Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 3.djvu/107

Cette page n’a pas encore été corrigée

-191

CLÉMENT D’ALEX NM ; li :

ini-. i de la vertu hun Iront., III,

C. iv, /'. '.. I i

m m contn li Hort n marque du

., |, 204, ti ine dL n est

g comme < le, transmise à la Cavi ur d’une méthode ésotériquc et de la disi ipline du tecret. — Jésus n’avait poinl révélé à beaucoup ce qui ne pouvait iris de la foule ; il en instruisit seulement un petil nombre qu il Bavait capables de recevoir cet enne ment et de s’en pénétrer ; ci qui est secret, comme la doctrine relative à Dieu, est confiée la parole, <'t non aux écrits, tv. : ', .'I. : ri Lx8££a(r6ai /.or. rvunaOfjvai itpoc aura' -% t àftâppr/ra, /.'j. :.>0"<o tt.tt : jeta.-.. OL

lu*™. Strom., I, c. i, P. ff., t. vin. col. 701. U maîtres de Cl îment avaient rei u de Pierre, Jacques, Jean et Paul, cette tradition, transmise de père en (Us. Iind. Sur le danger de divulguer cel enseignement

rei et de le confier à des esprits mal préparés, cf. Strom., I. c. ii, P. G., t. viii, col. 70'J. Voir encore Strom., I.c. xii, /'. G., t. iii, col. 753, Bur ce qu’il faut divulguer les mystères de la foi seulement à ceux qui sont capables d’entendre la vérité ; Strom., V, c. ii, P. G., t. ix, col. 37 sq., sur l’u symboles ; c. x,

col. l*'i sq., sur la tradition apostolique relative au secret îles mystères ; el sommaire, col. 151.

Sur la foi et la.</< « n " E, F. Guerike, De schola quse Alexandrix floruit catechetica, Halle, 1824, p. 111-124 ; Knittel, Pistis und G-nosis bei Klemens von Alexandrien, dans Tneol. Quartalschrift, i. lv (1873), p. 171-219, 363-417 ; F. J. Wlnter, Die Ethih des Clemen von.1 le canarien, Leipzig, 1882, p. 112-124 ; Bigg, The Christian platonists, Oxford, 1886, p. 9194 ; Harnaclt, Dogmengeschichte, 3 édit., 1894, t, I, p. 594sq. ; Seeberg, Dogmengeschichti. Leipzig, 1895, t. i, p. 100 ; Atzberger, Gcscliichte der christl. Eschatologie, Fribourg-en-Brisgau, p. 351-352, la connaissance du salut ; F. de Faye, Clément d’Alexandrie, Paris, 1898, p. 185-201 ; Pascal. La fui et la raison dans Clément d’Alexandrie (thèse), Montdidier, 1901 ; Capitaine, Die Moral des Clemens von Alexandrien, Paderborn, 1903, p. 267-282.

2° La charité ; ses effets sanctificateurs et unitifs.— 1. La charité est le terme de l’ascension gnostique. — Elle n’est plus le désir, mais l’amoureuse union ; elle nu t le gnostique en possession des Liens à venir, possédés par anticipation. Strom., VI, c. IX, ! ' G., t. IX, col. 293, 2%, 21)7. S’unissant à l'âme, conliguë à l'âme, à-fâ-ï] àSiiTTïTo ;. la charité y met l’empreinte de la justice. Sixaioo-iivY|c o*?payïSa, elle est en Dieu et elle contient Dieu, Beoçopoûo-a v.% 8eo ?opou|iivi). lbid., c. xii. col. 325. De la sorte, le gnostique reçoit le caractère de Van, lv TÔ lv yxoay.7r, v."£7a :, il devient homme parfait, vir perfectus in mensuram plenitudinis Christi, ami et fils, ayant droit à la vision béatifique ; son âme, devenue par affinité toute pneumatique, s’incorpore à l’Eglise pneumatique, elle y demeure pour arriver au divin repos, uivei s'. ; tt)v àvâitaueiv toC 8eoû. Strom., VII, c. xi, P. G., t. ix, col. î'.)(3. Il a reçu le caractère de l’un, c’est dire qu’il est unifié en lui-même, dans son âme complètement pacifiée. En effet, la pureté et la familiarité de Dieu, la pratique de la contemplation, produisent l'étal de simplicité sans passion. /'. G., t. VIII, col. 1252. Cf. t. ix, col. 293. l’ius expressément, cela signifie l’union au Christ : croire dans le l-'ils. c’c.-t devenir monadiqve, unifié en soi-même et uni au Christ ; ne pas croire, c’est se séparer de lui, et être partagé, divisé en soimême, luptffflîjvou. Strom., IV. c. xv. /'. G., t. viii, col. 130."). Cf. Winter, op. cit., p. 120, note 3. Donc notre unité, êvoxii ;, est un effet, une participation de celle du grand-prêtre, elle-même solidaire de la divine unité, a-Jxo ; 4 Rpxiepsuc £ ;. -~"k ovtoï tvj Beov. lbid.,

C. XXIII, col. 1360. D<' là encore, l’unité des fidèles dans

la charité, à laquelle le Protreptique appelle instamment ses auditeurs, voulant en faire des catéchumènes : '

h a tonsnous de nou un seul amour

/'. il plus.

