens gouvernent aussi les individus. Ibid.Ct. V.c. xiv, col. 133, citation de Matlh.. xviii, 10. et témoignage de Platon.

6° Dieu r*t tout-puissant, itavroxpôrup, intensivement et extensivement. — L’activité de cette puisn’est déterminée ou limitée dans son action par aucune réaction contraire, tù 8eû oùSèv Kvrtxettai, olô ;. tioOtïi t bÙtù, Kuptu y.ai iravTOxpdéropt 8Vrt. Strom., I, c. xvii. /’. (’., t. vin. col. 801. P. uee qu’il est toulpuissant, Pieu peut, en l’absence de toute matière subjacenle. engendrer dans notre organe le son et image auditive, indices du souverain domaine qu’il