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CLÉMENT D’ALEXANDRIE


I. l’l< BTPi’i i, , m huit livre » , une suite de n marques iui di passages de l’Écriture sainte. I u èbe u H. E., 1. VI, c. xin. . I. G., i. xx, col. 548, 549 ; Photius, Bibl. cod. 109, P G., t. i m. col

i m en trouve de nombi menti dans Eu i

II. /.’., I. I, c. . I. M. c i. iv.. ; 1. VI, c. xiv, /’. (>-, t. xx, col. HT, 196, 157, 172, 549 ; dans Œcumenius, Commet larii iti Acta aposU nmnet P

epistolas, m epistolas catholictu onines, Paris, 1631 ; P, c, ., t. i. col. 745 Bq. En outre, il existe un fragment considérable, traduction latine il orij ine inconnue, mentionné par Cassiodore, De institutione, I. I. c. viii, /’. 1.., t. i.xx. col. 1 120, et intitulé : Ea opère Clementit Alexan drini, cujus titulusest nep’i inzoruTtwvti ie scriptioni bus adumbratis. Zahn en a donné une nouvelle édition dans Forschungen, t. iii, p. 7 ! » Bq.

Ce Fragment contient îles commentaires sur quatre Épttres : I Pet., Jud., I et II Joa. Mais d’après I moignage d’Eusèbe et de Photius, le texte original devait s’étendre à la Genèse, l’Exode, les Psaumes, l’Ecclésiastique, les Actes des apôtres, les Épttres de saint Pau) el touies les Épttres catholiques, et en outre, l’Épttre de Barnabe et l’Apocalypse de Pierre. M. l’abbé Mercatia découvert dans le manuscrit Vaticanus354 un fragment des Hypotyposes, cité comme scholie marginale de Matth., viii, 2, dans lequel Clément parle d’un apocryphe inconnu, peut-être l’Évangile des Èbionites. Un fratnmento délie Tpotiposi di Clémente Alessandrine, dans Sludie testi, t. XII, p. 3-15. A. Harnack a conjecturé que Clément y utilise un renseignement tiré de Papias. Ein nettes Fragment aus den Hypotyposen des Clemens, dans Si/ :. lier, der K. preuss. Akailemie der Wissenscltaft, 1904, p. 901-908. Dom Chapman a prétendu que le canon de Muratori était un extrait du I er livre des Il ypotyposes. L’auteur du canon muralor’ten, dans la Revue bénédictine, t. xxi, p. 240-264, 369-374. Photius a sévèrement apprécié les Hypotyposes, voir col. 141.

Éditions. — M. de la nigne, Paris, 1575 ; Migne, P. G., t. ix, col. 729-740 ; Dindorf, clou, alex.opera, Oxford, 1869, p. 479-489 ; Zalin.dans Forschungen, t. iii, p. 79-92. Voir aussi dans Zahn, op. cit., p. 93-103, des remarques sur 1rs Aduntbrationes ; p. 64-78, la collection des fragments grecs ; p 130-156, une tentative de reconstitution de l’ouvrage. Cf. ES, de i aye, op. cit., p. 35-oS ; Bardenhewer, Gesch. der altkirch. Lit., t. ii, p. 4’J.

II. QVIS DIVES SÂLVETVR.

C’est une homélie sur Marc, x, 17-31, destinée surtout à expliquer ces paroles du Sauveur : Jl est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une, aiguille, qu’à un riche d’entrer au royaume des deux. — Exorde. P. O-, t. ix, col. OO’1609. — Nécessité d’une doctrine sûre. Les paroles du Christ : Facilius est…, sont en général mal comprises. Clément va prouver que nulle situation n’est à craindre pour ceux qui observent les commandements.

/" partie, P. C-, t. ix, col. 609-632. Sens des paroles | </ii Christ. — Ne pas prendre ces paroles charnellement, eapxixft ;, mais selon l’esprit. Convenance de la question et de celui à qui on la fait ; la connaissance du Dieu hon par Jésus-Christ, son Fils, est capitale pour le salut. Sens de ces paroles : Vade, vende… : pauvreté spirituelle. Conclusion : Les richesses ne sont, de leur nature, ni honnes, ni mauvaises, mais selon l’usage qu’on en fait ; comme le corps humain, elles sont un moyen.

IIe partie. A quelles conditions les richesses sont un moyeu de salut. — Le véritable amour du prochain, d’après la parabole du Samaritain ; peinture de la charité chrétienne, éloquentes exhortations à la pratiquer. Le Christ est mort pour nous, nous devons nous dépouiller pour nos frères. Par la véritable pénitence, le riche peut entrer dans le ciel.

