suivant, mais il mourut le 4 mars 1 423, âgé de près de 70 ans.
La liste de ses ouvrages exégétiques et théologiques a été publiée par Launoy d’après les manuscrits des bibliothèques de Notre-Dame et de SaintVictor ; elle a été rééditée par Oudin et par l’abbé Féret. Un seul a été imprimé dans les Opéra omnia de Gerson, par Ellies Du Pin, Anvers, 1706, t. i, col. 805-903 : Tracta-Uts de fide et Ecclesia, Romano pontifice et concilie/ gênerait. C’est le même ouvrage que la question : Utrum Ecclesia Christo per fidem desponsala, etc. Dans la IIIe partie, il enseigne que le pape peut errer dans la foi, mais non l’Église universelle. Il n’accorde l’infaillibilité qu’aux décrets des conciles généraux qui auraient été portés à l’unanimité ou à la majorité des docteurs. Si le pape était notoirement hérétique, le concile général devrait être convoqué par les évêques et, à leur défaut, par les rois et les princes ; à la négligence de ces derniers, par tous les catholiques. En 1403, Courtecuisse avait translaté en français le Traité des quatre vertus, alors attribué à Sénèque. Cf. P. Paris, Les manuscrits français de la bibliothèque du roi, t. il, p. 121. Ses ouvrages oratoires, discours et sermons, conservés dans le manuscrit latin 35’t6 de la Bibliothèque nationale et dans le manuscrit 276’) de l’Arsenal, ont été étudiés par A. Coville, Recherches sur Jean Courtecuisse et ses œuvres oratoires, dans la Bibliothèque de l’école des chartes, 1901, t. LXV, p. 491-529. On en trouvera la liste, la date et l’analyse des extraits de la procédure à suivre pour juger les propositions de Jean Petit sur le tyrannicide, de l’éloge funèbre du duc d’Orléans, et des sermons francurieux par leurs divisions alambiquées et l’érudition profane, dont ils sont remplis.
moy, ftegii Xavarræ ggmnasii parisiensis historia, ln-4, Paris, 1677, p. 463 ; du Boulay, Historia universitatis pâtis, t iv, p. 997 ; i. v, p. 887 ; Gullia christiana, Paris, 17’14, t. vu. p. 144 ; nudin, Commentarius de scriptoribus ccclesiasticis, l. iii, p. 2258 ; Fabricius, Dibliolhcca lui iii, , xvi, Florence, 1858, t. ii, p. 257 ; Hauréau, Histoire lia ilu M 1871, t. m. p. 149 ; Di nifle et Châtelain, Char tulan iitatis parisiensis, t. iii, p. 259 ; t. iv, passim ;
N Valois, La France et le grand scliisme d’Occident, t. iv ; ret, La faculté de théologie de Paris et ses docteurs les plus célèbres, nu Paris, 1897, t. iv, p. 169-180 ; A I oc. cit., p. 469-529 ; !.. Froger, Jean Courtecuisse, chaîne de Genève (vi province d n hn, .< 1905, t. XIII, p. 221-227 ; Huit. , -, 3’édit., Insprnck, 1905, t. II. col. 755-"
I. MNi.KNOT.
- COURTIN Pierre##
COURTIN Pierre, originaire de Pertuis en Pi e,
fut pt’oincial des i la ihéolo
ité de Paris, on il mourut en novembre
1509, oir publié, outre plusieurs volume
eos mendacia, 1584 ;
hns ab eo enuntiatis, inné de Villier^. Dibliolheca
P, Si rvais. COUSSORO Claude, théologii n Irani ais du milieu i publié I
tntiquibut at’<*, et au . in-8°, i i.in. 1018.
