Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 3.djvu/555

Cette page n’a pas encore été corrigée

1087

NFIRMATION D’APRÈS LE CONCILE DE TRENTE

il, lutin i un déchalm m< al de p

m que le

début, pour la i uin< r è jara ii riU, contre

l.i doi’i m. i ttholii i la i onfli naation. Pur i haï la laniame que l’impo

, . i h qm lie partie donc a - bateli un enaiiyvent-Ùi lea H convenoil finn par l’imposition de* maint que la vertu évidente du saincl Espril incontinent m monlrast. lia n’en I litution chrettienne,

I. VI, c. i. § 6, Genève, 1559, p. 960. Pour lui, comme pour Luther, lea effeta sacramentels de la conflrmation sont identiques i ceux du baptême, et c est un sacrilège de vouloir pratiqui ment les disjoindre, i Toutefois, rdona encore de plus près combien de monstres nourrit ceste huile. Ces engraisseurs disent que le sainct Esprit est donné au baptesme pour innocence et en la confirmation pour augmentation de grâces, qu’an baptesme nous sommes régénérés à vie et en la conflrmation nous sommes armés pour batailler. Et tellement n’ont nulle honte, qu’ils nient le baptême estre bien parfait sans la conflrmation. perversité ! i Ibid., % 8, p, 980. Cf. Articuli " facultate sacra théologie Parisiensi delei niiiiiiii super materiis fidei noslra hodie controversis cum antidoto, a. 1, dans Tractatus theologici, Genève, 1612, p. 225. Quand ! < concile de Trente eut prononcé l’anathème contre les hérétiques qui tenaient la confirmation pour une vainc cérémonie, Calvin, avec un amer sarcasme, protesta que cette condamnation ne l’atteignait point, vu qu’il tenait la confirmation non point pour une cérémonie vaine, mais bien pour le plus funeste des maléfices <lr Satan, utpole qui eam inter maxime exiliales Salanse prsestigias nutnerem. Acta synodi Tridentinse cum antidoto, ibid., p. 299.

Pour légitimer ses attaques, Calvin n’hésite pas à imposer à l’interprétation des textes un tour ironique et léger qui en défigure étrangement l’aspect, et il arrive ainsi à cette conclusion, déjà formulée par Melanchthon, que l’imposition des mains n’était à l’origine qu’une simple bénédiction prononcée sur les enfants, lorsque, parvenus à l’âge de discrétion, ils étaient convoqués à une cérémonie spéciale pour confirmer la foi de leur baptême. Ibid., S i, p. 978 ; cf. § 12, p. 983. Voir le Catéchisme de Monsieur Calvin, dans le Recueil des principaux catéchismes des Églises réformées, Genève. 1673, fol. E i.

Cette cérémonie, d’ailleurs, n’est pas sans offrir de précieux avantages et ce serait tout gain de la maintenir dans l’Église réformée. « Quant à moy, je prise bien une telle imposition des mains, qui se feroil simplement par forme de prières. Et seroye bien content qu’on en usast aujourd’hui, moyennant que ce fust purement et sans superstition. » Ibid., g 4, p. 978. Voici, dans sa teneur exacte, le plan élaboré par Calvin lui-même, pour la cérémonie de la continuation : « Or ce seroit une très bonne manière d’instruction, si on avait un formulaire proprement destiné à ceste affaire, contenant et déclairant familièrement tous les poincts de nostre religion, esquels l’Église universelle doit sans différence consentir, et que l’enfant de dix ans ou environ se présentast à l’Église pour déclairer la confession de sa foy, qu’il fust interrogé’sur chacun poinct et eust à répondre ; s’il ignoroit quelque chose ou n’entendoit pas bien, qu’on l’enseignast en telle manière qu’il confessast présente et témoin de l’Église, la vraye foy pure et unique, en laquelle tout le peuple fidèle d’un accord honore Dieu. Certes si ceste discipline avoit lieu, la paresse d’aucuns pires et mères seroit corrigée : car ils ne pourroyent lors sans grande honte omettre l’instruction de leurs enfants, laquelle ils ne se soucient pas beaucoup maintenant. Il v aurait meilleur accord de foy entre le peuple chrestien et n’y aun.il point si Dde ignorance et rudesse en plusieurs. Aucuns ne seroyent pas si aisément transportés par les nouvelles

