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CORAN (SA THÉOLOGIE)


rieux (madiid), l, 1 ; lxxxv, 21 ; un évangile, qui apporte de bonnes nouvelles (bousra), xvi, 91 ; xxvii, 2 ; XLVI, 11 ; un livre de miséricorde (rahma), xvi, 91 ; xxvii, 79 ; xxxi, 2 ; un remède pour les maux de nos cœurs (sifaun lima fi al-sudùri), x, 58 ; xvii, 81 ; xli, 44. Il est le guide pour le droit sentier (hoadâ), il, 1, 181 ; xxvii, 2. Il est la distinction, la direction (fourqùn, al-fourqân), II, 79 ; xxxi, 2 ; XLI, 44 ; xlv, 19. Le nom fourqan, du verbe arabe faraqa (distinguer, séparer), signifie distinction, et d’après les théologiens musulmans, il a été donné au Coran, parce que ce livre sépare ceux qui le reconnaissent comme livre divin de ceux qui ne le reconnaissent pas, ou encore parce qu’il indique ce qui est bien et ce qui est mal, ou enfin parce qu’il est seulement une partie de la révélation divine. Ce mot est appliqué aussi dans le Coran à Moïse, qui aurait reçu de Dieu le livre et le fourqùn. Le Coran est un livre précieux fazîz), xli, 41, qui fait passer l'âme des ténèbres à la lumière, v, 18, et la conduit au sentier du puissant, du glorieux, xiv, 1 ; lvii, 9 ; un livre rempli d’avertissements (dou ad-dikri), XXXVIII, lj un avertissement (tadkâr), lxxiv, 54 ; un avertissement sage (aij-dihronal-haldm), iii, 51, pour tous les hommes (dikrï aiâlantina), XII, 104, pour l’univers, lxxxi, 27 ; une exhortation (maou’i ; a), x, 58 ; une admonestation, XLin, 43 ; un livre contenant la vérité pour juger les hommes, IV, 106 ; un code (mousliaf), XIII, 37. Le terme arabe de moushaf, dérive du verbe arabe sahafa qui, à la quatrième forme, signifie écrire les pages et les rassembler dans le livre. Le Coran est encore un livre lucide (mubïn), xv, 1 ; évident, xxxvi, 69 ; la vérité môme Çal-haqq), xi, 20 ; une vérité qui provient du Seigneur, xxii..")3 ; xxviii, 53 ; xxxii, 2 ; xi.i, 53 ; xlhi, 2829 ; xlvii, 2-3 ; une parole décisive (fasl), LXXXVI, 13. Le mensonge ne l’altère pas, de quelque côté qu’il vienne, xli. 42. II ne s’y trouve pas de contradictions, iv, 84, parce qu’il vient de Dieu. C’est une œuvre merveilleuse { adjab) et ceux qui n’y croient pas sont sourds, muets, et aveugles, il, 17, et ne comprennent rien. Ibid., 166. C’est un livre envoyé d’en haut (tanzil). Il contient l’explication de toutes choses, XII, 111 ; xvi, 92. C’est une preuve de la grâce donnée aux croyants. Son prototype est au ciel dans le volume caché, i.vi, 77. Il y est écrit sur des pages honorées, sublimes et pures, par les mains des écrivains honorés et justes (les angesi. i xxx. 13-15. Dieu l’a révélé en langue arabe (les docteurs musulmans croient que le Pentateuque a été écrit en syriaque, les l'-aumesen hébreu, et l'Évangile en oabatéen, Leonardov, p. 74), pour que le prophète pût avertir la mère des cités (La Mecque) et les peuples d’alentour du jour de la réunion, xlii, 5 ; i.vi, 79. Ce un livre inventé à plaisir. L’esprit de Dieu l’a révélé à Mahomet qui l’ignorait, xi.ii, 52 ; l’esprit de sainteté l’a réeUement i, la part du Seigneur

pour affermir les croyants, et leur annoncer de bonnes nouvelles, wi. I0.">. L’esprit Qdèle l’a déposé sur le co tir du prophète. >. 14, Cet esprit est l’ange Gabriel,

tionné dans la sourate il, 91, et appelé l’envoyé Illustre, puissanl auprès du maître du trône, lxxxi, 19n <>)< du ciel en feuillets, v, 7, Maint arrivé par degrés s la connaissance de la

lation, xx, 113 ; lxxv, 18-19, Le prophèl que le Corane t di < ndu du i li I pendant la lune de idan, ii, 181, dans une nuil bénie, miv. 12, <|U' nt être celle du 23 et 24 di Le Coi e ilement on livre contenant la

dii un-.i 1 i un livre de prières. Il

faut l<- psalmodier pendant la nuit, lxxiii, 4. 20. Il a n portions, xvii. 107. en refrains, .w, 34 ; ii.vn, 22, pour que sa lecture soil plus facile. M

ri.ir.ibe. pour qu’il -oit compréhensible a tous, xi. m. 2. La lectune en sllem

attention, vii, de la commencer, il faol,

noncer la formule rituelle de la prière : « Je demande à Dieu sa protection contre Satan le lapidé, » a’oudou billalii min aè-saytâni ar-radjïmi.

