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    1. PHOTIUS##


PHOTIUS. LE PATRIARCHE, SOURCES

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nous intéressent : Année S60 : n. 2682 (à L’empereur Michel) ; n. 2683 (à Photius). — Année 862 : n. 2690

(aux patriarcats d’Alexandrie. d’Antioche et de Jérusalem ) ; n. 2691 (à Photius) : n. 2692 (à l’empereur Michel). — Année 863 : n. 2730 (faussement intitulée a Michel » ; c’est une lettre adressée à un haut fonctionnaire d’Arménie).— Année S65 : n. 2790 (à l’empereur Michel) ; n. 2797 (à un fonctionnaire impérial également nommé Michel). — Année 866 : n. 2812 (au roi des Bulgares, Michel) ; n. 2813 (à l’empereur Michel) ; n. 2814 (à Photius) : n. 2815 (au césar Bardas) ; n. 2816 (à Ignace) ; n. 2817 (à l’impératrice mère Théodora) : n. 2818 (à l’impératrice Eudocie) : n. 2819 (aux ressortissants du patriarcat de Constantinople et au clergé de cette ville) ; n. 2820 (aux sénateurs de la capitale) ; n. 2821 (aux autres patriarches orientaux), importante en ce qu’elle transmet à ceux-ci le dossier antérieur de l’alTaire photienne, c’est-à-dire les lettres de l’année 860 et de l’année 862 ; ce dossier, avec la lettre qui l’accompagnait, a été dépecé dans les collections : il y a intérêt à le rétablir. En voici la teneur générale : l re partie, P. L., t. exix, col. 1091-1093 B, Quæ apud Cpanam urbem, elle annonce les lettres et pièces annexes suivantes : n. 2682, 2683, 2690 (déjà transmise antérieurement, mais réexpédiée au cas où la première copie aurait été perdue ; ce document est désigné par le nom de Satisfactio nostra), les deux lettres n. 2691 et 2692 ; 2e partie, ibid., col. 850-860 (faussement intitulée ad Michælem imperatorem), His ita se habentibus, introduit le procès-verbal du synode romain de 863 (auquel sont annexés des capitula d’un synode antérieur ) ; 3e partie, col. 962 A-C, malencontreusement jointe à la lettre n. 2796, H sec quidem quæ hucusque… fore prævidimus. Ce dossier volumineux est fort important : il contient une narration complète, avec pièces à l’appui, faite du point de vue de la curie romaine. 11 faut lui comparer l’analyse d’un dossier analogue contenu dans la l re partie des actes du VIIIe concile. Hardouin, col. 1019 ; Mansi, col. 302. — Année 867 : n. 2879-2883 (aux évêques et aux souverains d’Occident sur la tournure que vient de prendre I’affaire photienne).

b) Lettres d’Adrien II. — Sur l’édition récente des lettres dans les Monumenta Germanise historica, Epistol. , t. vi b, fasc. 2, Berlin, 1925, p. 747-762, voir ci-dessus. Voici la numérotation de Jaffé : Année 868 : n. 2908 (à l’empereur Basile I er) ; n. 2909 (à Ignace). — Année 86’j : n. 2913, cꝟ. 2915 (à Ignace) ; 2914 (à l’empereur Basile) ; n. 2925 (au roi des Bulgares, Michel). — Année 87 1 : n. 2943 (aux basileis Basile, Constantin et Léon) : n. 2944 (à Ignace) ; cette dernière n’est conservée qu’en grec dans la IIIe partie des actes du VIIIe concile.

c) Lettres de Jean VIII. — Sur la façon dont peut se reconstituer le registre de ce pape, voir ce qui a été dit ici, t. viii, col. 613 ; il faut désormais consulter, dans les Mon. Germ. hist., Epislol., t. vu a, Berlin, 1912, l’édition critique d’une partie de ces lettres d’après le registre du Vatican ; ce texte est à préférer à celui des collections conciliaires ou de la P. L., qui reproduisent, sans avoir vu le registre, l’édition de Carafa de 1591, Epislol. décrétai, sanct. Pair., t. iii, p. 287-514.

