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1.

CLAUDE DE TURIN

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Claude, lonai ci’Orl n P. L., t. cvi, col’d’accord avec lui poui rejetei a principe que l’Éi catholique a fini pai

n’eal qu on i" ni i’i 11 5’quelqui

di m dani uni

honneur pour celui qu’elli repi Cl P< tau, Dog atione, I. XV, c xvt.n. 5-6, édit. i.un i vu. p -Jiii 265. Que, du ri

dans le diocèse de I urin, li culte di en pratiqui i vraiment supi ratitii uses, i est très possible et mi ble. Ji mas, /’. L., t. cvi, col. 306, <lii que

ce peuple i lail devi nu él i Evangile. Déjà le

plus illustre des prédécesseurs de Claude sur le de Turin, saint Maxime, avail reproché à son peuple des superstitions qu’il taxai ! d’idolâtrie ; Claude lit un i usage des homélies de saint Maxime, et dul y trouver une Borte de confirmation et peut-être le poinl de départ de quelques-unes de ses idées personm Cf. il. liofiiio, Atti délia r. accademia délie tcien Torino, Turin. 1898, t. xxxiii, p. 275-276. Il ne se conlenta pas de contenir le cnltr des images dans certaines limites, ni même de s’opposera ce qu’on les vénérât ; il ordonna leur destruction. Les raisons par lesquelles il motive sa manière de voir et Je faire sont les suivantes : Quitter le culte des démons pour vénérer les images îles saints, ce n’est pas quitter les ulules mais changer leurs noms, el c’est toujours la même erreur ; s’il ne faut pas adorer les ouvrages îles mains de Dieu, à plus forte raison eaux des I ommes ; se prosterner devant les images c’est courber i.n corps que Dieu a fait droit et qui doit se relever et regarder en haut vers i, . ciel et vers Dieu ; et qu’on ne dise pas que l’honneur rendu aux images s’adresse aux saints qu’elles représentent, car les saints non plus n’ont droit à aucun culte. Cf. Apologet., P. /.., t. cv. col. 16l : Quæstiones x.xx super libros Regum, 1. IV, c. xxx, col. 825-827. — 2. De la négation du culte des images Claude passe, en effet, à celle du culte des saints et des anges. Dans son commentaire sur le Lévitique (823), il avait touché à cette question, P. L., t. CIV, col. 618-620. Il y revient plus fortement dans I Apologet., P. L., t. cv, col. 461, 164. Que personne ne doive s’imaginer que l’intercession des saints dispense, pour le salut, des vertus que les saints ont pratiquées, c’est ce qu’il affirme, et non pas plus clairement que l’Église, .Mais il ne sait pas voir qu’on peut prier un saint et respecter les droits de Dieu qui sauve, et il avance que, si le culte des saints est légitime, il l’était bien plus de leur vivant, quand ils étaient l’image de Dieu, qu’après leur mort, lorsqu’ils ressemblent à des pierres ou à des morceaux de bois privés de sensibilité et de raison. — 3. C’est dire que le culte des reliques à son tour est condamnable. Claude ne manque pas de le proscrire ; il s’en prend surtout au culte des reliques de l’apôtre saint Pierre et, par la même occasion, aux pèlerinages qui se font à son tombeau et aux basiliques des martyrs. Cf. Apologet., P. L., t. cv, col. 463 ; Dungal, /’. /.., t. cv, col. 165. Il croit pouvoir mettre l’origine de la pratique du pèlerinage de liome dans une intelligence grossière et, pour ainsi dire, matérialiste du Tu es Petrus… et tibi daboclaves. Cf..louas, 1. III, P. /.., t. i : vi, col. : i( ;.")- : 17 (.). — 4. Claude est l’cnnemide la croix autant et plus encore que des images. Il en parle sur un Ion sarcaslique. Honorer la croix à cause du souvenir du Sauveur, c’est aimer en.b sus-Christ ce qui a plu aux impies, c’est-à-dire l’opprobre de la passion et la moquerie de la mort ; c’est, comme les Juifs et les païens, ne pas croire à la résurrection. S’il faut adorer la croix parce que Jésus-Christ v a été attaché, il faut adorer bien d’autres choses : il faut adorer puellm virgines quia virgo peperit Christum, les crèches puisqu’il est né dans une crèche, les vieux linges,

