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C0N1 ÊRENCES ECCLÉSIAS1 IQUES


qu’on minimum de déni réunion L Statuts de Besançon, portés en 1573 el renouvelé ! ri 1618 el en ITiiT. n’exigeaient qu’un aeul rynode décanal. Synode de ITiC, lit. iii, ii.’manias, t. x. p, i’.ii

i ikkIide Rouen, tenu en 1581, ne veut que deui Mani i t. xwiv, col. 889-840. De même, celui de Reims, en 1583, Acte » <iV in province de Beinu, t. m. p. iTt ;, les statuts de Trêves de 1570, Concilia Germanise, t. vii, p. *>* ni (cf, > % 1 1 <.. l. - de 1899 el de 1678, ihi, /., t. ix, p. 333 ; t., p. 88 ; lel w synode diocésain de Gand, en 1571, ibid., t. iii, p. 687 ; les synodes de 1613 el de 1650, t. ri, p. 255, ne parlent plus que d’une. Ceux de Bois-le-Duc, de la même année et île 1612, el celui de Bruges, de 1576, n’en ordonnent qu’une. Ibid., t. vii, p. 7-27, 811 ; t. ix, p. 228. A Tournai, en 1574, on en impose trois à des dates fixes, ibid., t. vii, p. l’.XJ ; mais en 1589, 1600, et 1643, il n’est plus question que’de deux. Ibid., p. 1050 ; l. viii, p. 493 ; t. ix, p, 634. A Ypres, le minimum prescrit en 1577 est de trois, ibid., t. vu. p. 834, mais il est réduit à un en 1630, t. IX, p. 524-525. Une réunion annuelle est aussi im| comme minimum à Saint-Omer, en 1583, t. vii, p. 953 ; età Cambrai, en 1586 et 1634, t. vii, p. 1020 ; t. ix, p. 584 ; mais deux synodes décanaux sont rendus obligatoires à Saint-Omer, en 1640, t. x, p. 806-807 ; et à Cambrai, en 1061, t. ix, p. 892. A Ratisbonne, les conférences ont lieu aux Quatre-Temps. Statuts de I588, t. vu. p. 1073. H n’y en a que deux à Cologne, synodes de 1598 et de 1662, t. viii, p. 519 ; t. ix, p. 1027 ; à lirixen, svncde de 1603, t. viii, p. 560-561 ; à Malines, synode de 1009. t. ix, p. Il ; i Augsbourg, synode de 1610, ibid., p. 66-67 ; à Osnabruck, synode de 16 ! 10, p. 515-516 ; et à Culm. synode de 1641, p. 608-609. Une seule est exigée à Metz, statuts de 1604 et de 1610, renouvelés en 1633 et 1699, t. viii, p. 970 ; t. x, p. 247-248, 773 ; à Warmia (Ermeland), synode de 1610, t. îx, p. 133 ; et à Ruremonde, comme minimum, synode de 1652. Ibid., p. 783784. Voir aussi les synodes de Namur, en 1601, t. viii, p. 624 ; d’Anvers, en 1643, t. ix, p. 647 ; et de Strasbourg. en 1687, t. x, p. 184-185. Au Mont-Liban, le synode de 1596 ordonnait la lecture des cas de conscience, chaque dimanche, dans les principales églises des maronites. Collectio Lacensis, t. ii, p. 414.

III. Rénovation au xvie siècle sots l’influence de saint Charles. — Mais, chose singulière, un mouvement tout contraire s’accomplissait en Italie et dans le midi de la France. L’élan de rénovation, parti du concile de Trente, allait se communiquer à toutes les nations chrétiennes.

Le concile de Trente s’était, en effet, particulièrement occupé des besoins spiiituels du clergé ; il avait décrété l’établissement des séminaires et pris des mesures pour la formation intellectuelle et morale des clercs. Sess. XXII, c. i ; XXIII, c. xviii ; XXIV, c. XI, XII. Ses prescriptions eurent un très salutaire contre-coup sur le renouvellement des conférences ecclésiastiques.

A la tête du mouvement marche saint Charles Rorromée, qui érigea les conférences en institution diocésaine. Au 1 er concile de Milan, en 1565, il établit, pour toute la province ecclésiastique, des conférences mensuelles, dans lesquelles les prêtres devaient s’entretenir de tout ce qui concernait leur office pastoral et la charge des âmes. On devait y lire le livret des cas réservés et les constitutions synodales et résoudre des cas de conscience. Acta Ecclesim Mediolanensis, 2, É édit., Lyon, 1683, t. i, p. 21, 59-60. Kn 1576, au IV’synode provincial, on décida la publication des Itistructiones congregationum diœcesanarum du saint archevêque, qui, bien exécutées, font des conférences un puissant moyen d’étude et de sanctification. Ibid., t. i, p. 535-545.

