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antea fulserunt. Paulus admenet apeite magnas apostolus.

CONSTANTINOPLE (IVe CONCILE DE)

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Tr, v eùŒîav xal |3ao-i).’.xr, / ôSôv xr, ; 6ecx ; Bixaioffûvqç izpoT/.i-fo ; paoï’sïi IOÉ/.ovxe ; oîov ::va ; 7rup(jou ; àsw.a U.7CEÎ1 ; toj ; tù>v âic’a> v Tcaréptov Spouc xpaxsîv oçeî-Xou. £V xoiYapoûv To-J ; êv xr ; xaOoXixrj xat à-oo-To).’././, èy.v//, 7 : a jrapa808Évxa ; Osau, oj ; Tiapà te tâ>v âyi’tov xaV itavEU^ficov àzouToXtov, Trapi te ôpôoSô^uv a’JvdScov oixou|ievixfa)v te xal toiti-Kiâv T, xàl ~p(5 ; tivo ; 6eï ; yôpO’J Tcaxpo ; SlSatrxâXou tr, ; £xxXr, <Tta ; rriptîv xa cpuXàxteiv Ô[io).oyoÙ(jl£v" xpatEïv /àp xà ; ltapaS6<ret ;, -> : Ttap-E /ioouEv e’i’te v.x Xéro’J

E ; TE 5l’êltl(TT0X(ÛV Il")V Ttpo Yevearépio ; 51aXa, a’]/âvrcov aYt’iov, jtapîYY u ^ 8tappï]fiï]v IlaO/o ; o piva ; à-OTTo/o ; cons décrétons que tous cens qui portent le nom de chrétien sont régulièrement tenus d’accepter aussi bien les peines et les condamnations que les réintégrations et les réhabilitations prononcées et nrrétéespar elles ; car Paul, le grand apôtre, nous recommande expressément de g irdei les traditions que nous avons reçues, soit par la parole, soit par les écrits des saints qui ont brillé avant nous.

Si nous voulons marcher sansfaux pas dansla voie droite et royale de la divine justice, nous devons garder comme des flambeaux toujours allumésles définitions des saints Pères. C’est pourquoi les lois qui dans l’Église catholique et apostolique ont été transmises, soit par les saints et très illustres apôtres, soit par les synodes orthodoxes, les œcuméniques et les locaux, soit même par quelque Père versé dans la science divine et docteur de l’Église, nous déclarons vouloir les maintenir et les observer, car Paul, le grand apôtre, nous recommande expressément de garder les traditions que nous avons reçues, soit par la parole, soit par les écrits des saints qui ont brillé avant nous.

On peut voir, en comparant le texte latin et le texte grec de ce 1 er canon, la manière dont le compilateur grec a coutume d’abréger les actes du concile. Il ne conserve que ce qui est essentiel dans un document, et en général, il faut le reconnaître, il est assez heureux dans son choix.

Ce canon insiste sur l’importance des règles disciplinaires de l’Église. Ces règles vénérables avaient été audacieusement violées par Photius et ses partisans. Il convenait de proclamer hautement leur excellence, leur utilité, leur caractère obligatoire pour tous les chrétiens, et d’indiquer lus sources qui les contiennent.

Lt d’abord, le concile, faisant allusion à un passage du pseudo-Denys l’Ai déclare que les décisions

saints Pi res constituent comme une seconde parole dr li>. Le passage visé se trouve dam VEccleêiatlica hierarchia, c. i, n. 1, P. G., t. iii, col. 376 : Ovula. rf, ç xa6’f, u.5< ; (epap/foc Èo-x’t xà 6=o7 : api-Iw. i /via. li-TOta-rx îî /v".a TaOtâ çau.Ev, on* irpô ; -, -’i i aytoYpiïO’. ; ^I** v * a’; ÔEVuvrTi’. ôî’/tv. ; - xai u.v o™ rrpb ; T(ôv aûàvîpaiv. .. 51à (IeVou / ;, o-j… ypgffjf fctti x-Vk xav.Cf. De divinii nominibus, c. i, n. i. ibid., col. 592. La première partie de ce teste par le II’concile de Nicée | non 2°. Mansi, t. xiii, col. i 19. h. cet lecunda eloquia on peut dire ce que I I turc affirme de la loi divine elle-même, qu’ils sont un flair urs allumé, une lumière destinée > di i. ne il : ii i i lie i" aie de la divine jusddenl i distinguer le bien du m. il. ce qui itile de ce qui constitue plutôt un ob qu.iti i’KVtii, 9 ; ( xviii, luô, Prov., m. -’i i, ’>. reproduisent le texte

des Septante, qui concorde avec la Vulgate, excepté pour le passage d’Isaïe.

