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COMIERS Claudi

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lique, il fui docti ui d théolo ie, protonolaire apostolique, pr< vôt du chapitre , !, i. i n.iiii.. hanoine de la calh< drale il I mbrun. Il avail pl. ressé les mathématiques à Paris i i passai) pour mi habile physicien i chimiste, Presque tous Bes ou : ipportent aui tes. Il collabora

ou Journal des savant » pendant les annét - 1676, 1677, 1678, i l enrichi ! de plusieurs rares machines invenl par lui. Devenu aveugle en 1690, il entra aux Quinze-Vingts, mi il prit le titre d’aveugle royal, parce qu’il était pensionné du roi. La théologie ne lui doit que quelques rares écrits dont les principaux sont : Jnsl h’a pour réunir le » Églises prétendues réformées à i Église romaine, ou rage superficiel et mal écrit, Paris, 1678 ; Traité des prophéties, vaticinations, prédictions cl pronoslications, contre le ministre Jurieu, in-12, qu’on trouve dans le Mercure de 1689. L’auteur y justifie la baguette divinatoire.

Michaud, Biographie universelle, 1- édit, t. viii, p. 679 ; Moréri, Grand dictionnaire historique ; Richard etGiraud, fitMiothi que sacrée.

C. Toussaint.

1. COMITIBUS (DE) ou CONTI Biaise naquit à Canzo, dans le Milanais, et lit ses études chez les mineurs conventuels de Milan, dont il prit l’habit de bonne heure. Ses heureuses dispositions le firent envoyer au collège de Saint-Bonaventure à Iiome, mais en raison de sa jeunesse il fut exclu du concours pour y obtenir une chaire de professeur. Son général l’envoya alors régent des études à Brestau ; peu après on le transférait à Prague, où il acquit bien vite une réputation considérable ; les divers archevêques qui se succédèrent sur ce siège lui demandèrent d’enseigner dans leur séminaire et plusieurs monastères voulurent aussi profiter de ses levons. Le P. Biaise Conti mourut le i avril 1689, âgé seulement de 49 ans. Il laissait un cours complet de philosophie et de théologie, qu’il se proposait de publier une fois rentré dans sa patrie. L’n de ses disciples et son successeur dans la charge de régent des études à Prague, le P. Marianus L’nczowski, entreprit cette publication et il édita : Theologia scholastica P. M. lllasii de Comilibus a Mi’diolano, pars prima I Sententiarum, de Deo vno et trino, Prague, 1687 ; pars secunda, de intellectu,

ntia, providentia, prædestinatione et réprobations, ibid. ; lu Il Sententiarum, pars pnma, de creatione, statu xiinocentite, angelis, ibid., 1688.

Franchira, Bibliosofta c memorie di scrittori conventuali, Modène, 1693, p. 108, 427 ; Argelati, Bibliotheca scriptorum Mediolanensium, Milan, 1745, 1. 1 b, col. 445 ; Richard et Giraud, Dizionario universale dclle scienze ecclesiastiche, Ni 1844, t. iii, p. 596.

P. Edouard d’Alençon.

    1. COMITIBUS (Pierre de)##


2. COMITIBUS (Pierre de), théologien augustin. né’â Rome, et mort dans la même ville en 1(19(5. Prosper Mandosi dans Bibliotheca romana l’appelle vir in divinis et humanis litteris studiosissime versatus, e.vimio fiants ingenio, religiosis autem virtutibus illuslrior, theologus et philosophas celeberrimus, rhetor clegans et porta eruditus. On a de lui : 1° Disputationes » telaphysicêB theologicss exagitalse, Munich, KiôS ; 2° Traclatus théologie !, 1 ! vol., 1682. Ses œuvres de philosophie et de théologie ont paru à Venise. 12 vol., ItiTt » . Sa

Summse philOSOphicæ pars prima tril. us tamis distincte ! totam physicam compleclens a été condamnée par la S. C. de l’Index, le 1° août 1C73.