VetereS panai, puisqu’il a été enveloppé, à sa naissance.

dans de vieux linges, les ânes puisqu’il est venu à Jérusa’, 1. 102. — 5. 1

demir avait dit

dont ion ami avait ! i objet de la part du seigneur

il’i,

col. i< iq Ue qui

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e apostolique, autant vaut du

blâmé, a manqui, neur

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vrai que ga poi l par <e qu joute

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l emploi. il applique la,

phai isient a--,

qu’ils disent, mais non ce qu’ils font, i Donc on doit, en gomme, obéir. — 6. Il i encore bs lignes qui terminent la préface du commentaire de la ici 1 1 nthiens. /’. /.., t. ci

! f -S. A Théûdemir, qui lui demandait p

une exhortation pieuse, Claude répondit qu’il n’avait

rien de maux a lui offrir que la lettre de saint Paul aux

I mer, la i

tollal, unde maxime nunc monachi gloi tiam Dei commendat. ITait-ce là une pure boutade, ou une idée sérii usement exprimée ? I.t faut-il adntu avec E. Comba, / nos tri protettanli, t. i. p. 135, que ce

fut là l’étincelle qui alluma l’incendie, la parole qui détermina Théodemir a dénoncer Claude/ Il est difficile de le dire. lui moins, il ne fut pas question du m et de la grâce dans la suite du débat, et l’apolo^i Claude, dans la partie qui nous est connue, n’aul, pas à croire qu.’Théodomir l’ait contredit sur ce point.

2° / ou faussement at ! >

Claude <lr Puni. — 1. Jonas, /’. L., t. cvi. col. 307accuse Claude d’arianisme ; l’évêque de Turin aurait ressuscité l’hérésie arienne par’-, - prédications et par des écrits qu’il aurait laissés dans les archives épiscopales. U est difficile de croire que cette imputation soit fondée. „ Il se peut faire, obsi rve Richard Simon, Critiquede la Bibliothèque de » auteurs ecclésiastiques et des prolégomt Bible publiés par E. Du Pin,

Paris, 1700. t. i. p. iSii. que ce bruit de l’arianisme de Claude ait été répandu après s, , mort pour rendi mémoire plus infâme. » Jonas. en effet, écrit après la mort de Claude, loin des lieux que Claude habita ; il ne tait reposer son accusation que sur une relation qu’il croit o véridique et sur un fertur, et. pour l’appuyer, il ne trouve rien à prendre dans les ouvrages de Claude. Bien plus, ces ouvrages contiennent des affirmation riées et 1res explicites en faveur de la divinité de, b Christ et de son égalité avec le l’ère. l » ans la belle étude qu’il a faite du commentaire inédit de l’Évangile de saint .Matthieu, (i. Boffito recueille. Atti délia >-. ai cademia délie scienze di Torino, l. xxxiii. p toute une

série de textes aussi clairs que possible. Il constate, p.’279, que Claude iuiora les homélies authentiques de saint Jean Chrysostome sur saint Matthieu et qu’en revanche il lui attribua, avec tous ses contemporains, la paternité’de VOpus imperfectuni in Matth.runi, qui, en réalité, on l’a démontré dans la suite, est l’oeuvre d’un arien ; or à cet écrit Claude n’emprunte (lue b irréprochables, si l’on excepte un mot qui pourrait être suspect à la condition de ne pas le prêter à saint Chrysostome, Dans l’Écriture, Claude préfère au littéral, qu’il assimile a l’humanité visible du Christ, le s-ns spirituel qu’il assimile à sa divinité invisible. Cf. les prologues des commentaires sur le Lévitique et sur saint Matthieu, /’. L.. t. civ, col. 617. 896. l’e ceux qui ont cru le Père supérieur au Fils, il dit. In Epistolam a<l EphestOS, pial., /’. L.. t. civ. col. S1I-S42 : I , mnia, élut nwrtale præcipitium aut lethale vi catholicis auribus denuntio fugienda. Voir encore des fragments de ses commentaires sur saint Paul. P. L.,