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COUR ROMAINE


il ne l’a plus que deux fois par mois : le premier et le troisième mercredis, dans la soirée. Cf. Horaire des audiences approuvé par Sa Sainteté Pie X, le 31 octobre 1903, dans Mo r Battandier, Annuaire pontifical catholique, 1907, p. 75.

3° Camériers secrets participants, Cubicidarii summi pontifiais. — Ils sont comme les chambellans intimes du souverain pontife et rangés parmi les prélats palatins. Ils ont le titre de monseigneur. Leur nomination est faite par un billet signé du majordome, et leur charge expire à la mort du souverain pontife. Au début d’un nouveau pontificat, ils ne la gardent que si le successeur du pape défunt les confirme. Ils dépendent, à la fois, et du majordome, comme préfet des palais apostoliques, et du maître de chambre, comme préfet des antichambres pontificales. Cf. Ducange, Glossarium medUe et infimse lalinitatis, v° Cubicularius, t. ii, p. 683 sq. ; Galletti, Del primicero délia santa sede, alteri uffiziali maggiori del palazzo lateranense, p. 50 ; Gatlico, Acta selecta cœremonialia, p. 263. Leurs privilèges sont exposés dans la bulle de Grégoire XV, Son siilum, du 31 mars 1621, et dans les décrets de Paul III, Ne amplius, du 22 décembre 1534, et de Jules III, Solvit, du 13 février 1553, rapportés par Guerra. Epitonie ponli/iciarum conslitutionum, k infol. , Venise. 1772, t. i, p. 183, 384. Sur leur costume, voir Moroni, Di : ionario, ° Camcrieri del papa, t. vii, p. 28 sq. ; v » Mantelletta, t. XL, p. 150-154 ; v Mantellone, t. XL, p. 155-160.

I. - caméi ii rs secrets participants se divisent en deux classes : I. les camériers secrets participants assimilés aux prélats ; 2. les camériers secrets participants de service ordinaire auprès du souverain pontife.

1. Camériers secrets participants assimilés aus

ils. — Ils sont au nombre de cinq : l’aumônier

secret ; lesecrétaire des brefs aux princes ; le substitut

de la secrétaircrie d’État, ou secrétaire du chiffre ;

le sous-dataire ; le secrétaire des lettres latines.

a L’aumônier secret. — Il a toujours un tilre d’archevê [ue in parlions, est au nombre des évéques assistants au tronc pontifical, et, d’ordinaire, est, en outre, chanoine d’une des basiliques patriarcales de Home. Ses appartements, autrefois, étaient tantôt au Quirinal, tantôt

bu Vatican, selon que le pape habitait lui-mê l’un ou

l’autri de ces palais V côté de ses apparte nts perlaient les vastes locaux de l’aumônerie apostolique dont il est le préfet. Cf. Chattard, Del Vati t. m. p. 72. 310, 327. De lui dépendent un certain

ire d’employés. Il tre, supérieur de

plusieurs orphelinats, écoles gratuites et hôpitau Rom nus par le saint p ire. Il avail aussi bous

mqu’il envoyail Boigner di - pharmaciens chargés de leur donner car, depuis fort long ti mps, les papes nt institu soil a Rome, Boit dans leurs États médicale gratuite dont l’Église a eu, bonnes œuvres, l’initiative. Cf. Cardélia, Ve ielw. de 1 cardinali, t. vi, p. 10 ; t. vil,

p I 13 I W ntefu i. t. i. p, (8. i.. p. 136.