Voici la numérotation de Jaflé : Année 872 : n. 2902 (au roi de Bulgarie, Michel). — Année 874-875 : n. 2996 (au roi de Bulgarie Michel) ; n. 2999 (à l’empereur Basile I er). — Année 878 : courrier emporté en avril par les légats Eugène et Paul : n. 3130 (à Michel de Bulgarie) ; n. 3131 (au comte Pierre) ; n. 3132 (à des nobles de Bulgarie) ; n. 3133 (à Ignace) ; 3134 (au clergé byzantin de la Bulgarie) ; n. 3135 (a l’empereur Basile, la lettre n. 3118 est un post-seriptum ajouté quelques jours plus tard). — Année 879, printemps : n. 3239 (au primicier Grégoire, Jean VIII recevra

DICT. DE T1IÉOL. CATHOL.

volontiers la légation impériale) ; été : série des lettres relatives à la reconnaissance de Photius, n. 3271-3275 (sur la question soulevée par la double rédæl ion latine et grecque de ces lettres, voir art. Jean VIII, col. 605 608, où l’on voudra bien corriger la faute d’impression deux fois répétée qui a fait écrire 16 août 873, au lieu de 16 août 879) ; les lettres n. 3271, 3272, 3273, iigurent au registre du Vatican d’une part et, d’autre part, en grec, dans les actes du concile photien de 879-880, la comparaison est bien facilitée dans l’édition des Monumenta ; les n. 3274, 3275 n’existent qu’au registre et pas en grec ; le n. 3276 quèce dite Commonitorium ) n’existe que dans les actes conciliaires et pas au registre. Nous avons indiqué, à l’article cité, le problème que pose la double rédaction, la solution habituelle qu’on lui donne (falsification opérée par Photius ) et l’hypothèse qu’il était possible de faire. De plus en plus, la question nous apparaît liée avec celle de l’authenticité des actes du concile photien. Peutêtre ici, comme en beaucoup d’autres cas, faut-il se borner à des conclusions provisoires. Une hypothèse intéressante a été présentée par Fr. Dvornik, Les légendes de Constantin et de Méthode, Prague, 1933, p. 322 sq. — Année 880 : n. 3322 (à Photius) ; n. 3323 (aux empereurs). — La pièce n. 3369 est la fameuse lettre Oùx aYvoeïv, sur laquelle tout l’essentiel a été dit à l’art. Jean VIII, col. 609-610. Selon toute vraisemblance, c’est une pièce fausse fabriquée au xive siècle.

d) Les successeurs de Jean VIII. — Le registre du pape Marin I er, tel que Jafïé le restitue, ne contient rien sur la question photienne. — Celui du pape Adrien III signale l’existence d’une pièce, Jafïé, n. 3399, qui n’est d’ailleurs attestée que par un mot de Photius dans la Mystagogia, n. 89. — Les pièces 3403 (à l’empereur Basile I er) et 3452 (aux évêques du patriarcat de Constantinople), qui se trouvent au registre du pape Etienne V (ou VI), proviennent de la IIIe partie des actes grecs du VIIIe concile, ci-dessus, col. 1552 ; on en rapprochera la lettre n. 3444 (à Stylien, Anastase, Eusèbe, Jean et Paul) qui ne se rapporte pas directement à l’affaire photienne, mais peut donner une indication intéressante. — La lettre du pape Formose, n. 3478 (à Stylien), provient du même dossier que l’on vient de signaler. —. Il faut aller ensuite jusqu’au pontificat du pape Jean IX pour découvrir, dans les Regesta, une dernière trace de l’affaire, n. 3522, transmis par l’appendice au VIIIe concile ; cf. col. 1553.

2. Lettres en provenance de Constantinople.

Elles sont moins nombreuses ; de plusieurs il n’existe que le signalement.

a) Lettres de Photius. — Baronius en avait déjà entre les mains un certain nombre, en provenance des archives romaines et qu’il s’était fait traduire en latin. Le texte grec de celles-ci n’a été connu qu’assez tard par la compilation de Dosithée, patriarche de Jérusalem, intitulée Tô^oç yapâç. Voir ici, t. iv, col. 1795. Elles sont reproduites dans la Correspondance de Photius décrite ci-dessus, col. 1548. Voici les principales (les numéros sont ceux de Valettas, les chiffres entre parenthèses se rapportent au livre et au numéro d’ordre dans le livre de la P. G. : n. 1, à Nicolas I er, lettre synodique I, 1, t. eu, col. 585) ; n. 2, à l’Église d’Antioche I, 3, col. 1017, feuillet additionnel au volume) ; n. 3, apologie à Nicolas I, 2, col. 593) ; n. I. encyclique de 80, 7 aux Orientaux I, 13, col. 721) ; n. 5, au métropolitain d’Aquilée, en 883 I, 24, col. 794) ; n. 6, à Michel de Bulgarie, en 864-865 ? (1, 8, Col. 6 :

b) Lettres d’Ignace. — Ile ; st possible qu’Ignace ait eu plusieurs fois l’occasion d’écrire à la curie romaine, soit pendant son exil, soit après sa restauration. Il ne nous reste que le V(6sXaoç r.zu// z— —-.’.. NtxôXaov,

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