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Immédiatement à l’action di l’agent créé, l’action >t reffel créi peuvent, au en propre, être attribm Dieu, ".’n il bille ii i pn ndre au sens propre lea h acripturain, 1a fréquence et le tour même di

i ii r 1 1 1 i-. I i outont. il ailleun. saint Paul, Art, wii, -ji 28. Il oppose a ce que Dieu a tkil d’abord, en créant le monde, . Ji. et l’homme, » . - ! <>. ce qu il (ail et produit maintenant. El déjà cette opposition marque une différence entre lea deux acti l’apôtre ajoute : Cutn ipse del dana l’original, 3.l->>, BtSoùc, on remarquera le présent) omnibut i dam et pirationeni -., < i) el, , , nnfii, . 25, i.i encore : Qtuerere Deum, si forte altrectent eum oui inventant, quamiri* non longe ^ii ab unoquoque nostrum. In ipso enim mus. movemuret sumus, .’27--28. En disant que Dii a lui-même donne aux créatures leur respiration, l’apôtre (ait entendre clairement qu’il s’agit d’une action divine immédiate, et le vivere et moveri ne peut par opposition à esse que signifier l’activité propre à la vie. Or Dieu est cause immédiate de notre être : rénumération, vivere, moveri, esse, nous force donc à conclure qu’il est également cause immédiate du vivere et du moveri, de notre activité vitale. Et si dans ses fonctions vitales l’être vivant, je veux dire l’être qui a en lui-même le principe de sis opérations, ne peut pas se passer du concours immédiat de Dieu, que ïaudra-t-il dire de l’activité des créatures inférieures ? Nous retrouvons le même enseignement dans saint Iran, i, 3 : Oninia per ipsum (per Verbuni) facta sunt et sine ipso factum est niltil (o081 iv, ne uiiuin quidem) quod fart uni est. Ces paroles affirment que le domaine de la causalité immédiate de Dieu n’a point de limites : rien n’est liors de ce domaine, oùSÈ Ev. Cf. Joa., v, 17, texte auquel les Pères que nous allons citer en appellent expressément, et I Cor., xii, G. 2. Traditionnelles.

Théophile Kavnaud a réuni un grand nombre « le textes dans son opuscule : Nova libertatis explicatif, part. ii, c. iv. Il nous suflira de citer les suivants, Origène. In Sum., homil. XXIII, n. 4, P. G., t. xii, col. 750 : Semper oidemus Deum operari et nullum sabbatum est, in quo Deus non operctur, in quo non produral solem suum super bonos et malos el pluat super jvstos et injustos, in quo non producat in montibus fœnum et herbam serviluti hominum, in quo non percutiat et sanet, deducat ad infei~num et reducat, in quo non occidal et vivificet. Vnde et Dominas in Evangelio, quum Judœi prsescriberent sibi de opérations et curatione sabbati, respondet eis : « Pater meus usque modo operatur et ego operor, » ostendens per hoc in nullo liujus sœculi sabbato requiescere Deum a dispensalionibus mimdi et provisionibus generis huniani. Saint Jean Chrysostome, In Joa., homil. xxxvii, P. G., t. LIX, col. 214, s’exprime de même : Quum igitur solem orienlem, lunse cursum, stagna, fontes, fluvios, naturæ vim in seminibus, in nostris et brutorum corporibus progressum, cetera omnia quibits hoc universum constat, vides, intellige perpétuant Patris operationem. De même, saint Grégoire de Nysse, Orat. cat., c. xxv, P. G., t. xi.v, col. 65 : Quis est adro puerili animo et ingenio ut ad universitatem aspiciens, in universitate non credat esse Deum, eam induentem el continentem et insidentem" ? Ab eo enim quod est, pendent omnia, nec fieri potest ut sit aliquid quod in eo, quod est, non liabeat esse. La doctrine de saint Augustin est explicite. De Genesi ad litteram, I. V, c. xx, P. L., t. xxxiv, col.’XQ : Juin uunr ergo discernamus opéra Dei, quse usque nunc operatur, ab illis operibus a quibus in die septimo requievit. Si / bni u QUI arbitre NTUR jwii KMODO VI SDÏ U IPSUM FACTUM l DEO, CETERA JAM I II ni Ml IPSO Mf.l>o, sirut illr ordinavit rt jussil, Deum autrui ni/ni operari. CONTRA oins Pluiii un n iiia SI iril DOHIlfl : « PATBR MBUS USQUB NUNC OPERATUR. » Et ne quisquam putaret, apud se illum aliquid operari, non in hoc mundo : « Pater in

i sua et licut J’ater sut i ililt un, , !

