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CYRILLE D’ALEXANDRIE (SAINT
« frapiv 6è 2xi aÙTÔç 6 Éx

if, ; oùo-iaç toû Qeoû xai 11a-Tpô ; àTtofp^xw ; yeYevv » )p, évoî p.ovoyevïp ; aÙToû Abyo ; , t<5v auovwv » cot7]Tif)ç, ù oV où là rcàvTa y.ai èv a) ta TràvTa, ta çojç xb à>.r, 0cvbv, vj TîivTa ÇwoyovoOffa ç’jatç, -" êv Èo-yâxot ; to’j aiwvo ; y.aipotç, eùooxrjO’avxoç to-j Ilarpô ;, îva o-iôo-r,

TO SKI yr, Ç YcVOÇ TÎETCTlOy.bç

et ; àpàv y.ai 5’. à tv’, ; àp.apxt’a ; xaxa xop.tc-QÈv eiç 8avaxov y.a’i cf60pàv, 0-TCEpp.aTOi ; ’Aêpaàu. ÈTrï/âëeTO, -/.axa xa ; Epayàç, y.ai xsxoiviàvt )xev ai’fxaro ; xa aapxàç, toutÉOTE, Yéyovev à’v6p(<)7toç, xai cr-xoY.x Xaëcov xai îSîav a-JTr, v 710 : r l (jà|j.£vo ;, EySVVYJ8ï] o-apxtxcô ; otà -r, ; àyiaç y.a r. (Jsoxbxou Mapt’aç.’AXXà xaixot xa6’r|U.â ; yEyovùi ; xai Tr, v toû 6VjXou p.opç-n, v or/.ovoij.’.y.co ; ûltoBuç, jj.eu.evnxsv èv "/j y.axà epuo-tv Œo-Tr, T’. y.ai xviptbTY]Xf ou yàp Tiirrau-ai xoO sivat Qeo ; si xai yÉyovs <ri.pl, touxÉoti xaO’r, u.à ; te y.ai avOpwiroç, ÊTCtÔT] Si axpE7rxoç y.a-à <pjtrtv u> ; ©ebç, ii, eu.ev « xà>ç Sitep r, v àîi xai ecxi xai ËoTOtt, xexpY]|xàT[xev xaV Pibç àv-Bpconov.

Et nous disons que c’est le Logos lui-même, le Fils unique engendré d’une façon ineffable de l’essence de Dieu le Père, l’auteur des siècles, celui par qui et en qui tout existe, la lumière véritable, la nature qui vivifie tout, .. qui dans les derniers temps, par la bonne volonté du Père, pour sauver la race humaine tombée dans la malédiction et soumise à cause i péché à.a mort et à la corruption, a pris la semence d’Abraham, selon les Écritures, et a communiqué au sang et à la chair, c’est-à-dire est devenu homme. Ayant pris la chair et l’ayant faite sienne, il a été engendré selon la chair par la sainte et Jsotôxoî Marie. Mais bien qu’il fût devenu semblable à nous et qu’il eut économiquement revêtu la forme d’esclave, il demeura dans la divinité et la majesté qu’il avait par nature ; car il n’a pas cessé d’être Dieu, en se faisant chair, c’est-à-dire homme semblable à nous. Immuable par nature en tant que Dieu, il est resté ce qu’il a toujours été, ce qu’il est, ce qu’il sera toujours, et en même temps il a été appelé Fils de l’homme.

Il est utile de distinguer ici Irois questions : 1° la christologie ; 2° la sotériologic ; 3° la mariologie.

1° La christologie. - De toute la théologie cyrillienne, c’est la question la plus délicate à bien exposer, sans tomber dans aucun excès. Si. parmi les protestante el les rationalistes, on a exagéré comme à plaisir la tendance monophysite du patriarche d’Alexandrie, il faut avouer que beaucoup de catholiques n’oni pas su voirei faire remarquer ses conceptions et sa terminologie très spéciales, I videmment les limites de cet artide ne permettent pas une étude complète, où rien Oit omis ; toul Ce qu’on peut faire, c’est de dire l’essentiel et de le dire avec méthode et précision.

I. Le » textes. - Les ouvrages ehristologiques de Cyrille sont très nombreux, comme nous l’avons vu ; et tous mériteraient d’être examinés avec soin dans leurs plus minimes détails. S’il fallait indiquer des préférenci -. les Sclwlia et le De recta fide ad Tlieodosium Bemblent n il r par la simpliciti el

la clarté de l’exposition, Li - cmathémalismes et le ./ un ion de 133 sont les deux textes qui ont valu à leur auteur les plus vivecritiques de w>n vivant el jusqu à nos jours. el ils onl l’avantage de carac

r h. - nettement les deux exti is de la pensée

cyrîlll ""' s """ > "", , |rl11.i, ls , |, i a du monophyaisme ; le symbole d’x

montn li permises faites au dua lisme antiochlen, Nous les reproduisons ici, à cause de leur importance et pour In facilité de l’exposé qui va sui 1 1

1, 1 - V M III Ml|sll-, P. G., t. I AXVII, col. 120-121.

I. I.’-., , ’I ri >, .i i f

, /, ! -i, i àytav

1. si quelqu’un i

I

Tlapûévov, Yeyévvir ; xs yàp

o-apxixôiç o-àpxa yEyovbxa xbv ix ©soû naTpb ; AbyoV àvâôîu.a etto).

