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CURES — CYDONIUS


nances ayant pour objet le maintien de la dignité sacerdotale. Voir t. i, col. 1108-1111.

De Ram, De parochorum statu dissertatio historico-canonica, in-8°, Louvain, 1848 ; D. Bouix, Tractatus de parocho, 3’édit., Paris, 1880.

B. DOLIIAGARAY.

    1. CURIAL Jean-Alphonse##


CURIAL Jean-Alphonse, théologien espagnol, né à Palentiola dans le diocèse de Burgos, mort le’28 septembre 1609. II étudia la philosophie et la théologie à Salamanque et fut professeur au collège de Saint-Vincent de cette ville, collège appartenant aux bénédictins. De ses nombreux écrits ne furent publiés que les suivants : Controversise in diversa loca sacrée Scriplurse, in-fol.j Salamanque, 1611 ; Leclurse seu quæstiones in D. ThoniK Aquinalis primant secundse, in-fol., Douai, 1618 ; Anvers, 1621.

X. Antonio, Bibliotheca Hispana nova, t. i. p. 631 ; Hurler, Nomenclator, 3- édit., Inspruck, 1907, t. iii, col. 395.

B. Heurtebizk.

    1. CURIE ROMAINE##


CURIE ROMAINE. Voir Cour romaine, col. 19311983.

    1. CURTENBOSCH (Jean de)##


CURTENBOSCH (Jean de), né à Gand, en 1494, embrassa l’état ecclésiastique. Son nom, aisément reconnaissable à sa physionomie ilainande, a été, dans le manuscrit que citent Martène et Durand, Veterum scriplorum et monumentorum amplissima colleclio, l. viii, col. 1022 sq., malencontreusement déformé en Curtenbrosc/te et Curtenbrocke. Merkle, Concilii Tridentini diariorum pars prima, Fribourg-en-Brisgau, 1901, Prolegom., p. xxxi, xxxvi, lxv, reproduit cette orthographe fautive, dont il fait ensuite le latin Curlembroschus et Curtenibrochius. De même, Hurter, Nomenclator, ’) (’dit.. Inspruck, 1907, t. iii, col. 99, qui avait été plus exact. Ibid., 1906, t. ii, col. 1533. Versé dans la connaissance des langues classiques, Curtenbosch cultiva aussi l’hébreu. Il était possédé du désir de s’instruire, et il fit dans ce but des voyages en France, en Espagne et en Italie. Vers la fin de 1545, il était à Trente, où les légats de Paul III inauguraient enfin les assises raies de la catholicité. Toutes les notices biographiques qui lui ont été consacrées affirment qu’il assista aux huit premières sessions du concile ; mais ce fut très vraisemblablement sans aucun caractère officiel et peut-être surtout à litre de curieux et par intérêt de chroniqueur. De Ram. Mémoire sur la part que le clergé de Belgique <’t spécialement les docteurs de l’université de Louvain ont jnise au concile de Trente, dans les Nouveaua mé — i es del’Académie royale de Bruxelles, 1841, t. xiv, ne le mentionne point parmi les déli ou théologiens des évêques, des abbayes et des chapitres ; et, ce qui paraît plus décisif encore, il n’est pas nommé dans la double liste que Massarelli et lui-même, dans Martène et Durand, loc. cit., t. viii, 1 137 sq., 1 158 sq.. donnent des prélats, docteurs et théologiens, tanl Béculiers que réguliers, qui furent préau concile, suit avanl sa translation è Bologne, e translation. Il mourut à Rome vers 1550 el fut inhumé dans l’église des Allemands connue le titre de Notre Dame dell 1 Anima. Dupin, Bibliothèque des auteurs ecclésiastiques, t.. a

coi date pl. cisi de sa raorl le 18 novembre 1550 ; el

une note manuscrite recueillie par Merkle, In, -, cit., Proies, . p. xxxi, le 18 novembre 1560 Maiil semble que I une i i i autre de ces deux indications divi rgentes soient i. ili mi ni in raltal d’une confusion par suite de lecture trop rapide ; nue indication plus ancienne, rapport}}e pai Mai h n.- el Durand, loc. rit., t. vin.

