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CONSTANTINOPLE (ÉGLISE DE)


de l’Asie-Mineure qui date de 1871. Il y a encore la Société fraternelle de Xirocrini pour la Grande École du l’hanar ; le Syllogue ecclésiastique, qui date de 1874 ; la Société Pallas pour l’instruction des jeunes filles et, en dehors de Constantinople, les Syllogues de Serrés, de Salonique, de Rodosto, de Smyrne, de Trébizonde, etc.

Voir G. Chassiotis, L’instruction publique chez les Grecs, Paris, 1881, p. 443-472 ; marquis de Queux de Saint-Hilaire, La presse de la Grèce moderne depuis l’indépendance jusqu’en 1871, dans l’Annuaire de l’association pour l’encouragement des études grecques, 5° année, P ; iris, 1871, p. 146-179 ; Des Syllogues grecs et du progrès des études littéraires dans la Grèce de nos jours, ibid., Paris, 1877, p. 286-322 ; A. Dumont, Les Sgllogues en Turquie, ibid., Paris, 1874, p. 527-538 ; Le Balkan et l’Adriatique, Paris, 1874.

Une place de choix est réservée, parmi toutes ces associations, au Syllogue littéraire grec de Constantinople, le centre et le mobile de tous les autres. Fondé en 1861, il s’unit l’année même au Syllogue médical, de création récente. Le but de l’association était d’ordre littéraire et scientifique ; les membres se réunissaient, une fois la semaine, pour entendre quelque lecture sur un point d’archéologie, de littérature ou d’histoire. Un Annuaire ou Bulletin contenait l’exposé de ses actes et de ses travaux ; en même temps, des membres honoraires étaient choisis à l’étranger pour s’attirer des sympathies. Un incendie, en 1870, brûla la bibliothèque, le cabinet de lecture et le laboratoire. Grâce à de généreux bienfaiteurs grecs, le 9 janvier 1872, la première pierre d’un nouvel établissement était posée par le patriarche Anthime VI, qui reconnaissait le Syllogue littéraire comme le centre de l’instruction publique dans les provinces grecques de Turquie. Des sociétés analogues se formèrent sous les noms divers de.’sociétés fraternelles, cercles, cabinets de lecture, etc. ; dès 1874, on n’en comptait pas moins de 75 dans l’intérieur de la Turquie. A défaut d’université, les Grecs de l’empire ottoman possèdent dans le Syllogue une sorte de ministère de l’instruction publique. La direction est confiée à un bureau, renouvelé annuellement et composé- d’an président, de deux vice-présidents, de deux secrétaires, d’un trésorier et d’un bibliothécaire. Il v a cinq sections de philologie, d’are ! d’an thropoldgie, des sciences, et celle qui s’occupe de la marche de l’œuvre. Le Syllogue vaut surtout par les livres de sa bibliothèque, par les périodiques de sa salle de lecture, par les antiquités île ses collections et les travaux de ses commissions. Les antiquités forment deux collections, l’une d’archéologie, l’autre de numismatique. L’organe du Syllogue, son Annuaire, paraît à des intervalles fort irréguliers ; le t. xxvii. paru en 1900, renfermait à lui seul les années ! "> à 38 de la Société, c’est-à-dire les annéi s 1895-1899 ; le t. xxviii, paru en 1904, renferme les années 38 à il, partant de mai 1899 pour s’ari et r en juin l’.HJ2.

Voil L. Petit, J…. n ce de Constantinople,

hrétien, IK’.h ;, i. i, p. 154-460. Sur

les travaux ordinaires du Syllogue, consulter Annuaire pour

Fencoi grecques, 1x77. p. 290-200 ; Vit.

rabourg, t. ix, p. 082-691 ; t. x, p. 625 S72.