2. Et’xtç ovy. ôu.o>oy£i o-apx’t xaô’-JTcbo-Tao-tv ^vcôff6ai tbv ex 0eoO IlaTpb ? Abyov, i ; ’va xe eivat Xpictôv p.STa tî)ç tSc’a ; trapxoç, tov a’jtbv 8/)XovÔTi 0lov ts 6[/.o0 xa av0p(o7roV A. E.

3. Et tt ; È7c to-j Ivb ; XptaTo-j Statpst Ta ; - jt : oorâcrsis u.îfà tt|V ëvioo-tv. u.6vi, o"jvâjtTù)v a’jTaç cr’jvaçEi’a T’^ xaxà Trjv àEiav t, yoviv a-jBevTt’av rj Suvaortsiav xa où/i Sri u.àX), ov (jvvôSf » ) T/j xa6’ivwTtv <f’J ~ (Tixr|V A. E.

4. Ei’Tt ; TcpoatoTCùi ; £-ja-iv Tiyouv ÛTioaTio-Ecrt, ra ; te li Totç ê’jayyEXtxoti ; xa àitoairoXixoîç 0-uyypâu.p.a^ ; o ; xve’u.ei cpwvàç, r t ett Xptdrui 7tapà tÔ)v àyîwv).eyo[j.Évaç, r uap’aùroO itEpl Éa-jToû" xai Taç p.Èv û ; à - / OptÔTTO) 7tapà TOV ÈX 0EO’J

UaTpb ; Abyov t6txà> ; vooup. iV< ; » Tipoo-àitiEt, xàç ÊÈ (o ; OéoupETiEt ; u.6vu rû iv. 0ïov IlaTpbç Aby ;) - A. E.

5. Ei’ti ; xo).(J.â Xéyeiv ÔEOtpôpov avOpwTtov TOV XptiTTbv, xai où-^t S-)j p.âX), ov 0£Ôv Etvat xaTa àXr, -Ôetav, xai Tlbv É’va xai œù(T5t, xa6b yÉyovE o-àp ? ô Aôyo ; xai xexoivojv^xe 7tapairX 7|fffiç r, p.îv atV-aro ; y.ai aapxdç* A. E.

G. Ei xtç toXptà Xéyetv

06ÔV r t Aeff7c6tï|V EÎvat toO

Xp’.TToO TÔV EX 08O’J Ha tpb ; Abyov, xai oùyi Sri p.â).’/.ov tov a-JTÔv b : jo).oyEt ôu.oO te ©eôv xai xvOpunov, <o ; yEyovOTo ; Tapxb ; tou Aoyo’j xarà là ; Epa^àç’A. E.

7. Eï -i ; tpriitv (o ; av-JptoTtov èvnpyT|<T80n napàroù 0eoC.Voyou t’ov’It|(tovv, y.ai Tr ( v to-j Movoyevoûî = »/ :  ; av neptfjipQai û{ Ixipta Tiap’ttûtàv v-"/p/ovTt’A. I..

S. Et’ti ; voXp.5 Xéyetv tbv àv « X*j ?8évt « SvOpwwov

o"jp.iTpoo-/.’jveto-Oai œiv tm -, „ y.ai o-jv60 ; 7..’ît-Oat xai i., ; / yr t >.n.-<."^’{ ~)’- < ;. ; ïtepov Wptp [to yàp T’jv il : ItpO(Ttt0é| « VOV TOÛTO voetv avayy.à^ct| - xai O’-r/i / /’, / in y. irpoffKUV^ffSI tittî tÔV’.-r.iy.i’, ji, i />'

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àva- ; ii- ; i. na6b yiyove . i..’.i 1 ; BTJffl tov É’va

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de Dieu, puisqu’elle a enfanté selon la chair le Logos incarné de Dieu le Père, qu’il soit anathème.

2. Si quelqu’un ne confesse pas que le Logos de Dieu le Père est uni hypostatiquement à la chair et est un seul Christ avec sa propre chair, le même, Dieu et homme tout ensemble Q. S. A.

3. Si quelqu’un, dans le Christ un, divise les hypostases après l’union, les associant p ; r une simple association de dignité, ou d’autorité et de puissance, au lieu d’admettre entre elles une union physique, Q. S. A.

i, si quelqu’un divise entre deux personnes ou hypostases les expressions employées au sujet du (.hrist dans les écrits évangéliques et apostoliques, par les saints ou par le Christ lui-même, et attribue les unes à l’homme considéré à pari du Logos de Dieu le Père, et les autres au seul Logos de Dieu le Père, Q, S. A.

5. Si quelqu’un ose dire que le Christ est un homme théopli. ire (qui porte Dieu), au lieu de reconnaître qu’il est Dieu en vérité, qu’il est Fils un et par nature, même en tant que Logos l’ait chair et participant comme nous au sang et à la chair, Q. S. A.

li. si quelqu’un ose dire que i ie Dieu le Père est

i, . i lieu i : le Seigneur du i.ini-i. au lieu de reconnaître que [e Christ lui-même est Dieu et homme tout ensemble, i tant fait chair, selon 1rs Éci itures, Q. S. A.

7. si quelqu’un affirme que - si mû comme un homme (distinct) par le liieu Logos et que la -luire du Fils unique l’a investi c a une personne distincte du Fils unique. Q, S.

s. si quelqu’un ose dire que

1 1 me pris « par le

i conglorifié

el nommé Dieu avec le

in autre

un autre (la particule co

ra si

Id, e de dualité), au lieu d ho*

lanuel d’un

de lui accorder

itlon, en tant

dr, Q. S i si q islqu on dit l’unique Spigneui