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el souscrivit è la condamnation, puis reprit, pour mourir i n route, le chemin du retour ; le troisième, Primate Byzacéne, résista d’abord, puis Qéchil lui aussi ;

mi Beul Verecundua tint fer jusqu’au bout. Victor

de Tunnunum, Chronic., ibid., cql. 859 ; Epist. leg. 1 rame., Mansi, i. ix, col. 153.

On ne B’en tenait guère, on le voit, dans l’enfoui de l’empereur aus termes de l’accord conclu avec le On alla encore plus loin. Askidas et son parti rai aient circuler et signer, jusque dans le palais, une pièce contre les Trois-Chapitres. Le pape protesta ; il y eut un semblant de soumission, puis lu campagne reprit île plus belle. Damnai. Theod., op. cit., col. 59. Elle fut si bien même qu’elle aboutit à la publication d’an nouvel édit impérial contre les Trois-Chapitres. On peut présumer, à défaut d’indication positive, que l’édit en question n’est autre que l"0|U)XoY(a - : tt : oj ; ’Iouotivcocvoû aÙToxpdropo ; /.ara r<3v : ptûv xeçaXaî’ov, Mansi, t. ix, col. 537-582 : ce qui placerait la publication de cette pièce entre 551 el ô.">3. Elle comprend, en dehors d’un symbole très prolixe par lequel elle’I' l.ute, 13 analhématismes que nous retrouvons presque intégralement dans les 14 anathématismes du concile de 553, puis un long exposé justificatif de la condamnation portée contre les Trois-Chapitns.

La publication de ce nouvel édit provoqua une conférence chez le pape, au palais de Placidie. Dacius, Askidas, les évéques grecs et latins, des prêtres, des diacres et même des clercs de Constantinople s’y trouvèrent présents. Vigile invita les évéques à prier l’empereur de retirer son édit, et, en tout cas. à refuser leur signature. Damnât. Theod., op. cit., col. 60 ; Epist., xv, encyclica, ibid., col. 50. Dacius parla dans le même sens. Epis t. leg. Franc, ibid., col. 154. Rien n’y lit. Ce même jour, Askidas et d’autres évéques eurent l’audace de célébrer en grande pompe dans une église où l’édit était affiché, puis de déposer Zoïle d’Alexandrie qui refusait de les suivre. Epist. encycl., ibid., col. 51. Sur ce, Vigile excommunia Askidas quillet Ô31). Le 14 août, pour échapper aux violences dont il se crut menacé, il se réfugia dans l’église de Saint-Pierre et y rédigea le 17 un décret déposant Askidas et excommuniant Menas et les autres évéques de leur parti. Ce décret, il le confia à une personne sûre, pour être publié plus tard, suivant l’opportunité. Damnât. Theod. ; E)nst. encycl., loc. cit. C’est là qu’eut lieu la scène répugnante de violence que racontent les clercs italiens. Epist. leg. Franc, op. cit., col. 154. Après Lien des pourparlers et des promesses, le pape consentit à quitter son asile et à rentrer chez lui. Mais, s’Toyant entouré’d’émissaires de la cour et de traîtres, deux jours avant Noël de 551, il alla chercher un nouvel asile dans l’église de Sainte-Euphémie à Chalcédoine. C’est de là qu’il lança, en janvier 552, sa Damnatio Theodori, Mansi, t. ix, col. 58-61 ; puis le 5 février 552, son Epittola encyclica. Ibid., col. 50-56. De nouvelles ociations avec la cour et l’épiscopal amèneront une lettre de rétractation et d’excuses de la part d’Askidas, de Menas et d’autres évéques (insérée dans le Constitutum, Mansi, t. ix.col. ti’2). Eutychius, qui succéda sur le siège de Constantinople à Menas décédé’en août ô.VJ,

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a cette lettre, le pape revient sur I utiliti

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trop vive opposition de leur pari’Le fait est qu. Africains ne vinrent pas. Ce fut au tour du pape d prendre v a promesse et de se refusera adhérera un t qui, s’il se réalisait, le laisserai ! ec un

petit nombre de Latins, en face d une majoriti ou hostile. On chercha des aecomiie Pâques de 553, Justinien prop au lieu d’un

concile pr< prement dit, de* réunions ou l’on ap| i ait un nombre i c al d’évéques, de part et d’autre. lbtd., col. 61. 18-2.

Le pape accepta et se déclara prêt à conférer, assisté de trois évéques latins, avec les quatre évéques gi qu’il plairait à l’empereur de désigner. Celui-ci ne l’entendait pas ainsi. Versatilité ou fourberie, il pr qu’il avait voulu parler d’un nombre égal de repr tants des différents patriarcats, ce qui revenait à domur sous une autre forme une prépondérance marqu l’élément grec. Le pape ne crut pas devoir faire cette concession. Alors, de sa propre autorité, l’empereur réunit le concile auquel le pape se déclarait oppelui confia le soin, non pas de trancher la question en litige, mais de confirmer et d’enregistrer une décision toute faite ; celle même qui avait été formulée dans l"0(ioXoffa. Le pape, lui, manifesta publiquement son intention de faire connaître bientôt, et par écrit. Si tence définitive. Ibid., col. 370.

II. Histoire du concile.

Le V » concile s’ouvrit le .") mai "(ûJ ; il tint ses séances dans le secrelarium de l’église patriarcale de Constantinople. A coté- d’Eutychius. à qui fut dévolue la présidence, siégeaient Apollinaire d’Alexandrie, Domninos d’Antioche, trois représeï d’Eustochios de Jérusalem et 1 !."> autres m< tropolit évéques. Le-> souscriptions du formulaire final contiennent 10’noms, parmi lesquels ceux de 1 i Africains. Les actes grecs de ce concile n’existent plus ; mais nous en possédons une version latine fort ancienne, qui date de Pelage II (578-590. peut-être même de Vigile Baluzii, Mansi, t. i.. col. ltii. Au cours des débats monothélites, ces actes subirent des interpolations dans le sens monothélile, qui furent dévoilées au VIe concile. Mansi, t. ix. col. 587 sq. Cf. Hefele, Concii., t. il, p. 831-834. Sur la question de leur inté£ cf. Hefele. ibid., p. 83 1-839 ; Diekamp, Die origen. Streiligheiten, Munster. 1899, p. 97-129. D’après les actes tels que nous les possédons aujourd’hui, il y aurait eu huit sessions en tout, échelonnées du."> mai au 2 juin. La I rc session s’ouvrit par la lecture d’un impérial indiquant, après un court aperçu historique de la question des Trois-Chapitres, l’objet précis du débat : les écrits de Théodore de M culier, le symbole mis sous son nom ; la question de savoir si l’on pouvait l’anathématiser personnellement, quoique mort, devait aussi être examinée ; les écrits de Théodoret relatifs à la controverse nestorienne ; enfin la lettre d’Ibas à Maris. Mansi. t. ix, col 17Î reste de la séance, ainsi que II