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CONFIRMATION DANS LA SAINTE ECRITURE

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doublent sa valeur. Pi t Ji an d hi liu ntpa

.m tempi di la pn mil <e pei écution, .’i"i i que redoutabli épn de la dispersion des fidèle*

multiplie lea besoii : les difficultés 1 1 peut ri quérir la présence < Jérusalem ou ailleurs des deus hommes qui jusque-là ont représenté la communauté. ( i.. m. I 11 ; iv, 1-22. Enfin, ce n’est pas Pierre et Jean seuls 1 1 1 1 i ont ju, V’l.i démarchi -ont ton 1rs apôtres qui lei onl envoyés. Act., viii, 14.

I. intervention de Paul < Ephèse n est pas moins probante. <> n’est pas lui, semble-t-il, qui baptise, Act., xix, 5 ; mais c’est lui et lui seul qui impose li - mains, 6. Son altitude certainement et peut-être aussi la question posée par lui dès son arrivée, 2 (voir col. 985 ; toutefois celle question peut B’ex |>li<| lier a ni renient : l’aul

aurait observé quelque chose’I insolite dans lea douze disciples), témoignent qu’un apôtre, en arrivant dans une communauté, avait coutume de rechercher quels chrétiens n’avaient pas reçu l’Esprit-Saint et de compléter leur initiation. On dirait que c’est une des fonctions ordinaires de son ministère itinérant.

Apres avoir examiné ces deux épisodes, on est presque tenté de se demander s’ils n’ont pas été rapportés par Luc tout exprès pour nous mqntrer à quel point les apôtres étaient d’accord au sujet du baptême et de l’imposition des mains. Dans l’histoire de la conversion de Samarie, les deux plus illustres leaders du collège primitif, agissant non seulement en leur nom propre, mais au nom de la corporation des douze, accomplissent justement ce que saint l’aul fait à Éphèse. Le rite qu’ils ont employé, ils l’emploient, et en vue d’un effet semblable » . Mason, The relation of confirmation tu bajilism, 2 « éclit., Londres, 1893, p. 25.

Un chrétien de condition plus modeste, Ananie, n’at-il pas lui aussi donné l’Esprit-Saint par l’imposition des mains’.' On l’a dit, mais sans le démontrer ; et, si on l’avait prouvé, peut-être ne devrait-on encore rien conclure. Savons-nous pourquoi le disciple envoyé vers Paul lui imposa les mains’.' Sans doute. Ananie dit lui-même, en accomplissant ce rite : « Saul, mon frère, le Seigneur Jésus m’a envoyé pourque tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint-Esprit. » Act., IX. 17. Mais la suite du récit ne mentionne qu’une conséquence immédiate de cette parole et de ce geste : la guérison miraculeuse de la cécité, 18. C’est encore elle et elle seule qui est présentée comme telle, à deux autres endroits. Act., ix, 12 ; XXII, 13. Et puis, il s’agit ici d’une imposition des mains qui précède le baptême. Voilà pourquoi les exégètes sont indécis, les avis partagés : ce rite a-t-il été, oui ou non, la collation de l’Esprit ? Si on répond affirmativement, une nouvelle difficulté surgit aussitôt : Ananie était-il un simple particulier ou le chef de la communauté de Damas ? Les Actes nous montrent en lui un disciple, de race israélite, observateur zélé de la Loi, estimé de ses compatriotes, honoré de communications divines, capable d’exhorter et de baptiser. Act, ix, 10-19 ; xxii. 12-21. Sans doute, ce n’est pas dire qu’il est chef, c’est pourtant lui attribuer des qualités qui peuvent l’avoir mis en relief et désigne pour une charge hiérarchique. Et alors, si on admet qu’Ananie gouverne les disciples de Damas, son intervention prouve seulement que, comme les apôtres, les chefs de communauté peuvent imposer les mains. Encore convient-il de faire une dernière réserve qui d’ailleurs s’impose même si Ananie est un simple particulier. Le cas de Paul est tout à fait extraordinaire et relève du miracle. Dieu qui a donné 1, sans le concours de personne, l’Esprit-Saint, a aussi le droit de le communiquer

par qui il veut. Peut-être use-t-il celle fois du ministère d’un fidèle ordinaire, pour manifester que, comme les douze l’apôtre l’aul tient sa vocation, son initiation

us lui-même et non ofti l’n ne peut donc rien coue du

de l Imposition des mains par Ananie. S< ul apôtres son) a i tainemenl

l’Esprit. Agissent-ils en qualité de chel mu liant, s et leurs poil

interviennent-ils en raison’.