attributions si (tendues, l’aumônier t, chaque semaine, une audience du pape, le mardi m. Il lui rendait compte des demandes de s, . cours |uôtes folies pour contrôlai Maintenant

lieu que deux fms par mois, le second et le quatrième lui,

lifical 1907, p. 75, i i ponlificale est certainement d’origim

de tout ti

el les

donnant I irgement à ceux-ci ce qu’il

vaient de ceux-là. Quelquefois, ils les servaient eux-mêmes à table, et leur lavaient les pieds, comme il est raconté de saint Grégoire le Grand. Mais, comme les suppliques qu’on leur adressait pour obtenir des secours étaient nombreuses, et que le contrôle en était indispensable, ils confièrent ce soin délicat à l’un de leurs familiers, en qui ils avaient pleine confiance. Les premiers aumôniers des papes furent les diacres, el saint Laurent fut de ce nombre. Dans le principe, en effet, l’aumônier secret n’était pas revêtu du caractère épiscopal, et sa charge n’était pas à vie. Dès le xiii’siècle, on voit l’aumônier du pape figurer dans le rôle de Nicolas III (1277) comme familier intime. Cf. Galletti, Memorie di Ire antiche chiese di Rieti, in-4, Rome, 1765, p. 172, reproduisant un vieux parchemin du Vatican, conservé dans le t. viii des Miscellanee Ludovisiane. Les papes, durant leur séjour à Avignon, eurent également leur aumônier secret. Cf. Marlène, Thésaurus novus anecdotorum, 5 in-fol., Paris, 1717, t. ii, col. 905 ; Mabillon, Musseum italicum, 2 in-4°, Paris, I721, t. il, p. 257, 486.

Les sommes distribuées par les soins de l’aumônier secret furent, de tout temps, fort considérables. Sous Pie V, elles furent de plus de 60000 écus par an, c’est-à-dire plus de trois cent mille francs de notre monnaie, sans compter ce que le pape donnait par ailleurs. Cf. Fanucci, Trattato di lutte le opère pie deW aima cilla di Roma, in-4°, Rome, 1601, p. Il sq. Elles se maintinrent dans ces chiffres, au cours des siècles suivants. Cf. Moroni. Dizionario, v Eleraasiniere del papa, t. xxi, p. 1 66 -174. Malgré la pauvreté actuelle des papes, dépouillés de tout leur domaine temporel, ces largesses royales n’ont pas diminué. En 1895, Léon XIII, par le moyen de son aumônier secret, fil distribuer près de 430 000 francs, sans compter ce qu’il avait prélevé sur sa cassette particulière, et les autres secours qu’il lit parvenir à une foule de personnes par une voie différente de celle de l’aumônerie apostolique. Cf. M" Battandier, Annuaire pontifical catholique, in-12, Paris, 1899, p. 470. Le dernier aumônier secret a été M : " Costanlini, archevêque titulaire de Patras, qui, après avoir occupé ce poste pendant une dizaine d’années, est mort le Ii novembre 1906.

b) Le secrétaire des brefs aux princes, ab epistolis ad principes ; en italien, segrelario de’brevi a’principi. Celle charge est à vie, et le prélat palatin qui en est titulaire est généralement chanoine d’une des basiliques patriarcales de Rome, autrefois, il était reçu en audience particulière par le pape, deux fois la semaine, le lundi et le jeudi après-midi. Maintenant, il ne l’est plus deux lois par mois : les second et quatrième lundis vers le Boir, api pet. Cf. Horaire îles

mes approuvées pur Su Sainteté Pie X, : "> ! o> tobre 1903, dans l Battandier, Annuaire pontifical catholique, in 12, Paris, 1907, p. 75. Ses fonctions sont de rédiger les lettres pontificales aux Bouverains, aux princes, aux évéques, et autres pei sonnages haut pi Il leur répond également au nom du pape. D’ordinaii e, il souscrit les I et ties écrites sur parchemin et scellées di l’anneau du pécheur. Les autres sont signées par le pape el revêtues de nnel et privé i i si crétaii e

lui pi inces est aussi chai nposer les

allocutions latines qu prononce en cuis,

ii collabore également, en très grande partie, à la

des encycliques et des autn s letti

liques idn sséee par le souverain pontife, soii a l épisco

pal d nde entier, soit a quelque nation particu

i ioi vj parmi les prélats les plus Instruits

et les plu |die de

la langue latin*. il est, en outre, employé par le pipe.

beaucoup d’autres affaires très importantes. Seul.

il ne p., io ette tâche rdn -, ii,

un lUbstitUt et pli