I n lui de péroraison, (’mouvante histoire du jeune

homme, d I Jean | ursuit jusqu’à

ce qu d i.ut ramené a l’L, .

lions et traduction*.’« r>our la

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1816 i

QuelU ntchrfften, Eue. 6 ; P. H. I 1897, 1 v,

ment aux n de i ili dm nt ; i ni de

1 1 icui lai, i !

citent fréquemment le L III, p. 80 ; ]. ui. cit., t. i, p. 310 ; Holl, J

ment » attela,

Leipzig, 1 « 9 ! » , p. 112-11. ; E. SchwarU, Zu C

rXoùo-ioï, d ; ms // I, t. XXX VIII, p. 75-100 (tradi ti n du texte). Trad. française : de Genoude, 1840 : trad. allemande : BopfenmiiUer, Kempten, 1875 ; trad. anglaise : Bai. L ndrea, 1901.

/II. LE VIII’STBOMATB ; LES BU ERPTA ET LES

i.i iiii, E, voir plus loin la trilogie, problèmes relatifs à sa composition.

IV. AUTRES.i niTSQCISB SOCSSOST POIST PARVi

— Bardenhewer, Geschichte, t. ii, p. 51-50, en a di un inventaire succinct et complet.

In riepl toî -ii/a. sur la Pàque, plusieurs fois cité par Eusèbe, II. E., 1. IV. c. xxvi ; 1. VI, c. xiii, P. G., t. xx. col. 323. 518, 549, composé à l’occasion des controverses des quartodécimans, et de l’écrit de Méliton de Sardes. Un fragment du De paschate a été’publié dans Texte und Untersuchungen de Harnack et de un Gebhardt, t. xvii. fasc. 4, p. 48 sq. Voir Zahn. op. cit., t. m. p. 32-35 ; l’reiischen, op. cit., t. I, p. 299.

Un Kavi’ov £xxta)0- ! aoTix<>( r irpôç tov ; Eo-jSa{ÇovTaç. On ne sait pas précisément les points de doctrine qui y liaient vis ; s. Jl - l - : 1 1. d ; li a Alexandre, et a en juger par son litre, il semble se rattacher à la contre. pascale. Voir Zahn, op. cit., t. iii, p. 35 : l’reusclien, op. cit., t. i, p. 300 ; Kattenbusch, Das aposlvlicheSymbol Leipzig, 1897, t. il a, p. 175.

Des : x’i l : î. : ~iï : VTjffteia ; -/.aï - :  ;. /.an"/ 1°/ : ï :. Etl II. E., 1. VI. c. xiii. P. <.’., !. x. col

Eusèbe en cet endroit mentionne deux écrits dist. :

Une exhortation à la persévérance, adressée à de nouveaux baptisés, 'I > npoTpETmxb ; itp&c Û7CO|iovt|V t, npo ; to-jç vetaor’i peSanTiopivouc, mentionnée par Eusèbe, U.E., 1. VI, c. xiii. P. Gf., t. xx, col. 548, et signalée par Barnard dans le mannscrit de PEscurial. Cf. P. M. Barnard ment of Alexandria, Quis dives salvetur, p. 47, 50.

Un écrit sur le prophète Amos, l’A ; rbv irpo ?T, Ttjv’Au.(ô ;, mentionné par Palladius, /’. G., t. xxxiv, col. 1236 ; et un autre sur la providence, Tlio : icpovofac, cité par quelques écrivains à partir du VIIe siècle. Sur ces deux écrits d’authenticité douteuse, voir Bardenhewer, loc. Zahn, loc. cit., p. 39-44 ; Barnard, lue. cit., p. 50.

Sur la très problématique existence d’un Aôyoc ~iz i-peparefa ? el d’un yaïuxôç yoz, cf. Bardenhewer, Zahn, l’reiischen, loc. cit., et Wendland, dans Tlieolog. Literaturteitung, 1898, p. 653.

Sur divers écrits que Chilien ! annonce, ou bien auxquels il fait allusion dans ses ouvrages, Stromates futurs ou ouvrages indépendants, -.yx :. i-Uo/o- ; a. Dspl i.a ry-xiKû ;, Qep T.lor-l :.x ;, 1 1 £ p iv/f. ;. IL-.’: Tr ; KvOpMKOU

ysviffeuc, Miy. yevéoeuç /.r, nLo :. cf. Zahn. Forschungen, t. m. p. 3-v i.V’, 7 : Prenschen dans Harnack, op. cit., p. 301-308 ; de Faye, op. cit., p. 79-84, 1 ! " suma*

de ces auteurs dans Bardenhewer, op. cit., p. E III. La Trilogie.

I. problèmes qvb soai

L’ÊTDDB DE SA COMPOSITION. — 1° L’existence du S : -SxoxaXo ;

le rapport chronologique du Protreptiq

des Stromates ; les hypothèses de Paye et Heusti. — Au premier abord, il est a-. I. naturel de considérer le-