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nature’lu Père. <

que nom alti ibuon divine*

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ni de pure esprits, Ion le langagi de l la oie, intelligibl ici donc, chacun, sa nature toul entîi re, intuition ou perception directe. A cel égard, leur I compréhensive, Va t-elle |u qu’à la connaisle el actuelle de tout les rapporta qui dérivent i itun’La hoai - i >n icomplexe qu elle paraisse, n’être pas impossible en soi. Car l’objet ainsi entendu demeure bien fini. En fait, les éléments de déb i mination noua font défout. I ^> ont

par leurs idées infuses, la compréhension des anges inférieurs. Elle s’arrête toutefois aux sécréta corda, dont I * j « - 1 1 seul est l’inévitable témoin. Enfin, les - comprennent ou peuvent comprendre les natures inférieures, car ils en ont, avec leur nature même, des concepts infus, propres ou Burémin

." Ce qui concerne l’ordre surnaturel, de soi, échappe au regard de l’intelligence créée, quelle qu’elle soit. Pour entrer dans ce domaine, il faut que les facultés naturelles soient élevées à de nou elles perfections par la puissance’divine. Dès qu’elles sont pourvues de ces pouvoirs nouveaux et tout gratuits, jusqu où s’étend leur champ d’action ? Il ne semble pas impossible qu’une intelligence a : ui élevée puisse pénétrer à fond et sans réserve une créature posée dans l’ordre surnaturel, car alors même celle créature, malgré ses privilèges éminents, ne demeure pas moins Unie et, par suite, proportionnée à l’activité intellectuelle d’une autre créature finie, mais élevée aussi. Les théologiens traitent la question dans touteson ampleur à propos de la connaissance des anges. Voir t. i, col. 1232 1235.

4° Pour l’homme, à rester dans l’ordre naturel, l’on peut rappeler avec raison ce mot très juste, qu’il ne connaît le tout de rien. Ln effet, il ne saisit aucun objet en lui-même, dans toute son intégrité et dans toxis ses éléments essentiels. Moins encore il les embrasse dans toute la multiplicité de leurs rappoi ts, A elle seule, cette constatation devrait suffire à rendre la science humaine toujours modeste, si profonde ou étendue qa’elle puisse se dire sur un objet donné.

Pour ce qui regarde l’ordre surnaturel, les théologiens admettent que les bienheureux peuvent arriver à la vision compréhensive, en Dieu, de certains objets. Mais si grandi que soit l’homme glorifié, il n’a pas et ne saurait avoir la vision compréhensive de Dieu lui-même. Sans doute, la théologie lui a donne le nom de comprehensor, parce qu’il a enfin atteint le Dieu fidèlement poursuivi, non parce qu’il le saisirait adéquatement, par ses facultés toujours finies malgré leur bienheureuse élévation. Il voit certes l’Être infini face à face, el comme il est infiniment simple, l’on peut dire en ce sens qu’il le perçoit entier, totum, comme disent les théologiens, mais l’on ne saurait dire qu’il le perçoit adéquatement, totaliter, parce qu’il ne le voit pas infiniment. Le défaut de compréhension vient ici, non de l’objet qui se communique directement et tout entier, mais du sujet qui est incapable de le comprendre jamais.

Voir Abstraite (Connaissance), 1. 1, col. 280-28 : 2 : Diei son inéhensibilité ; Intuitive ! Vision) ;.u sus-Chrisi, sa science ; les logiciens, quand ils traitent de la division ç ts, de

l’idée apprébensive ou compréhensive, Liberatore, Instituti philosophiez, Logica, c. i, a. 3, n. 11, Prato, 1881, t. [, p. 24 ; T. Peseta, Instituliones logicales, 1. ii, c. I, sect. i, n. 2, l’ribourg-en-Brisgau, 1888, p. 21, s ; tes. quand li sent i’incompréhenslbilité de Dieu, la BCience du Christ, la connaissance angélique, la vision béatiuque et leur extension.

il. Qdilliet.