Le Coran est donc la dernière révélation, la révélation la plus parfaite donnée par Dieu à ses envoyés. Les musulmans le vénèrent comme le code qui détermine, d’une façon définitive, tous les rapports sociaux, toutes les circonstances et les événements de la vie. Il est le résumé de toutes les sciences, l’encyclopédie du savoir humain, le recueil de toutes les vérités surnaturelles et naturelles. « Parmi les versets qui le composent, les uns contiennent des préceptes ; ils sont la base du livre ; les autres sont allégoriques, » iii, 5. Ce verset du Coran permet aux théologiens musulmans de trouver dans leur livre sacré une réponse à toutes les questions, et là où le sens littéral fait défaut, ils ont recours à l’allégorie, et parfois en abusent, comme les Chiites, au point qu’ils trouvent des allégories jusque dans les lettres dont sont composés les mots. Leonardov, p. 180. Ce livre divin ne doit être touché que par ceux qui sont en état de pureté : la yamassouhou, 'illà al-moufahharouna, lvi, 78.

iv. les piiopuétes. — Le quatrième dogme du symbole musulman concerne la foi aux prophètes envoyés par Dieu. Il est clairement lonnulé dans le Coran : « Les fidèles croient en Dieu… et à ses envoyés, » n. 285. « Ceux qui ne croient pas en Dieu et à ses envoyés, ceux qui veulent séparer Dieu de ses envoyés, » ceuxlà sont véritablement infidèles, iv, 149-150. Dieu n’a révélé qu’une seule religion. Ce qui a été recommandé par le Seigneur à Noé, à Abraham, à Moïse, à Jésus, Mahomet l’a connu aussi par la révélation divine. Cette religion unique a évolué dans ses rites, dans ses formes extérieures, dans les manifestations humaines de sa vie, mais son essence est restée toujours la même. Le fond de sa doctrine n’a pas varié. Cependant, lorsque les hommes la laissaient tomber en désuétude, ou altéraient sciemment ses préceptes et ses croyances, Dieu chargeait ses prophètes de la prêcher aux foules dans sa pureté originaire, et de rétablir sur la terre le véritable enseignement de la révélation divine. Par suite, le prophète a une double mission. Dieu le charge parfois de ramener les hommes à la vraie foi, en éliminant les altérations doctrinales qui la défiguraient, et parfois il lui communique de nouvelles dispositions qu’il est tenu de révéler aux peuples. Dans le premier cas, nous avons le nabi, dans le second, le rasoul. D’après une tradition musulmane, le nombre des premiers serait considérable (124000) ; les seconds ne seraient que 313, et parmi eux, Moïse et Mahomet occuperaient la première place. Ostrooumov, Examan critique de la doct, iii, ' de Mahomet sur les prophètes (en russe), p. 23-24.

Les prophètes ont reçu les livres du Seigneur, ii, 130 ; iv, 161. Il n’y a pas de différence entn eux, II, 130, 285 ; iii, 78. Cependant les uns ont été élevés au-dessus des autres, XVII, 57. Leur mission est d'éclairer les hommes, de répondre à leurs difficultés, v, 32. I prophètes viennent sur la terre de la part de Dieu. 11 serait donc impie de les regarder comme les égaux de Dieu, ou de les adorer connu Dieu, m. 73-71 ; i. 3031. Ils sont en butte auv persécutions et aux tentations des hommes et des djinn » . Dieu a scellé une allie

i u. et leur a prédit la venue du dernier det prophètes, la venue de Mahomet, iii, 7."). Les Israéliti eu des prophètes. Dieu les a fait surgir dans son si iii, v. 23. Le premier des prophètes i été Ad. un. et ij lui ont paru Bénoch, Noé, Abraham, Loth, tsmaél, i h. Mofse, Aaron. David, Salomon, Job, Jonas, ftlie, Elisée, Zacharie, Jean, Jésus, n. im 102 ; vi. B8-88 ; six, 57 ; xxxviii, I

S’i.ini est le pi ' Dii u l’a choisi, el lui a ann

la venue du livra qui servirait aux hommes de d