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CORINTHIENS (SECONDE ÉPITRE AUX)


mens se habet ad corpus sient hotno ad domum. Sicut enint destrucla domo, non destruitur homo eam inhabilans, sed manet ; sic destructo cor pore, non destruitur mens seu anima rationalis, sed manet. La demeure qui est l’ouvrage de Dieu, oixoôou.r, v i% Qîo-j, la maison éternelle qui n’est pas faite de main d’homme, et qui est dans les cieux, o’txîav à/£ipo « oir ; Tov, aîaiviov èv toï ; oôpavoî ;, n’est autre que la gloire éternelle, ou le corps glorifié : JEdiftciunt, dit saint Thomas, ibid., dico, « domum non manufactam, » id est non opère hominis, nec opère naturæ, sed corpus incorruptibile quod assumemus ; <uod guident non est manufactum, quia incorruptibililas in corporibus nostris provenit solum ex operatione divina. Le verset 2 exprime le désir que l’on a d’être revêtu du domicile céleste. « Quel domicile, se demande saint Jean Chrysostome, ibid., homil. x, n. 1, col. 467. Le corps incorruptible, tô 0-oiu.x t’o SçOap70/…, il l’appelle céleste à cause de son incorruptibilité, » Il oùpecvou 6è ïOto Ç7]3l Stàc to afOapfov. Le verset 3 : Si du moins nous sommes trouvés vêtus et non pas nus, » est assez obscur. Saint Jean Chrysostome, ibid., propose deux interprétations, dont il préfère la seconde : « Si nous déposons le corps, nous ne nous présenterons pas là sans le corps, mais nous nous présenterons avec un corps incorruptible… Pour que tous ne se confient pas en la résurrection, il [saint Paul] dit : « Si du « moins nous sommes trouvés vêtus, » c’est-à-dire si nous avons l’incorruptibilité et un corps incorruptible ; « et « que nous ne soyons pas trouvés nus, » de gloire et de sûreté, h Kàv àno6w|j.£Q<x to aùna, o-j’/tope ; (ja>fjt.aro ; è/.£ï 7Tapa’ï8r|(TÔjjLe6ï, àXXà v.nC : jx£xà toO oc-jtoû àOâptou YEVOuivou.>. "Iva y i p [j-v-, aTib r ?, : x^ixt-mimc, 7rivTî ; 8apçiî >n, cpr, Ttv. Ei’ye xai ivô-j <ri [jlev o’tovtéstiv, àçôapvîavxal TOaa açOapTov)aoôv-E ; ou yvu.vo’i tii at^t<7Ôu. eOa, 6<S£t)Ç y.a àT ?a).eia ;. C’est aussi au même Père qu’il faut demander l’explication du verset 4 : « Je ne dis pas que nous gémissons, à cause de la déposition du corps… mais parce que nous [aspirons] à le revêtir d’incorruptibilité. Ce qui fait que nous sommes accablés par le corps, ce n’est pas parce que nous avons un corps, mais parce que ce corps est corruptible et pas-BÎble ; c est ce qui nous afflige ; lorsque la vie vient, elle détruit la corruption, mais non le corps. » 0J2à éyù> a XÉyto, çïjitiv’, -. : Eià toûto 5T£vâÇou.£v, ?v « ccjto à ; ro6aiu.ê8a… à/’/’iva âliev5u9(ôu.e8l a’JT Tr, v açOapvfav. Kx yàç tovti It-.vi, <.> to aûut papuv6|i€8a, oO% '>'-’^w^a, 3.11’', ::Baprbv neptxequ6a Tôijja -/.a !-aOr.iov toOto yàp --r, v r.xyi/-.’.' aXXà avaXîo~X£i /.ai Sartavâ

Ij "’.le, -ï’. avivo ;  ;.£/ r, , rf)v pflopàv, oO to (j(ô(j.a. /’-/ /.. n. 2, col. il