Il divisa son vaste diocèse en plusieurs circonscriptions, à la tête de chacune desquelles il plaça un vicaire forain, amovible ad nutum, chargé de présider chaque

réunion mensuelle et <blui en Un un exact rapport. La i en chaire

prêtres sont obligés de s n ndre, en tenue strict

iastique ; ilent la Mille, chantent le

matin la messe en commun, font une procession autour de l’église, prennent un repas sommaire accom| d une lecture pi livrent à l’étude de tout*

lions qui peuvent Intéresser leur sanctification et leur ministère, et a la solution de cas de conscience proposés d’avance, lis vont ensuit.- adorer le saintsacrement et doivent retourner dans leur paroisse sans foire aucune visite.

De la province « le Milan, l’institution des conférences pandit rapidement dans tout.- l’Italie. Le concile provincial d’Aquilée, en 1596, imp semblables, c. wm. Mansi, t. xxxiv, col. 1417-1419. 4 Cosenza, en 1606, les réunions hebdomadaires sont instituées. Le I" synode diocésain de Ravenne, tenu en 1607. ordonne des réunions hebdomadaires, qui a lieu au palais épiscopal et sous la présidence de l’évéque. Iians le diocèse d’Arezzo, i - réunions avaient lieu deux fois par mois. Décrets synodaux de 1697. L’inlluence de saint Charles se lit sentir au delà de* monts. Kn le concile provincial d’Aix résolut de us chaque

diocèse, des ricaires forains, qui réuniraient chaque mois les préires de leur district pour conférer sur tout ce qui intéressait le ministère sacerdotal. Celui de Toulouse, en I590, prenait la même décision et traçait le lient a suivre dans ces assemb ! t. xxxiv,

col. 939, 1281.

Kn 1605, l’évéque de Coire, ban V, dans ses constitutions synodales, établissait le chapitre rural de chaque mois, dans lequel les prêtres devaient faire l’examen de leur vie et de leur doctrine, en répondant a lions très précises. On y discutait au moins trois cas de conscience, indiqués à l’avance, et chacun était tenu d’en écrire la solution sur un registre personnel. Concilia Germauiw, t. viii, p. 611-6H.

Kn 1609, le cardinal liant ois de Sourdis, archevêque de Bordeaux, établit dans son diocèse les vicaires forains et les conférences ecclésiastiques sur le modèle de celles de Mil an. Il b’j proposait surtout de favoriser l’œuvre de la sanctification des curés. Son frère Henri, qui lui succéda en 1628, recommanda plusieurs fois à son clergé, en 1632 et en 1638, la tenue des congrégations foraines. Ln 1627. l’évéque de Lon imposait aussi à ses prêtres l’obligation d’assister aux conférences ecclésiastiques, et ses successeurs ont maintes fois renouvelé ce précepte.

Les prélats étrangers avaient pris presque à la lettre les règlements du grand réformateur de Milan. L’absence des prêtres était sanctionnée par une amende pécuniaire, et le principal objet de l’attention du vicaire forain était de se rendre compte de la vie et du ministère des pasteurs.

Le grand bien produit dans le Midi par les conférences réveilla le zèle des évéques du Nord ; aussi vit-on refleurir, dans le même temps, les conférences jusqu’en Pologne et en Courlande, et dans toute l’Allemagi le nombre des réunions était peu considérable, les exercices qu’on y pratiquait et la méthode qu’on y suivait étaient selon l’esprit de saint Charles.

Le règlement du diocèse de lirixen de 1603 est l’un de ceux qui projettent le jour le plus complet sur la via sacerdotale à Celle époque et sur la tenue de Ces réunions. On y voit l’extrême sollicitude des évéques pour resserrer les liens de la discipline au milieu

par l’hérésie, dont les rangs étaient toujours ouverts aux prêtres déchus ou relâchés. Le jour de la conférence, sur des autels dr - - chaque pi devail célébrer la messe sous le regard d’un surveillant, et rendre compte au doyen de tous les détails de sa vie personnelle, de son ministère, et de l’état spirituel do