2.L’impauib n i on. — L’union

duneproduit danl'âme gnostique un > iat i <le l’impassible identité, --.-. » ut6"t » |to{ iitaOov ;. Strom., IV, c. M, col. I2J2 créatures n ont fil us rien qui puisse I'. mouvoir ; non

ment dépouillé de toute est parvenu d’abord à la mélriopat. VI.

c. xiii, /'. G., t. ix. col. 32."), 328 ; mais montant plus haut, il ne rc sent plus i u lui d’amoui 'ureg

qui ne soit directement i l immédiatement i Dieu : pour aucun ami il ni n ?si nt d’amoui mais par les créatures il s'élève a l’amour du créateur,

j' f T. f : /v. t : vi tt, v y.oe/r.v tx-'j-r-t 71/127, à/'/' i rôv xrforqv ? : i Tû>v /.-. : '-. > j-'.n. Strom., VI, C. IX. I t. ix. col. 293. La disposition ou il se trouve n’est donc point la totale insensibilité, I indifférence apathique, que saint Augustin flétrit chez le stoïcien : hune si rem omnibus viliis pejorcm. be cicit. Dei, 1. MX. c. ix, /'. L, t. xi. i, col. 'il"). Le gnostique de Clément est un être vivant et agissant, qui use des créatures l’ordre providentiel, pour parvenir au créateur, i d.mt cet ordre comme juste i t saint, estimant à sa valeur chacun demoyens qu’il nous offre : tel es sens de nombreux et importants passages, suffisant à corriger l’impression qui résulte de la terminologie stoïcienne ou épicurienne, xr.r’jf.x. v.--xç, zlii. Voii cialement dans leur ensemble Strom., IV, c. v, vi, /'. G., t. viii, plus particulièrement, col. 1231 : être en santé, avoir à sa disposition le nécessaire liberté de l'âme, l’affranchissement de tout obstacle, l’usage légitime des choses présentes… Tous ces moyens il faut les rechercher, non pour eux-mêmes, mais pour le corps, et se soucier du corps en vue de lame… Voir encore le c. xxvi. comment l’homme véritablement parlait use du corps et des choses terrestres, surtout col. 1370' : il use de son corps, comme un voyageur use des abris et des demeun - - : il prend soin des

choses terrestres et du lieu de son habitation, mais il sait les quitter sans s'émouvoir.

1 !. Où et quand se réalise cette perfection 9 — En commençant un de ses poitrails du gnostique. Clément remarque que la perfection existe dans des genres et degrés divers, mais il ne sait -i. parmi les mortels, il se rencontre une perfection absolue en tous g epté

dans le Christ seul, ttivtx ci ;, >.'/j t = '/ ;  : o ; oux o'.ï.. avOpcôitwv, ï- ïvOptoito ; (.iv, -/r, v |x6vov 6 ô : ' r/j.î ; KvOpw T.o-i âv8uoâ|iEvo ;. Strom., IV. c. xxi. /'. G., t. viii, col. 1340. Voir sommaire de Strom., IV, col. 150. Ainsi tombent les reproches fails à Chinent par divers critiques : son idéal est lies élevé, mais non pas chimérique, pas plus que celui proposé par l'Évangile, la perfection du l'ère céleste, puisqu’il avoue lui-même que c’est un idéal vers lequel on doit tendre sans espérer de le réaliser complètement. Il faut d’ailleurs se rappeler la remarque d’Atzberger, citée plus haut. col. I'. 1 " principaux traits du gnostique semblent presque autant convenir à la vie future qu'à la vie présente. Cf. Winter. op. cit., p. 122. et Strom., VI, c. xiii, P. G., col. 32."). 328. 329.

4. Le désintéressement absolu du gnostique appartient à la même région d’idéal presque surhumain. Clément le décrit en des qui sont demi

célèbres. Vouloir la gnose divine, dans la considération de quelque avantage, ne saurait convenir au gnostique : pour l’engager en la contemplation, la gnose lui suffit. .lirai jusqu'à dire cpie BOD ! lâchera à la gnose,

indépendamment du désir d'être sauve ; c’est pour la divine science qu’il poursuit la gnose, r&>. ; j.T, (ja ; il ?