    1. CONCEPTION IMMACULÉE DE MARIE##


CONCEPTION IMMACULÉE DE MARIE. Voir Immaculée Conception.


CONCILES.
I Acceptions diverses et notion propre du nom.
II. Origine historique des conciles,
III.Division.
IV. Conciles œcuméniques, leur définition.
V. Leur composition.
VI. Leur convocation.
VII. Leur présidence.
VIII. Leur confirmation.
IX. Leur autorité.
X. Valeur doctrinal des canons et des chapitres.
XI. Unanimité morale.
XII. nécéssité des conciles œucuméniques.
XIII. Série chronologique des conciles œucuméniques..

I. Acceptions diverses et notion propre du nom. — Les anciei nisti - el hi

emploient, â peu près indifférerai) eux

mots conctiittni pour désigner toute réunion

ou assemblée délibérante. Sij, rencontre i

dans Pline, 1. XXXV, c. ix, sect. xxxv, avec la mêi

i le lieu oi dinaire d qui est appelé soil synodus soit coi par

une extension assez naturelle, les églises, les t. tu i où les fidèles s’assemblent pour l’exercice du culte public, sont aussi nomi iei s’explique < disposition de Ci nstantin le Grand, loi du Code théo n, I. KVI, lit. ii, De i.

umuquisque licentiam ici lii, tua

bilique concilio, . bonorum t/uud opta

quere. Saint Jérôme, dans une lettre à Héliodon. n. 19, P. /.., t. xxii. col. 597, loue Népolien de ce que 6a*t Ecclesiæ et mat arborum comis, vitiumquepa doute, d’après le contexte et d après la comparaison

tes similaires, que, dans ce passage, les n conciliabula ne soient des sanctuaii tombeaux des martyrs. Saint Gaudence, prêchant pour la dédicace d’une église, appelle cette église concilium sanctorum. Le Libt lis, édit. Duchesne, t. i,

p. JLi. loue le pape Damase d’avoir cou pour en orner les Les Getta S Ste phani papa disent de Xéraési is : (

ilia martyrtim. Enfin, nous lisons danle Ma volage d’Usuard, au "23 juin, que le corps du pi* et marlvr Jean lut recueilli par un auti nommé Concordius et qu’il lut enseveli par lui ; concilia martyrum. Cf. Ducan cilium.

Dans la suite, l’usage a prévalu d’appliquer la d< gnatioi non plus à des lieux, i

plus même à des assemblées délibérantes quelconq mais à des assemblées où interviennent : où se traitent des affaires religieuses. Des coni entendus les uns s’appelaient jadis)-o ; /aii.r, e ! ecclésiastiques. Les premiers étaient des réunions mi* concilia taiita, auxquelles prenaient pari, ouiie évéqui s. des comtes, des ducs et d autres princes séculiers, et dans lesquelles tous édictaienl. d’un commun accord, des mesures d’ordre tant civil que reli( en rencontre en Espagne à partir du milieu du vu cle. Thomassin, Ve vel. el nov. E< cl. disciplina, part. ii, 1. III, c. xxxvi. constate que les conciles mixtes furent fréquents à Constantinople ; mais, selon la remarque de Baluze, Capitularia regum Francorum, t. ii, col. i ils furent encore plus fréquents en France, ou les rois très chrétiens axaient l’habitude de ne prendre aucune décision grave sans le conseil des évéques et dt - grands du royaume, ainsi que l’atteste celle formule, usuelle dans leurs diplômes : ATos una cuni apostolicit viris patribus nostris episcopis, oplinialibus, cs ; teri*quc /laliiiii nostri ministris, etc.

Mais les conciles proprement dits, ceux auxquels le langage moderne a restreint ce nom. sent les conciles ecclésiastiques, composés, ainsi que l’épithète l’indique, exclusivement des prélats de l’Eglise et avant pour 1 1 1 propre de légiférer uniquement dans le domaine religieux. C’est aux conciles ecclésiastiques que article e>i consacré. Cf. Benoit X1Y. De synodo cfi