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CONFIRMATION DANS LA SAINTE ÉCRITURE

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U unique se compose de deux scènes distinctes.

iprès que Jésus a reçu complètement le baptême, quand il est sorti du Jourdain, quand il a prié, que i Esprit vient : il n’est pa donn par Jean ni par l’ablution. Déjà marquée dans le troisième Évangile, la succession des laits n’est pas moins expressément souli dans les Âcti.1 la mite du baptême que Jean prêchait, Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Ji iuj de Nazareth, i Act., , 37, 38. Trois fonctions d’un même ministère Bont annoncées : le Christ reçoit l’ablution de repentance, parce qu’il apporte le pardon dea péchés ; il est revêtu de l’Esprit-Saint, parce qu’il vient le donner ; il est proclamé l’enfant du Père céleste, parce qu’il doit rappeler aux hommes leur divine filiation. Chacun des trois actes a sa raison d’être.

Jean annonce en partie cette œuvre du Messie : i II vous baptisera du Saint-Esprit et de feu, » Luc., ni, 16, parole qui a mis à la torture les exégètes de tous les temps. Veut-elle dire, comme on l’a soutenu, que le baptême de Jésus confère le Saint-Esprit ? Observons, avant de répondre, que même, si tel est le sens de cette promesse, il n’est pas nécessaire de conclure que l’imposition des mains u’est pas capable d’accorder ce don. Car Luc laisse entendre que la même personne peut à plusieurs reprises recevoir l’Esprit-Saint. Les Actes racontent que la communauté naissante, au lendemain de la Pentecôte, invoque Dieu : la maison où elle est réunie tremble et « tous furent remplis du Saint-Esprit » . Act., îv, 31. Et Jésus qui sans doute possède ce don avant le baptême et dès que la vertu du Très-Haut a couvert d’ombre Marie, Luc, 1, 35, le reçoit pourtant au premier jour de son ministère, iii, 22, et au début de sa vie glorieuse. Act., ii, 33. Peut-être même, est-il dit que Jean déjà rempli du Saint-Esprit dès le sein de sa mère. Luc, I, 15, croissait et se fortifiait par ou dans le [même Saint-]Esprit. Luc. i, 80. Donc annoncer que le baptême du Seigneur accordera ce don, ce n’est pas nécessairement affirmer que l’imposition des mains ne le conférera pas. Mais doit-on admettre que Jean, Luc, ni, 16. puis Jésus, Act., i, 5, et Pierre, XI, 16, parlent d’une ablution « dans le Saint-Esprit » pour affirmer que ce don est indissolublement lié au baptême ? Non, seinblet-il. Car Luc ne dit nulle part que le Cbrist a baptisé et donné ainsi l’Esprit-Saint. U fait annoncer par Jésus la communication de la Pentecôte, comme un « baptême dans l’Esprit » ; et pourtant ce jour-là, les apôtres ne sont pas soumis à une ablution. Act., i, 5. De même, Pierre emploie cette locution pour désigner le don merveilleux accordé à Corneille, avant son baptême. Act., xi, 16. D’ailleurs, il est facile de comprendre pourquoi celui qui devient chrétien et obtient la rémission de ses péchés est baptisé : tout bain lave et déjà des lustrations sacrées étaient employées dans les initiations. Mais qu’elle est étrange cette expression, baptiser dans le Saint-Esprit, si elle signifie que le baptisé est inondé de l’Esprit ! La métaphore se laisse-t-elle comprendre au seul exposé des termes ou d’après le langage de l’Ancien Testament’.' Au contraire, cette expression ne s’explique-t-elle pas plus naturellement si elle veut dire que l’Esprit est donné- d’ordinaire, et qu’il doit l’être régulièrement après le baptême chrétien, tandis que le bain administré par Jean ne pouvait pas prétendre à pareille efficacité ? Et on aboutit toujours à la même conclusion : ablution et don de l’Esprit sont distincts, mais normalement réunis.

La. suite du récit la confirme. A la Pi nti apôtres recoivi nt l Espi it-Saint nt pourtant

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Il prit-Saint, avant d’avoir été élevé par la di de Dieu. Act., il, 33. L’effet du baptême, le pardoi ment distingué de la communication de la Pi côte.

Les deux grâces sont encore bien détachées l’une de l’autre par Pierre, bien réunies aussi, lorsque pour la première fois il énumèn les conditions du salut :

Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisi nom de Jésus-Christ pour le pardon de ses péch vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Act., n annoncer deux grâces distinctes, mais qui se compli Il est vrai qu’à la suite de cette exhortation, ceux qui l’accueillirent furent baptisés. Act., n. il. Le texte : dit pas plus long, l’aut-il conclure que c’est l’ablution seule qui a remis les péchés et donné- le Saint-Esprit ! Evidemment non. Car l’auteur a pu penser qu’il lui suffisait de mentionner le premier acte de l’initiation chrétienne. Il espérait que ses lecteurs, gens bien informas, comprendraient et suppléeraient. Un peu plus loin, pour faire savoir que des auditeurs des apôtres passent au christianisme, l’auteur des Actes dit’, iv. i. Ce mot peut tout exprimer. Et il en est ainsi de l’expression être baptisé. Elle signifie être initié, c’est-à-dire recevoir en une même occasion par l’ablution le pardon, par l’imposition des mains ou l’intervention directe de Itieu l’Esprit-Saint. Et cette occasion s’appellerait le baptême. du nom de l’acte qui s’accomplit le premier et qui. par certains côtés, est le plus important.

Mais quoique liés, les deux dons sont distincts. Ainsi. lorsque le Saint-Esprit est donné, la prière qui le décide à descendre est muette sur le pardon des pé-cb elle est prononcée par des initiés. Act., IV, 23-31. L’histoire de la conversion des Samaritains est plus décisive encore. Elle nous apprend que certainement fin : tion des mains doit s’ajouter au baptême et le ce’1er, puisque Pierre et Jean se déplacent pour donner l’Esprit à des néophytes. Mais les deux rites ne se confondent pas. Cérémonie, ministre, ellets sont différents. Les Samaritains se sont vraiment convertis : rien en eux ne paraît s’opposer à la validité du baptême. Philippe a le droit de le donner, car ce pouvoir n’es un privilège réservé aux apôtres : ils semblent plutôt faire administrer le baptême que le conférer. Act.. x. 18 ; xix.."). D’ailleurs, Philippe baptise l’eunuque et le récit laisse entendre qu’il agit bien. Act.. vin. 20-40. Si le missionnaire avait éprouvé quelques doutes sur la valeur de son acte, il aurait probablement invité les apôtres avant d’y procéder. Il sait baptiser. Il accomplit le véritable rite : ne fait-il pas l’ablution « au nom du Seigneur Jésus ? » Act., vin. 16. Ol -. quel que

soit d’ailleurs leur sens précis, désignent un vrai baptême. Act.. ii, 38 ; x, 48 ; xix. 3 ; mi. lti. Donc les. Samaritains sont inities, chrétiens, ils ont reçu les droits et privilèges des fidèles. L’auteur ne les énumere pas. les lecteurs les connaissent ; mais il insiste sur ce qui manque aux convertis : le don messianique, le Saint-Esprit. C’est pour l’accorder et non pour retoucher un baptême raté que Pierre et Jean interviennent. Et quand ils imposent les m. uns que l’Esprit-Saint descend. Act.. vin. 4-17. Dire qu’il aurait dû venir, en vertu du baptême, mais qu’il n’a pas voulu le faire. sans être appelé par les ap très, C est complt ter le texte