i’. / niEn, , 10. —Tous les hommes

i comparaître devant le tribunal du

acun recevra la récompense ou le châtiment

pour les actions bonnes ou mauvaises qu’il aura faites

p.ir le corps, v. a toO T’o^aTo ;. Ce verset enseigne donc

mpouŒv roû P^uatoc roû

et le corps seront également

ou punis selon le bien ou le mal, eïts

u ils auront faits dans la vie pré

fii, JÉ8V8-CBRIST BST MORT PODR TOUS ISS BOUMB8,

int Paul affirme deux fois ce fait : Il b,

rt pour tous, » ile !  ; L-kp itôvtwv

il est mort pour tous, » xa Ccnèp

une vérité de t i di Unie dans

Quiercj (840) contre Gottes La

tin’i i pi ni « rap 1’'n-il ainsi l’enchalne

i ce que tous les hommes

i i-l ne serait pas mort

pour tous : l’universalité de la mort des hommes est la condition de l’application universelle de la mort de Jésus-Christ ; puisque le mal était général, le remède devait l’être aussi. Mais si la mort de Jésus-Christ a été occasionnée par le péché de l’homme, elle a aussi, d’après saint Paul, un but : c’est que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité, c’est-à-dire pour Jésus-Christ. Totam vitam suam, dit saint Thomas, ibid., c. V, 15, lect. iii, ordinet ad serviliumet honorent Christi… Et horum ratio est, quia unusquisque operans sumit régulant operis sui a /’me. Unde si Christus est finis vilse nostrse, vitam nostram debemus regutare non secundum voluntatem nostram, sed secundum voluntatem Christi.

vin. la rénovation INTÉRIEURE, v, 17. — L’apôtre conlinue son argumentation et tire, pour ainsi dire, une conclusion : « Si quelqu’un [est] dans le Christ, [il est] une nouvelle créature, » eï rt ; âv Xpio-T<3, x « ivï| xTi’o-i ;. « Les choses anciennes sont passées, ta âpyafa TTapr, ).6£v, toutes choses sont devenues nouvelles, » ylyovEv xacvà xà uivTa. « Si quelqu’un, dit saint Jean Chrysostome, ibid., homil. xi, n. 2, col. 475, croit en lui (au Christ], il entre dans une autre formation ; car il a été engendré d’en haut par l’Esprit. » Ei’te ; êitîotsuitev a-j-û, çr, a-iv, ei ; ETÉpav t, ), 0£ 87 l u.ioypyiav’xa yàp avtdŒv Èy£vvV)0ï) 3tà IT.vEUu.aTo ;. Par cela même, que celui qui est dans le Christ, est une nouvelle créature, il s’est dépouillé de tout ce qui était en lui, et a comme revêtu une nouvelle nature. Cf. iv, 16.

IX. LA RÉCONCILIAI ION PAR JÉSBS-CBRIST, V, 18-19.

— La cause principale de la réconciliation est Dieu ; Jésus-Christ estla cause médiatrice, 81à’IqaroQ Xpto-To-J. Dieu le Père s’est réconcilié le monde, dit saint Thomas, ibid., c. v, 18, lect. v, per incarnation Verbunt Homines enint erant inimici Dci propter peccalum ; Christus autem hanc inimiciliam abstulit de medio, satisfaciens pro peccato, et fecil concordiam. Dieu était dans le Christ, ^v âv Xpiorôj, se réconciliant le monde ; l’expression : âv Xpictû a, pour saint Jean Chrysostome, le même sens que : Sià to-j XpiotoO, Dieu se réconciliait le monde, en n’imputant pas aux hommes leurs offenses, id est, dit saint Thomas, ibid., ꝟ. 19, non habens in memoria illorum delicta tam actualia quant originalia ad puniendum, pro quibus Christus plene satisfecit. Et secundum hoc dicitur nos réconciliasse sibi, in quantum non imputât delicta noslra nobis. Le verset 21 complète cette considération : pour nous justifier devant Dieu, il [Dieu] a fait péché pour nous celui [Jésus-Christ] qui n’a point connu le péché : Tbv [Xpiorbv] ir yv6vta à|xapTi’av, vreàp T, u.(ôv à(j.ap- ::av È7toir, <7£v [b 0îb ; ], c’est-à-dire, observe saint Jean Chrysostome, ibid., n. 3, col. 478, il [Dieu] permit qu’il fût condamné comme un pécheur, et qu’il mourut comme un maudit, J> ; âu.apTtoXbv xataxpiOîjvat stffjxev, â> ; fatxottipecTOV anoSavstv.

A’. i.. TRINITÉ, xiii, 13. — Cette doxologie contient l’affirmation du dogme trinitairc. Remarquons l’attribution des dons, qui n’est pas toujours la même dans les Epitres de saint Paul : la grâce appartient à Jésus-Christ, la charité à Dieu |le Père] eï la communication au Saint-Esprit. Saint Jean Chrysostome, avoir comparé ce passage à d’autres, ibid., homil. xxx, n. 2, col. 678, fait la réflexion suivante : « Ainsi les i s de la Trinité smii Indivises ; là où se trouve la communication de l’Esprit, on la trouve aussi [appartenant ] au l’iN, ri l.i mi est la grâce du Fils, [elle est] in Père et au Saint-Esprit. <> :.-.-, . rpidSoc

aô’.ai’peTa’xal o-j TOÛ IIvsJM.arb ; êTii r, /olvio. Iq

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