Une société analogue à la précédente est la Société’d’études du moyen âge, fondée le 19 avril I873 et dont

ituts parut eut l’année suivant l’i tude du moyi n âge byzantin sous tout »

par delei tures publiques, la création de bibliotlièi |n, de concours, etc., par l’impn ion

il ou> rage im’_e et

la r impn ion d’ouvrages rares concernant la même

ue. Voir les statuts dani I i I902,

t. ix, p, 321 323. Le nou’tnent de I876 limita

le rôle du Syllogue à la méditation de l’histoire de

l’Église et de la nation grecque, à partir de 1453. Op. cil., p. 324-326. En 1878, troisième règlement qui permet à la Société d’envahir le domaine du moyen âge et même de la patrologie. En 1879, après les épreuves de la guerre turco-russe, on eut un quatrième règlement, suivi d’un cinquième en 1880, qui accorda l’étude de l’hellénisme depuis 325 jusqu’au xixe siècle ; dorénavant, on s’engagea à publier un bulletin. En 1901, après un long assoupissement, la Société reparait avec un sixième règlement : ce ne sera certainement pas le dernier. Quant aux travaux de la Société, sans être absolument inutiles, ils n’ont pas donné ce qu’on avait le droit d’en attendre, peut-être bien parce que ses membres n’ont jamais trop su ce qu’ils désiraient. Elle donna pourtant des conférences. 75 de 1873 à 1890, dont on trouvera les principaux titres dans la revue déjà citée, p. 331333. Depuis 1893, les séances se sont succédé’à intervalles fort irréguliers ; la Société a été reconstituée en novembre 1901 par.loachim III, mais elle sommeille encore. En 1880 parut la première et la seconde livraison du Bulletin de ses séances. AeXtïov -un àpyotixtav toC irpwTou îto-j ;. Voir l’article La Société d’études du, moyen âge. de Constantinople, dans Viz. Vremennik, t. IX, p. 320-337. Cette Société possède un musée chrétien, qui s’enrichit chaque jour ; il occupe la salle de la bibliothèque patriarcale, mais ne peut évidemment se comparer au magnifique musée impérial de Tclmili-Kiosk, qui possède une fort belle collection d’antiquités chrétiennes et byzantines.

Il existe encore à Constantinople le Syllogue grec de musique ecclésiastique, fondé en juillet 1898, sous le patronage de saint Jean Damascène, et qui créa, au mois de février 1899, une école de chant ecclésiastique. Celle-ci devait prendre ses élèves et donner ses leeons deux fois par semaine, dans la Grande Ecole de la nation ; à la rentrée d’octobre 1903, elle comptait déjà 187 élèves. En janvier 1900, fut publié pour la première fois le Bulletin destin’à recueillir, avec les procès-verbaux de ses réunions, les principaux travaux de ses membres. Cinq fascicules ont paru à l’heure actuelle. Dans le 4e, p. 76-84, se trouve une bibliographie assez. complète des ouvrages et des articles concernant la musique ecclésiastique byzantine. Le Syllogue musical, qui comptait en 1903 près de 300 membres, ordinaires, correspondants ou honoraires, a vu de grandes illi ; comme Salonique et Sinyrue subir son influence et créer, elle : aussi, des sociétés destinées à promouvoir la restauration de la musique religieuse byzantine ; dernièrement le saint-synode d’Athènes s’adressait également à lui. Quant à l’école de musique, patronnée

par la Société’et. qui comptait, en 1903. 207 élevés répartis en quatre classes, elle a été supprimée en 1905, à la Buil de querelles domestiques qu’il vaut mieux ne pas approfondir.

sur la musique bj cantine, voir le P.Thibaut, Etude île musique

byzantine, dana le Bulletin de l’institut arch

de Constantinople, 10M, t. vi, p, 361-898 ; Les Martyrise (en

. dans Viz. Vremennik, < i. p. 1-12 ; La musique '>>/ tontine et le chant liturgique des Grecs modernes ; Vharmo "i nsi<iuc instrumental’izantins, à Prient, t. i, ] t u.

p. 211-22(1 ; t ! 147 ; t. v, p

sur le chant liturgique des Églises orientait

de l’Orient rlirn. ni. p. 221-2 I I

chants de l’Église orientale, dans la Rivista musicaleitait i. vin. haut

i. v. p, 107-112 ;

lu tradii 1001

A l’heure actuelle, le seul périodique vraiment eccléique du piii i. ire. ii byzantin eal la i tique, M kX^Oiis, semaine religb

hebdomadaire du l’hanar, parai i i

27 mal 1881 i da >