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/-'/i-m( et tenet, ii iineni cogntfi Ajoutons que l’introduction générale il'- la constitution indique nettement, de la par ! du concile, l’intention d’exposer dans les chapitres la doctrine véritable h de Btigmatiser dans les canons les hérésies qui la contredisent. Il en résulte que chapitres et canons se complètent mutuellement, qu’ils forment une définition en partie double : positive dans les chap ative

dans les canons, mais infaillible dans les uns et les autres. Voici les paroles de l’introduction : t Suivant en cela la voie tracée par nos prédécesseurs, dit Pie IX, nous n’avons jamais cessé d’excercer notre supin, ie charge apostolique en enseignant et défendant la vérité et en réprouvant les doctrines perverses. Et maintenant, nos frères les évéques du monde entier jugeant avec nous, réunis qu’ils sont dans le Saint-Esprit, par notre autorité, en un concile œcuménique, nous appuvant sur la parole de Dieu telle qu’elle est dans l’Ecriture et dans la tradition, telle que nous l’avons reçue de l'Église catholique, qui la ga connue un dépôt sacré et l’expose dans son sens véritable, nous avons décidé de professer et de déclarera la face de tous, du liaut de cette chaire de Pierre, la doctrine salutaire de Jésus-Christ, et de proscrire et condamner en même temps les erreurs contraires, en vertu du pouvoir que Dieu nous a confié. » La distinction marquée dans ces liynes entre l’enseignement de la doctrine véritable et la proscription des erreurs conj traires vise assurément les chapitres et les canons qui vont suivre. Ceci confirme donc les formules expresses I que nous avons citées, et concourt avec elles à démontrer que les chapitres constituent un enseignement proposé par le pape et le concile comme obligatoire pour toute l'Église et conformée la tradition ; qu’ils contiennent, ' par conséquent, un enseignement infaillible. Mais ici une remarque s’impose. L’enseignement des chapitres est positif et accompagné de preu.es et d'éclaircissements, tandis que les canons se réduisent à la formule brève et ramassée des hérésies qu’ils frappent. Aussi les enseignements de foi catholique sont-ils moins nettement circonscrits dans les chapitres que dans les canons. Les premiers, à la différence des seconds, renferment, à côté de la substance de la définition, des considérants et des arguments qui ne s’y rattachent que comme parties accidentelles et qui ne sont donc pas compris dans l’objet de l’infaillibilité. 11 en résulte qu’on doit, dans chaque chapitre, distinguer trois éléments divers : 1° les enseignements qui sont proposés comme de foi catholique ; 2° les enseignements qui sont proposés à notre croyance, mais sans l'être comme de foi catholique ; 3° les affirmations qui ne sont pas proposées à notre croyance, mais qui motivent et accompagnent les enseignements. Or, les chapitres sont infaillibles dans tous les enseignements qu’ils nous proposent comme étant la doctrine de l'Église, qu’ils en fassent ou non des dogmes de foi catholique ; mais ils ne sont pas infaillibles, par eux-mêmes, dans les affirmations qui sont données en preuves ou autrement, sans être proposées comme la doctrine de l'Église.

XI. Unanimité morale. — Il ne viendra à l’idée de personne de supposer que les décrets d’un concile, pour être valables, doivent être votés à lui annuité absolue et mathématique. En pratique, la condition

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re iMjuappr< ad qu i lie n’a jamal ne, l> plus souvent, sinon toujoi

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Des considération ! analogues excluent la i d’uniunanimih for mule 'gue, qu’en la prenant ;

ouvrirait fatalenu ni la porte à des dou difficul Mise en avant par le pai pendant le dernii r i uménique, repi

te par les i vieux-catholiques >. la théorie de 1 u nimité morale a été facilement réfutée, au l’histoire, <bla tradition, des principes juridique* rationnel-, non seulement par les théologii n canonistes catholiques, mais par des juri qu’Emile Ollivier, L'Église et I État au concile 'lu a . t. n. p. 74, et par des protestants U vant Hinschius, System 'les katholiscfirti h chtes, t. m. p- 615. Il en est des conciles connue de toutes les assemblées délibérantes : l< u y

sont validement tranchées par la majorité des memSoutenir le contraire, c’est vouloir que la minorité' ait plus de droits que la majorité-. LTtrai el gallicans, jusqu’au concile du Vatican , i repousser cette prétention connutdéraisonnable. Bellarmin ne faisait qu'énoncer une règle universellement admise quand il écrivait. //- i >oritate, I. II. c. xi : Estautem verum decretum concilii, quod /it a majore // « /(<-. alioqui nullu jitimuni concilii decretum, aliqui dissentiant. Le cardinal de la Luzerne, que M. Ollivier appelle i une des lumières du gallicanisme pur » , n à approuver cette doctrine. Sur la d c. xx, a. 3. n. 21 : i L’un.mimité. dit-il. n’est jamais d suaire à la décision. c « st la majorité qui fait loi. » Le contraire ne résulte pas de la fameuse m. aime de Vincent de Lérins, Commontt., c. n. P. /-., 1. 1.. col. 610 : /(/ teneamus quod, quodab nibus creditum est ; hoc est

cathoUcum. Personne ne conteste ci - qui

déterminera, en cas de doute, ce qui a été cru toujours, partout et par tous ? Sera-ce la minorité ou bien la majorité? Si dés qu’une minorité' prute~te.il ne peut y avoir une décision de foi, U ut le Credo catholique s'écroule, car il n’y a pas un seul de ses articles qui n’ait été contesté' par de fortes minorités ; celle des ariens, à un moment, a été d’une telle importance, qu’on a pu craindre qu’elle ne devint la majorité. Il est vrai qu'à Trente le pape avait recommandé de ne pas faire de définition à moins d’un accord à peu près unanime ; toutefois l’archevêque de Zara. qui nous rapporte celle dél la blâme comme une condescendance de nature à i un fâcheux précédent el à détruire l’ancienne conciliaire. Du reste, cette dérogation momentanée à la règle en démontre l’existence : si la discipline normale des conciles était qu’on y procédât par la quasi-unanimité des voix. Pie IV n’aurait pas été obligé d’imposer exceptionnellement cette condition dans une hypol particulière. Si en fait, dans la plupart des conciles, les décisions dogmatiques ont presque toujours prises à de fortes majorités, qui approchaient de l’unanimité, c’est que les dissidents obstinés s'étaienl tirés ou n'étaient pas venus. A Trente, suppose] luthériens présents, quelle décision aurait obtenu l’unanimité? En leur absence, des raisons de prudence conseillèrent de ne traiter que les matières sur lesquelles l’accord était certain, dans la crainte de fournir des prétextes de résistance ou de mépris à des ad saires aux aguets ; à celle époque, il était nécessaire de ranger l'Église en bataille sous une enseigne commune,