1023, dit simplement de l’œuvre de Curtenbi i m Va Pi et i<">, . /./., , /, , , dédit, /, , , , , , , ,, . i,

entio Gandavensi, Romse, dU t8 — mbrit,

1560 i a laquelle l’auteur doit sa pi ln< i pale notoi me relation de ce qui mpa

concile et à l’occasion du concile. Elle concerne uniquement la première période conciliaire et va de 1545 à 1549. Du reste, en tant que relation proprement dite, elle ne vaut pas le Rerum in concilia Tridenlino gestarum epilogus d’un autre ecclésiastique belge, Laurent Del Pré ; elle est surtout bien inférieure aux Diaria de Severoli, de Massarelli, de Seripandi et d’autres. C’est plutôt une série de documents reliés entre eux par quelques remarques historiques. Ces documents se retrouvent tous ailleurs ; et, considéré à part, l’exposé des faits est assez maigre et « assez aride, dit Merkle, pour ne pas mériter le nom de journal et pour qu’on ne sente pas le besoin d’une seconde édition » . Le recueil a, en effet, été publié une première fois, mais plus ou moins amalgamé et fondu avec celui de Massarelli, dans la collection de Martène et Durand, loc. cit. En outre, Le Plat a donné, Monumentorum ad Itistoriani concilii Tridenlini illustrandam amplissima colleclio, t. vu b, des deux recueils réunis par ses prédécesseurs bénédictins des extraits assez abondants ; et Dupin a résumé le travail de Curtenbosch dans le t. xv de sa Bibliotlicquc, Amsterdam, 1710.

Outre tes ouvrages cités plus haut, voir surtout Paquot, Mémoires pour servir à l’histoire littéraire des dix-sept provinces des Pays-Bas, Louvain, 1766, t. vin ; Delvenne, Biographie du royaume des Pays-Bas, Mons, 1829, t. i ; Piron, Algemeene levensbescliryving der mannen en vrouwen van Belgie, Matines, 1860 ; Valider Meersch, art. Curtenbosch, dans la Biographie nationale publiée par l’Académie royale de Belgique, t. iv b.

J. FORCiET.

    1. CURTIUS Corneille##


CURTIUS Corneille, théologien belge, naquit à Bruxelles vers l’an 1590. A l’âge de 18 ans, il embrassa la vie monastique dans l’ordre des augustins, prononça ses vœux solennels à Bruxelles en 1608, et lit ses études de théologie à Cologne. Il occupa plusieurs charges importantes en Bavière, en Bohème, à Vienne. La mort le surprit dans la pleine vigueur de son activité’littéraire, le 9 octobre 1638, lorsqu’il n’avait que 18 ans. En théologie, on a de lui : 1° Dispulalio theclogica de ecclesiastica hierarchia et sacris ordinibus, Ingolstadt, 1622 ; 2° De clavis dominicis, Ingolstadt, 1632.

Osstager, Bibliotheca augustiniana, p. 285-286 ; Morérl, Die. tiunnaire historique, t. ii, p. 651 ; Lanteri, Postrema Siecula sex religionis augustiniana, t. n. p. 253 ; Hutter, ScriptoreS ordinis eremitarum S. AugusUni, etc., dans la Ciudad de Dios, 1883, t. vi, p. 154-155 : Lopez, itonastici Crueenii addi* tamenta, p. 142-113 ; Jôcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon, t. i, col. 2261 ; De Tombeur, Provincia belgica augustiniana, p 169 ; Huiler, Xomenclator, 3’édit., Inspruck, 1907, I. ni. col. 856.

A. Palmteri.

CYDONIUS Deméirius un des théologiens et littérateurs byzantins les plus fameux du mv-xv siècle. Le nom de Cydonius, sous lequel il est connu, dérive, d’après quelques écrivains, de la ville de Cydonia dans l’Ile de Cnie. mais il ne prouve pas qu’il soit né, Il est plus vraisemblable que sa famille portail le nom de Cydonius, el que ce nom n’a aucune relation la ville de Cydonia. l’risius l’appelle Sydon, Possevin Sidonius. Allatius le fait naître a Byzance : byzantinus. Concordia, etc. p, 856. Ses lettres portent bien souvent cette mention : ’E- : iTo>r, At)|j.T ; ?p(ou roî KuScôvt] toî x-’i 8s<raftXovfci)(. Lui-menu’, danune de ses

missives au primicier Phakrases, appelle Saloniqu pairie, Boissonnade, inecdola nova, p. 189. Il est donc .< peu piecertain qu’il est né dancette ville. Krumbap 189. Dè « i ji unpi, il s’adonna a l’étude di 1 1 théologie |ui passionnait les esprits de son temp correspondance témoigne de l’étendue de ses relat Il correspond a rants les plus Illustres d

i poque, Ses talent ce dan- i, . v

brillèrent surtout à la cour de Jean i Cantacuzène 1 1341 1365 II s’insinua tellemi ni d