Osslnger, Bibliotheca augustiniana, p. 252 ; Jôcher, Allge nés Gelehrten-Lexicon, t. i. Mandosi, Biblio theca romana, Rome, 1582, I. i, p. 22-28 ; Lanteri, Postrema

A. PaLMIEBI. COMITOLI Paul, théologien m

154 î.’nti a d. mla Coin)

in 1559 el après avoir enseigné les b r distinction, prîl pari aux travaux de la commission de ire Mil d< donn< i Ile édition de la version nte. I. ann< m<

..i, parut cette édition, i n 1587, Comitoli publia. Irad en latin, une Calena m beatissitnunt itimima

e quatuot <-t viginti Grsecise doclorum i ontea ta, in i. Venise, 1587. Cette o-uvn imprimée, l’annéi précédente, à Lyon, mais d’uni

-i fautive que Comitoli réprouva entièrement i première édition. Appliqué ensuite à l’ei la théologie morale, il pril parti dans la querelle levée à l’occasion de l’interdit fulminé par Paul V 17 avril K » tXi. contre le d l de Venii

défendit vigoureusement l’autorité du pape eontp théologii nd État, dans deux ouvrages publiés par oi supérieur : Trattato apologetico dcl monitorio délia Santità di papa Poa>Io quinto et deh <n auctlo

i nui, uni, m lionia allt 1° d’aprile ll.bc.vi.

contra il Dogee Senato Veneto, in-4. liologi Confutalione del libro de’selle teologi, contra Vit detto aposlolico, ibid., HUIT. Mais il fallut l’intervention de Bellarmin pour avoir raison des arguments captieux du servi te lia Paolo et apaiser le différend. Voir Bl ±-LARMIN, t. II, col. 569. En morale. Comitoli est un adversaire du probabilisme, ce qui lui valut ploité par Wendrock Nicole) dans ses Notes sur les Lettres provinciales (sur le tit. v, sect. iv, § 1), et d’être vivement Combattu par VasqueI. Il a laissé deux ciiiw érudits et de bon style, où il traite à fond quel questions spéciales sur les sacrements, le rœo, lea contrats, les censures, les testaments et les legs pieux : Responsa moralia in Vil libros digesta : quitus gux in christiani officii ralionibus a ac diffirilia enucleantur, in-4°, Lyon, 1609 ; Crémone, 1611 ; Rouen, 1709 ; el un traité des contrats : Doctrina contrttcluunx universa, ad scienliæ methodum revocata, I 1615. Voir au sujet de ce trait.’-, le Journal (/ 1709, p. 727 sq. Citons encore un traite ascétique sur les privilèges de Marie : Cento et trenta privilegi delta gloriosaVt g MariaMadre d’iddio, in-4°, Pérouse, 1015. Le P. Comitoli mourut à Pérouse, le ÎS février ï

Sotwel, Bibliotheca scriptorum Soc..’' de Backcr

et Sommervogel, Bibliothèque de la C" de./..- » .<. t. u. col 1343 ; Hurler. Nomenclator, t. i, p. 201, »

P. Bernard.

    1. COMMANDEMENTS DE DIEU##


1. COMMANDEMENTS DE DIEU. Voir D

LOGUE.

    1. COMMANDEMENTS DE L’ÉGLISE##


2. COMMANDEMENTS DE L’ÉGLISE. - 1 Nature. II. Classifications.

I. Nature.

Définition.

D’une manière g* néraie,

toute loi ecclésiastique peut être appelée commandement de l’Église, qu’elle soit portée pour tous K s fidèles ou qu’elle s’adresse exclusivement à une catégorie déterminée. Dans un sens plus restreint, le - l qui nous occupe présentement, on réserve cette appellation aux préceptes ecclésiastiques universellement im-à tous les fidèles.

Ces précepte" » , donnés sous forme de véritables lois, peuvent avoir pour objet : I. l’accomplissement de devoirs strictement prescrits par la loi divine, mais détermination précise de temps, de moyen ou de fréquence : tels sont les préceptes par lesquels Il gli>. termine l’obligation de sanctifier le dimanche ou de recevoir les sacrements de pénitence et d’eucharistie ; 2. l’explication, la défense et la préservation intégrale