Après avoir montré l’excellence et l’utilité des saints canons, le concile affirme leur caractère obligatoire pour les ecclésiastiques d’abord, omnem sacerdotii calalogum, puis pour tous les fidèles, omnes qui christiano censentur vocabulo. La mention qui est faite des ecclésiastiques vise évidemment Photius. De même les mots : pœnis et damnationibus, retombent sur l’intrus et ses partisans, tandis que les receptiones et les justi/icationes rappellent le cas d’Ignace rétabli sur son siège par le concile, en vertu des saints canons. Un texte de saint Paul vient heureusement appuyer cette obligation des lois et coutumes de l’Église : KpocxEÏxs xàç 71apaôô<7Ei ; a ; ÈS15à-/9ï)xs eïte 8tà).<$you, eïxe Si’È7îicro ).r| ; T, u.à)v. II Thess., il, 15. L’apôtre ne parle que des enseignements qu’il a donnés lui-même soit de vive voix, soit par écrit. Le concile applique le passage non seulement aux traditions strictement apostoliques, mais encore aux prescriptions des successeurs des apôtres, des saints Pères qui nous ont précédés dans la foi.

Les saints canons dérivent de quatre sources principales : les uns remontent aux apôtres eux-mêmes ; les autres ont été portés par les conciles œcuméniques ; d’autres parles synodes locaux ; certains enfin ont pour auteur un Père docteur de l’Église. On ne dit pas quel est le nombre des canons authentiques appartenant à chaque catégorie. A ce point de vue il est intéressant de comparer ce canon avec le canon 1° du concile de Chalcédoine(451), le canon 2e du concile in Trullo (692) et le canon 1 er du IIe concile de Nicée (787). Le concile de Chalcédoine ne mentionne que les canons émis par les saints Pères réunis en concile : Toj ; Ttapà xcov â.y.u>v jraTÉpdùv xaft’éxâo-xr)v ctjvooov a/pt xoO vjv èxteOévtocç xavôva ; xpaxEÏv ÉSixaiuWauEv. Mansi, t. vii, col. 358. D’après le concile Quinisexte, les canons apostoliques sont au nombre de 85 ; les conciles œcuméniques qui ont laissé des canons sont les quatre premiers ; les conciles particuliers dont les canons doivent être acceptés sont les conciles d’Ancyre (314), de Néocésarée (31 4-325), de Gangres (362-380), d’Antioche (341), de Laodicée (313-381), de Sardique (347), de Carthage ( ?), de Constanlinople sous Nectaire (383), d’Alexandrie sous Théophile (399) : les canons qui portent le nom d’un seul Père sont ceux de Denys et de Pierre d’Alexandrie, de Grégoire le Thaumaturge, d’Athanase, de Basile, de Grégoire de Nysse, de Grégoire de Nazianze, d’Amphiloque d’Iconium, de Timothée d’Alexandrie, de Cyrille d’Alexandrie, de Gennade de Constantinople et celui de saint Cyprien et de son synode, qui n’est reçu qu’en Afrique. Mansi, t. XI, col. 910. Le canon 1 er du VIIe concile œcuménique n’entre point dans tous ces détails. Il offre, au point de vue de la rédaction, des ressemblances frappantes avec celui que nous commentons. Après avoir célébi louange des saints canons on leur appliquant trois de l’Ancien Testament et deux du Nouveau, il continue en ces termes : ianaaltoi toj ; Bslouc xavévaç ivorepviWquOa (nous serrons contre notre poitrine), xal AX&xXi)pov t/, v aJTdiv 81axoY^|vxal àoâXeuxov xpaxûvO|ASv, r&v s/xeOévtmï -j^ô xà)v… icavsuçT)|ib>v Rno<rc6XcaV| nôv te ï « y’wv oixo - ju.Ev’.y.(’.)v o-jvoôuiv v.x t(*iv xortixtô ; TvvaftpotffOcia

xal tiov âvii.iv llaxspii)-/ t, ; j.iov. Man-i, I. XIII, col. il<.

nu roil qur hVIP concile toul comme ! < VIII no de* termine point le noinlui’des canons. Il ne pn i ise que sur un point ; il parle des canons des lia ton méniques, Ce iioinl.ro six renferme une double erreur, puisque le V « el le l conciles n’onl pis publié di

Cf. Hefele, flwloii. trad. Delarc,

i. iv. p. 368. Il eal vrai que dans i qui rédigèrent les canons de ^ li canons do elle i » Trullo devaient être attribués.in VI concile.

Rome, on no reconnaissait que 50 cani o a] llques, ceux que Denys le Petit avait traduits en latin,