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135 COMMUNION DES SAINTS MATIQUE ET HISTOl 136

ld PMI. i. l u

lise comme corps mystiqui de i u Christ n’appa rall que voilée ; m. us il est permis de » reconnaître,

étant Jonnc’i surtout les allui eus qui évoquent -i net »

ni la doctrine de saint Paul, dans cette commu ri ci. joie qui rattai ne dans le Seigneur le saint

vaque i i Eglise de Philippes, ovv /-.<, / 6utv uayÀ). » ;

ii /’l', T, J XpioT<j5, Ad PhiL, i, 1, Funk,

p, ’jvii, ii dans cette conception mystique qui envi

i comme une participation à la passion même du Sauveur. EM itaph -, , xupfip, <’> xol

. Ibid., ix. 2, Funk, p. 306.

La nature même des questions débattues par les apoi isles iln ue siècle excluait tout développement nouveau, concernant le dogme de la communion des saints, il même tout recours direct > cette doctrine. En dehors des i es par Athénagore, Supplicatio pro chri stiania, c. x, édit. Otto, Corpus apologetarum christxanorum sœculi tecundi, léna, 1857, t. vu. p. J8, et par

Épitre à Diognète, vii, % édit. Funk, Patres apnstolici,

t. i, p. 102, sur le rôle des anges dans la conduite du monde et des individus, idées connexes au présent sujet, on ne rencontre guère que dans saint Justin des indications précises sur la coopération commune des chrétiens à l’œuvre individuelle du salul par la prière et les actes méritoires. Les Bdèles prient spécialement pour les mourants, Mal. cum Tryph., c. CV, édit. Olto, p. 37C, et cette prière est faite en conformité avec celle de.lésus en croix : « Mon père, je remets mon âme entre vos mains. » Ibid., p. 378. Un trait nouveau de la doctrine se dégage, celui des avantages spirituels que procure la prière en commun, dont la pratique est plusieurs fois recommandée. Kotvôt ; sv/à ; Koir, ffô|ievoi vr.iç> te éauvcôv / !  ; to’J pcoTtaOévTo ; xal aXXwv zav : a///j jrscvTMV. Apol., I, c. lxv, édit. Otto, t. i a, p. 176. Cf. A, ut., I, c. xv, ibid., p. 18. La prière individuelle est ain>i rehaussée d’une vertu particulière qui tient précisément à cette fusion mystique des /unes, et il en est de même pour les œuvres satisfactoires. C’est ainsi que les chrétiens offraient en commun non seulement des supplications, mais leurs jeûnes pour les catéchumènes au moment du baptême.’Hfjuâv tuveu^oiiévuv /.-’: iruvvr|ffteuôvtuv /x-’j-’j^ ;. Apol., I, c. i.xi, édit. Olto, p. 164.

2. Premiers développements. —Avec un appoint très appréciable de conclusions nouvelles, l’école alexandrine apporte à ces données premières un groupement encore instable, il est vrai, et qui n’est pas encore la synthèse, mais qui l’annonce et la prépare. Clément d’Alexandrie, en même temps qu’il signale les bienfaits de la prière pour les autres, Strom., VII, c. xii, n. 80, P. G., t. îx, col. ôOi), met en évidence le caractère satisfactoire du martyre et l’application des mérites de Jésus-Christ et des apôtres aux membres de l’Église.’Eit ijùv tojv’i'ùwi 31 « Ta ; olxelaç exâarou àu.apTcaç, i~ ôï roO x’jpt’ou xa Ttôv à7To<7To).a>v otà Ta ; ï)U.(î>v..S’/rom., IV. c. xii, n. 87, P. G., t. viii, col. 1290. Surtout il s’attache à démontrer quels liens mystiques unissent les chrétiens de la terre à l’Eglise soutirante et à l’Église triomphante. Au parfait gnoslique il recommande la compassion envers les morts, Strom., VII, c. xii, n. 7, 8, P. G., t. ix, col. 508, et il dépeint l’Église du ciel comme le modèle de l’Église militante, EIxùv 6e tv : ovipaviovi èx/./-f|17 : a ; r, Èictveio ;. Strom., IV, c. viii, n. 66, P. G., t. viii, col. 1277. Avec lui apparaît pour la première fois la pensée d’une communion effective des deux Églises dans la prière, même individuelle : quand le gnostique entre en oraison avec les dispositions requises, il n’est pas seul à prier ; les anges sont là, qui l’environnent et qui l’assistent. "O Sï xa’i xt-’<xyyé<û î-j/Erai, co ; àv rfir t xa’i Kr6.yyU.OC, ovifiè s’Eio t.t.1 -.i : iyi’a ; opo-jpa ; yivETa’., xâv ; j.ovo : c’! /’/ ::r., : ov : wv ây.oiv Xopbv mivtirt(X(jievOV Ë/etStrom., VI, c. xii, n. 10, P. G., t. ix, col. 5l 8.