douze et dont personne ne paraît avoir hérité ? La question a été plus d’une fois | st à la tradition

ienne, aux document !  ! p qu’il cou

de la résoudre. Les iper.

Disons pourtant qu’ils montrent danle don de l’I une grâce destinée a ton* et non pa^ une faveur i

i ix seultemps apostoliques. Si donc ils nouprennent qu’a l’origine, seuls h-s chefs supn mes unposent les mains, ne nous laissent-ils pas enli qu après les douze, d autn - recueilleront leur et que ces succès » urs de la hiérarchie’.' llolt/uianii conclut donc : u Au t où l’auteur des Actes écrivait, on considérait comme un privilège réservé- à certaines personnes le pouvoii communiquer l’Esprit par l’imposition des mains ; et à l’origine, c’étaient sans doute les apôtres qui en étaient investis. „ Lehrbuch lamentlichen Theol

r’ribourg et Leipzig, 1807, t. i, p

7. Dans. lorsque Dieu agit seul

ri i/tt’il ; / a prodige, l’Esprit vient sans qu’aucun soit aceomjili. D’ordinaire, il vst donné // « > fini] tion des mains et ce geste semble avoir une réelle ef/ilæité. Est-il accompagné d’une prière du nùnist,

clion : ’Lac ne le dit pas. — Aucun acte extérieur n’est requis si Dieu donne lui-même et directement l’Esprit-Saint. Cependant, toutes les fois que la communication divine est immédiate, elle se trahit au dehors par un miracle. On dirait que Dieu veut atti d’une manière sensible et indéniable la préseri l’action de sa grâce. La preuve a été faite. Voir col. 991.

Quand rien ne motive cette intervention solennelle et miraculeuse et que le don se transmet par des hommes, il a imposition des mains. Act.. vin. 17 : xix. G. Le fait n’est pas contesté. Reste à l’expliquer. S vent on a présenté, on présente encore ce rite comme un symbole : prière en acte ou figure de la communication céleste ; comme une excitation de la foi du sujet, et une préparation à la venue du don messianique ; comme un encadrement ordinaire de l’acte divin : le Père, par Jésus, donnerait la grâce pendant que l’homme accomplirait le geste liturgique. Enfin on a attribué à cette cérémonie une efficacité puissante, mais purement psychologique et morale : le catéchumène qui avait rompu avec son passé et avait élé préparé par d’ardents prédicateurs, aurait cru sentir, quand on lui imp les mains, qu’il entrait en communication avec Dieu, qu’un souflle créateur passait sur lui pour transfoi son être, l’obliger à une existence meilleure et faire de l’Esprit l’élément fondamental de sa personnalité nouvelle.

Ne faut-il pas reconnaître à l’imposition des mains une autre vertu Evidemment elle n’est pas dotée d’une puissance’magique, on ne peut l’assimiler a la baguette ou au souflle du sorcier qui passent pour produir eux-mêmes, indépendamment de toute cause adéq homme, esprit ou Dieu, des effets merveilleux. M.t doit-on pas avouer que, d’après les Actes, le rite accompli contribue, de par la volonté du Père et de I la main d’hommes choisis par eux. à la communication de l’Esprit aux sujets bien disposés ? De bons ji. catholiques et critiques indépendants, n hésitent ; l’affirmer. Ils relèvent la coïncidence si fortement marquée par Luc. Le baptême a lieu. l’Esprit ne vient Act., VIII, 10. Pierre et Jean prient : on ne dit pas eu-