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PARALIPOMÈNES (LIVRES DES). CONTENU


histoire commence parle récit de la défaite de Saiïl sur la montagne de Gelboë et de sa mort, x. La souveraineté passe à David, sacré roi à Hébron et affermissant son autoritéparlaconquête de Jérusalem, xi, 1-9 ; les guerriers qui accompagnèrent et aidèrent le roi, soit du vivant de Saiil, soit lors du sacre à Hébron, sont énumérës, xi, 10-xii, 40.

De la vie et du règne de David, le rédacteur des Paralipomènes ne retient que les quelques faits suivants : d’abord ceux qui intéressent l’arche de Jahweh : son premier transfert de Cariathiarim à la maison d’Obédédom, xiii, puis, après de courtes notices sur la construction d’un palais, xiv, 1-2, sur les fils qui naquirent au roi à Jérusalem, xiv, 3-6, et sur deux victoires de David, xiv, 8-17, son deuxième transfert, cette fois à Jérusalem, xv, avec énumération des ordonnances pour en assurer la garde et le service, xvi, et, par l’intermédiaire du prophète Nathan, la réponse divine auroi qui voulait bâtir un temple pour abriter l’arche de l’alliance de Jahweh, xvii. C’est ensuite le récit de quelques exploits guerriers de David contre différents peuples, les Philistins, les Moabites, les Syriens, les Édomites, les Ammonites et de nouveau les Philistins, xviii-xx, récit interrompu par la iourte mention de quelques fonctionnaires royaux, xvin, 14-17. Les chapitres xxi-xxii relatent l’épisode du recensement du peuple par ordre de David et le châtiment qui en fut la conséquence, ainsi que le sacrifice offert par le roi sur l’aire d’Oman pour écarter le fléau de la peste qui menaçait d’anéantir le peuple.

Après la relation de ces quelques événements du règne de David, le rédacteur du livre s’intéresse de nouveau au Temple, en racontant d’abord les préparatifs en vue de la construction du sanctuaire, xxii, 2-5, la mission que reçoit Salomon de construire le Temple, xxii, 6-16, et l’appel aux chefs d’Israël qui doivent lui prêter assistance, xxii, 17-19 ; en rappelant ensuite les ordonnances royales sur le nombre, les classes et les fonctions des lévites, xxiii, et des prêtres, xxiv. 1-19. Après la mention des chefs du reste des Lévites, xxiv, 20-21, viennent encore des ordonnances sur la musique sacrée, xxv, les portiers du Temple, xxvi, 1-19, et les gardiens de son trésor, xxvi, 20-28. A la longue liste du personnel requis pour le service du Temple succèdent d’autres listes, celle des auxiliaires de David, préposés, les uns aux affaires extérieures, xxvi, 29-32, les autres à ses armées, xxvii, 1-15 ; celles des princes des tribus d’Israël, xxvii, 16-24, et des administrateurs des biens royaux, xxvii, 25-31 ; celle enfin des conseillers de David, xxvii, 32-34.

Revenant encore à son thème favori, l’auteur rapporte les recommandations et instructions faites par David, devant le peuple assemblé, en vue de la construction du Temple ; celle-ci sera l’œuvre de son fils Salomon, aidé par les chefs de famille, les princes des tribus d’Israël et les chefs de centaines et de milliers qui apportent leurs offrandes volontaires pour le sanctuaire, xxviii-xxix, 20.

Le I er livre des Paralipomènes se termine par l’indication rapide de l’onction de Salomon, un bref aperçu du règne de David et l’énumération des sources utilisées pour la rédaction de son histoire, xxix, 21-30. IIIe partie. Histoire de Salomon. II Par., i-ix. — Le IIe livre des Paralipomènes s’ouvre par le récit du sacrifice offert au haut-lieu deGabaon par Salomon avec toute l’assemblée du peuple, par la prière du roi sollicitant de Jahweh sagesse et intelligence et par l’évaluation de ses immenses richesses, i, 1-17. Puis le thème favori reparaît : le Temple ; préparatifs de sa construction d’abord : recensement des porteurs et tailleurs de pierres et des surveillants, ambassade au roi de Tyr pour lui demander des bois de cèdre et