I : Ih i in
DICT. DE THÉOL. CA.THOL
COUSTANT Pierre, bénédictin, né à Compiégnele 30 avril 1657, mort à Paris dans l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés le 18 octobre 1721. Il fit ses premières études dans sa ville natale, sous la direction des Pères jésuites, puis entra chez les bénédictins de la congrégationde Saint-Maurà Saint-Remide Reims où il fit profession le 17 juin 1672. Il étudia la philosophie à Saint-Médard de Soissons, ayant pour mailre dom François Lamy. Après son élévation au sacerdoce, ses supérieurs l’envoyèrent à Saint-Germain-des-Prés pour travaillera l’édition des œuvres de saint Augustin. C’est à dom Coustant que nous sommes redevables dans cette grande publication des tables qui terminent le m° vol. et des appendices des t. v et vi, où avec une grande sûreté de critique il sut séparer les sermons ou traités authentiques des apocryphes : Appendice tomi V operum S. Augustini complectens sermones suppositios in quatuor classes nunc primum ordine digestos quibus inserti sunt sermones Cœsarii episcopi Arelatensis ; Appendix tomi 71 operum S. Augustini complectens subdititia opuscula. Il est en outre le principal auteur des tables générales qui terminent l’édition des œuvres de saint Augustin. En 1687, sur la proposition de dom Mabillon, le chapitre général de la congrégation de Saint-Maur chargea dom Constant de publier une nouvelle édition des œuvres de saint Hilaire. L’ouvrage parut en 1693 : S. Hilarii, Pictavorum episcopi, opéra ad manuscriptos codices gallicanos, romanos, belgicos, neenon ad veleres editiones castigala, aliquot aucta opusculis, prxviis in locos difficiles disputalionibus, prxfationibus, admonitionibus, uulis, nova sa/icti confessoris vita et copiosissimis Script urarum, rerum, glossarum indicibus locupletata et illuslrala, in-fol., Paris, 1693. En 1730, parut à Vérone une nouvelle édition du travail de dom Coustant, revue ri augmentée par les soins de Scipion Malïei, reproduite, P.L., t. xi.Pour répondre à diverses attaques contre les éditions des Pères faites par les religieux de la congrégation de Saint-Maur et contre l’ouvrage de doni Mabillon De re diplomalica, dom Coustant publia contre le P. Barthélémy Germon : Vindicim manuscriptorum codicum a R.P. lluriholomseo Germon impugnalorum cum appendice in qua S. Hilarii quidam loci ab anomjmo obscurati et depravati illustrantur ri explicantur, in-8°, Paris, 1706. L’appendice est une réponse à l’abbé Faydil qui lui avail reproché uni’mauvaise interprétation d’un texte de sain) Hilaire. Le 1’. Germon ayant voulu continuer la lutte, dom Coustanl publia un second volume : Vin~ dicix veterum codicum confirmais in quibus plurcs Patrum atque conciliorum illustrantur loci ; Ecclesiæ de i "m deitate dicenda tradilio asæritur ; Ratramnus tescalcus purgantur ab injusiis suspicionibut « I dam pyrrhonismi semina novissime spana reteguntur et cenvelluntur, in-s. Paris, 1715. Au moment où il terminait l’impression des œuvres de saint
Hilaire, dom Coustanl avail ét « noi prieurde Nogent sous-Coucy. Il demeura trois ans dans cette chai. n 1696 revint à Saint-Germain-des-Prés où il i BUrveiller une nouvelle édition du bréviaire de sa con ition. On voulut lui confier le soin île continuer les w l’histoire ecclésiastique de Tillemont,
mais il déclina cet honneur pour -e consacrer tout enii. r à la préparai ion d’une édition des lettres des p
I important travail, dont M publia le plan dans le ants du i septembre 1719, un volume seulement < pou Epistole Romanorum pontifli et quRe ail eot teripta fl rit * tancto Cïemenli , i III quolquot reperiri ; otuerunt,
jatis, m unum i or olleclm, ii.i vête jnittB ii entend opus fuerit, nolii cr lisserlalionibut
III. - G.J