r plus d ampli ur et de pi

harmonieux qui ramènent i l’uni ! ’ion

les énei.

tout d’indiquer lions

(i d’en formuler le principe. I intuition

relie de la solidai iti ne : il l’a décrite

toutes ses fora faisant alou

dépendance étroite qui existe dans l’œuvre du salut entre l’ellort de I individu et la coopération directe de la collectivité. Les fidèles viv ; dans

le mal : la faute de l’un rejaillit sur tous ; c’est une tache particulii re, mais qui affecte le corps tout entier. lu iiiiinciii V. ère qui Si

corpus maculaverit, quia pe m macula

m uni, , , - i orpu difl Save, hoinil. v,

D.6, P. G., t. xii. col. 851. Us participent aux prier aux jeunes offerts pour la communauté et qui sont ce l’encens du tabernacle, c’est-à-dire l’arôme qui pari toute l’Église et monte vers liieu jour et nuit comn signe de propitialion. Alii suit allare incensi, qui que orationibus et jejunii U in tenu

plo Dei, orantes non solum pro semelipsis, universo populo. In Num., homil. v, n. 3, P. G., l col. GUj. C’e-t dans l’inégale répartition des ride spirituelles, dans la diversité d - mérites et des grâces, qu’il faut chercher la raison de cette assistance mutuelle. Intelligamus… in hoc tabemaculo esse r/uosdant celsiores mentis et gratta superia II faut que

chacun travaille non seulement à sa perfection, mais aussi au salut commun : des grâces de choix sont attachées à cette œure de zèle. In quo ceri lûtes inesse cielestes et vires spiritalium gratiarutn.In Cant., c. ni. 7, P. G., t. xiii. col. 162. Le martvre est une source spécialement abondante de grâces pour tonlidèles : plus d’un devra au san_ des martyrs le salut de son âme. "Q<ncep nuit ? BÎfiaTi rû voû’Ir, o-o0 rçvopiovfl(A£v…, ovtw ; t’Ô r : i.i-ii aTaaT’. toi/ piapTjpwv 9CYOpa<rifa)ffOvt<( tiveç. Ex/tort, ad martyr., c. i.. P. G., t. xi. col. Origène va jusqu’à imputer à l’intervention de Satan la paix dont jouissait alors l’Église, car. à défaut des martyrs, n’est-il pas à craindre que l’on n’arri mériter le pardon de ses fautes ? Et ideo etiam dial sciens per passionem martyrii remissionem peccalorum non vult nobis publicas gentilium persecutt movere. In Num., homil. x. n. 2, P. G., t.xii.col Le caractère iinpctratoire du martyre es ! mentionné à diverses reprises. Cont. Gels., 1. VIII, n. il./’. (/’.. t. xi. col. 1581 ; In Joa., tom. vi, n. 36, P. G., t. xiv, col. 29 Aussi la passion des martyrs est-elle comme le con ment de la passion du Sauveur. Exltort. ad martyr., c. xxxvi, P. G., I. xi, col. I

C’est que Jésus-Christ, dans son œuvre rédemptrice, a voulu s’adjoindre des coopérateurs, dont la miss n’est point terminée au ciel. Avec lui les apôtres jugeront le monde, parce qu’ils ont bu avec lui son calice, Exhort. ad martyr., c. xxviii. P. G., t. xi. col. 597, et ses disciples demeurent auprès du Père, par leur intercession, ses coadjuteurs dans la conduite de l’Eglise. Aià tjov =-j/ûv (Tjvepyo-j ; -pb ; t’ov TTJT.pa ioi’/t-Tat Xa8s : vToy ; p.a9r)Te’jo(j.£voy ; x’.--.. ".’… sï ; ri’i.o ; x Tdiv ££oua13t[ouiv(i>v |iaxapiov. De oral., c. XXVI, n. 4, /’. G., t. XI, col. 501. Tous les saints du ciel interviennent ainsi, avec les anges, en faveur des hommes péchi prophètes, apôtres, disciples, q.iiconque est avec le Christ. Iw iiui., homil. xxiv. n. 1. /’. G., t. xii. col Cf. In Matin, comment, séries, n. 29, 30, /’. G., t. un, col. 1639 sq. Entre les deux Eglises l’union est des plus intimes. Aux prières de la terre se joignent les pi du ciel. OC i apytspeu ; roi ; yvijfftw ; -.

à’/'/.à y. » £v oOpavii") /a’povTi ; xyy£>, Oi…, ai : uiveov âyiiov’V./.at. De oral., c. II, n. 1. /’. G., t. xi,