doctrini i en I une a<h

doeti ine chn itienm Itutit. chr | 13,

. Cf. Confi I

Coi i | fldei, p’. « i

Théodore de Béze employa toute i., souplesse et bar-il, ur de ion talent a propager dans l< - commun

i pratique confondue par lui a

de la confirmation tel qu’il était en usage dans la prinnti I glbx. Di vant que li - nfans fussi

a la cène, ou I

ut (.me aux uns et n de leur

publiquement.. Quant à ceux qu’ils h avoir si bien profité qu ilpussent en mens avec le reste de l I glisc, illes confermoyent n la lo et leur imposans les mains -ur la leste

ni prière publique à Dieu pour eux et li mandoyent aux prières do I I gli « e chrettienne, Genève, 1563, p. : ►>.’} Réduite à cette f<

Dtiellement catéchétique, la confirmation pu ! introduite danquelques communautés plus directement soumises à l’influence personnelle des chefde la forme. Ce simple examen de la doctrine. Tl Béze l’opposa avec fierté aux cérémonies catholique* " qui ne sont autre chose que tours de bastelcui coules de vieilles ra I il se félicita d’en avoir

généralisé la pratique dans les Eglises de la confession réformée, i Or, quant à non-, par la grâce de Dieu, nous avons remis sus en nos Kg lises cest usa. téchisme, comme du tout :. mais au ton 1 1

ces asnes icy, plus propri - à la i liarrue qu’a. l’Eglise, n’ont pas mesme jamais ou parler de chisme. lhiti. Cf. l’eut e, par Théodore de

Bèze, Genève, 1673, p. 10 ; Drelincourt, Catéchisme ou instructions familières sur les principales parties de lu religion chrétienne, Genève, 1673, p. 107. Cet in-olent triomphe se justifiait toutefois malaisément, car l’Église réformée se montra plus réfractait » encore, dans l’ensemble, que l’J glise luthérienne a l’introduction de cette pratique qu’il fallut souvent imposer par la force et de haute lutte. Plusieurs cantons suisses

cent pour certains actelégaux, comme le mai. l’apprentissage, l’entrée en service, une attestation d’admission à la sainte cène ou certificat de confirmation. Cet usage persista jusqu’en 1875. Cf. L. Ruffet, art. Confirmation, dans l’Encyclopédie des reli gieuses de F. Litchtenberger, t. iii,

Aujourd’hui, dans les deux confessions, Ci monie tend de plus en plus à n’être qu’une pure formalité sans cachet religieux, et il s’est produit.au cours du siècle dernier, un mouvement puissant pour en demander l’abrogation. Les individualistefont ressortir assez justement qu’une manifestation collective et obligatoire de la foi ne saurait avoir de valeur aux veux de quiconque s’inspire des purs principes de la Déformation et que cette conscription ecclésiastique n’a plus aucun titre qui puisse la légitimeren l’ait. « On ne sait que trop, en effet, que l’admission à la sainte cèn pour la grande majorité des catéchumènes, non un acte de renoncement à eux-mêmes et de consécration à Dieu, mais le litre de l’entrée dans le monde, une sort* majorité religieuse qui leur confère le droit de jouir de plaisirs jusque-la défendus et de profaner légalement les choses saintes. » L. Dullet. lue. cit. Cf. L. Goulot. cit., p. 57.

P. Bernard.

X. CONFIRMATION D’APRÈS LE CONCILE DE TRENTE. — I. Histoire de la rédaction. II. Texte et doctrine des canon ;.

I. HiSTOIRI Dl LA RÉDACTION DES CANONS.

Le concile de Trente était réuni pour condamner les erreurs des protestants. Apres la I session, il aborda le sujet des sacrements en général, du baptême et de la continuation. A la congrégation générale du 17 janvier 15(7,