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de quia non solum magna atque prsecipua, -, etiam te » , ena et - 1 // ema ij i ii apostolui : i StuUe, tu qui flea tur /"m moriatur, et quod seminas, mm corpus quod futurum rut, ted nudum granum, ut puta tritid uni alicujut ceterorum, lin** autem d :.y » ,, .

modo voluerit et unicuique seminum proprium eredamus et n possunxus, etiam’» isque nunc operari Deum ut, i/ ; In II 1.1 : 1 - OPBBATIO I ji - S< BTRABATl H, 18TERI lu

i iEpist. ad Consentium, cevi, /’. /.., t. xxxiii. coi 949. Saint Jérôme ne pen rement. Cont. i

gianos, I. I, /’. L., t. xxiii, col. W7-S phontem, P. /.., t. xxii, col. 1147-1161.’.i. Rationnelles. — a) Tout. lépend de

Dieu, essentiellement et immédiatement, en son être et durée, précisément parce qu’elle i st un être par participation et un être imparfait. On le prouve quand on établit la doctrine de la conservation par Dieu. Voir CONSERVATION. D’où il suit que chacun des effets de la cause créée dépend, lui a son

être, essentiellement et immédiatement de Dieu : car ces effets tiennent, connue leui d’un

autre et sont d mparfails. nr

effets de la cause créée dépend immédiatemen bellement de Dieu pour la raison que nous venons d’indiquer, cette dépendance s’impose a l’effet d’une manière continue et par conséquent dès le premier itu de sa production. C’est donc jusque dan que l’effet de la eau i imrnédia

essentiellement soutenu par Dieu : ce qui veut dire que l’activité et l’opération d’une cause en ée ne peuvent se produire que sous l’influence immédiate de Dieu. — ucun être ne saurait communiquer à un autre un mode d’être essentiellement supérieur à celui qu’il poslui-même : agere sequitur esse eique proportionatur. Or tout être créé n’a qu’une exist iel lement et immédiatement dépendante de Dieu. bonc l’être créé ne peut communiquer à un autre qu une existence également dépendante de Dieu. Ln d’à :, termes, toutes les fois qu’un être créé entre en aci : ou produit un effet, cette activité et cet effet d. p. odenl d’un secours immédiat de Dieu. — c) Tout ce qui contingent dépend d’une façon ou d’une autre de Dieu. Car Dieu seul est absolument nécessaire et indépendant, eus a se et necessarium. Mais cette dépendance doit être immédiate : l’infinie grandeur de Dieu l’a Il convient, en effet, à la perfection divine que tout être crée dépende de Dieu de la manière la plus pari Or la manière la plus parfaite de dépendre de Dieu i pas d’en dépendre extérieurement, médiatement, par l’intermédiaire d’un troisième être distinct de Dieu et de la créature que nous considérons, mais bien d’en dépendre essentiellement et jusque dans le fond de l’être. Donc il est nécessaire que tout être créé dépende de Dieu d’une façon immédiate, intrinsèque, essentielle. En d’autres termes, Dieu doit prêter son concours positif et immédiat à la production comme à la conservation de toute réalité créée. — d) Le domaine de Dieu sur ses créatures doit être absolu : Dieu doit pouvoir empêcher toute cause créée de produire un effet, alors nu’nie que, du côté de la créature, rien de ce qui lui est nécessaire pour agir, ne ferait défaut. Or un pareil domaine ne saurait s’exercer que si Dieu refuse à l’activité de la cri aime ce concours positif et immédiat, sans lequel la créature ne peut rien. Il faut donc admettre que ce concours divin est positif et immédiat.

— e) Toutes les fois que des eau rcenl

leur activité et produisent un effet, ou bien elles se perfectionnent elles-mêmes — c’est le lions immanentes — ou bien elles perfectionnent un être cirai.-