un homme habile à travailler les métaux, ii, 1-17 ; puis la construction elle-même : remplacement du Temple, la date des premiers travaux, les dimensions et la description de l’édifice et de son mobilier, m-v, 1 ; enfin la dédicace avec le transfert de l’arche et la prière de Salomon pour rendre grâces à Jahweh et lui demander de réaliser en faveur de ses descendants les promesses faites à David et d’entendre la voix de son peuple, lorsqu’aux jours de détresse il viendra l’implorer dans sa maison ; la réponse divine dans le feu du ciel consumant les victimes, dans la gloire de Jahweh remplissant le Temple et dans la promesse de la bienveillance céleste en récompense dcJa fidélité, mais aussi d’un châtiment terrible en punition de l’infidélité, v, 2-vn, 22.

Dans les deux derniers chapitres consacrés au règne de Salomon, sont relevés quelques traits de la puissance royale : la construction de villes, la levée d’étrangers comme hommes de corvée, la construction d’un palais pour la fille du pharaon, le voyage d’Ophir, la visite de la reine de Saba, curieuse de la sagesse de Salomon, et enfin l’inventaire des richesses et des splendeurs réunies à Jérusalem par le plus grand de tous les rois de la terre. Quelques renseignements sur les offrandes de sacrifices et l’organisation du culte interrompent cette description de la grandeur royale, vin, 12-16, que terminent quelques brèves indications sur les sources de l’histoire de Salomon, ix, 29, la durée de son règne, ix, 30, sa mort et l’avènement de son successeur, Roboam, ix, 31.

IVe partie. Histoire des rois de Juda. II Par., x-xxxvi. — Des rois d’Israël, l’auteur des Paralipomènes fait abstraction, uniquement préoccupé qu’il est des descendants de David sur le trône de Juda. Après avoir relaté la scission d’Israël avec ses circonstances, x, et rappelé l’ordre divin d’arrêter une lutte fratricide, xi, 1-4, il mentionne quelques épisodes du règne du premier roi Roboam : la construction de villes fortes, x, 5-12, l’adhésion des prêtres et des lévites résidant en Israël et d’un certain nombre d’Israélites à la royauté de Jérusalem au moins durant trois ans, xi, 13-17 ; il énumère ensuite les femmes et les enfants de Roboam, xi, 18-23, et raconte l’invasion égyptienne, châtiment de l’infidélité du roi et de son peuple, qui, pour s’être humiliés, ne seront cependant pas anéantis, xii, 1-12. Ainsi qu’à la fin de chacun des règnes qui suivent, sont indiquées la durée du règne, son appréciation et les sources de son histoire, xii, 13-16.

D’Abia, le successeur de Roboam, seule est mentionnée sa campagne victorieuse contre Jéroboam et les enfants d’Israël, infidèles à la royauté de David établie par Jahweh, xiii. Asa, son fils, qui règne à sa place, retient plus longuement le narrateur, d’abord, dans le récit de la réforme religieuse, entreprise contre le culte des idoles et des hauts-lieux, de la construction des villes fortes et de la guerre victorieuse contre Zara, l’Éthiopien, xiv ; ensuite, dans la relation d’une nouvelle réforme religieuse, entreprise, sur l’exhortation du prophète Azarias, pour faire disparaître les abominations de tout le pays de Juda, de Benjamin et des villes prises dans la montagne d’Éphraïm, xv ; le récit de la campagne contre Baasa, roi d’Israël, et de l’alliance du roi de Juda avec le roi de Syrie, sévèrement blâmée par le prophète Hanani, la mention de la maladie du roi, de sa mort et de ses funérailles tei minent l’histoire de son règne de 41 ans, xvi. Plus longuement encore est racontée l’histoire de Josaphat. Sa piété et son zèle pour la Loi sont d’abord signalés, ainsi que la puissante organisation de son royaume qui en impose à ses voisins, contraints de lui apporter leur tribut, xvii. Vient ensuite le récit de la campagne de Josaphat, allié d’Achab, roi d’Israël, contre les