Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 10.2.djvu/625

Cette page n’a pas encore été corrigée
2543
2544
MOZARABE (MESSE) — MUCIEN LE SCOLASTIQUE


de Espana, Madrid, 1850 ; Ewald et Loewe, Exempta

scripluræ visigolhica, Heidelberg, 1883 ; M. Férotin, Liber Ordinum, dans Cabrol et Leclercq, Monumenta Eccles.

liturg., t. v, Paris, 1904 ; Liber sacramentorum mozarabicus, ibid., t. vi ; Histoire de l’abbaye de Silos, Paris, 1897 ; Deux manuscrits wisigothiques de la bibliothèque de Ferdinand I", dans Revue de l’École des Charles, t. i.xh (1901) ; Florez, De la misa anliqua de Espana, dans Espana sagrada, t. iii, p. 187 sq., Madrid, 1718 ; Gams, liber die mozarabische Messe, dans Kirchengesch. Spaniens, t. i, p. 103 ; Hellïericli, Der westgotbische Arianismus, avait édité aussi plusieurs prières mozarabes ; sur cette édition et sur la question de l’orthodoxie de cette liturgie, cf. Ed. Bishop, dans Journal o[ Iheol. sludies. 1009, p. 602-603 ; Alb. Gayan, La Messe moxarabique, dans Revue des sciences ecclés., 1886, p. 116-456 ; G. A. Haie, Mozarabic lilurgy, dans Amer. Church revieiv, 1876, t. xxvru, p. 273 sq. ; Honoré de Sainte-Marie Animudversiones in usum critices, Venise, 1739. t. ii, I. V, dissert. 111, p. 147 sq. ; Jenner, Mozarabic rite, dans The catholic encyclopedia ; Lorcnzana, Breviarium Gothicum, dans P. L., t. i.xxxvi ; P. Lebrun, Ancienne et nouvelle liturgie des Églises d’Espagne, dans Explication de la messe, édit. 1726, t. ii, p. 272 sq. ; Lœwe, cf. Ewald, ci-dessus ; Mercati, More spanish symbols, dans Liturgica historica de Bishop, p. 203 sq. et dans Journal af theological studies, t. viii, 1007, p. 423-430 ; Lesley ou Leslie, I.iturgia mozarabica, Missale mixtum, P. L., t. lxxxv ; Fr. Ant. Mondelli, Dissertazione sulla liturgia mozarabica nella Espagne, Rome, 1702 ; D. Juan Moraleda y Estaban, El rilo mozarabe, Tolède, 1004 ; Moyes, The mozarabic rite and anglican Orders, dans le Tablet, janv. 15, 22, 20, 1010 ; J. M. Neale, The mozarabic liturgy, dans Essays on Liturgiology, t. i, p. 473, Londres, 1863 ; Neale et Forbes, Ancient liturgy o/ the gallican Church, Burntisland, 1855-1867 ; Perez, Devocionario rnuzarabe, Tolède, 1902 ; Probst, Liturgie des

IV. Jalirh, p. 323, 340 ; du même, Die abendland. Messe vom

V. bis zum VHI.Jahrh., Munster, 1896 ; Pinius, De lilurgia antiqua I lis panica, dans Acta sanctorum, juillet, 1. M, p. 1112, réimprimé dansBianchini.cf. ci-dessus ; dom J. Pottier, Chant mozarabe, dans Revue du chant gréj/oriYnmarts-avrile 1905 ; Eug. de Robles (Roblesius), Brève suma… del rezo y misa mozarabe… Tolède, 1603 ; Rosier Der. katholische Dichter A. Prudenlius Clemens, Fribourg-en-B., 1886 ; Ant. Spagnolo, Orazionale gotico mozarabico, dans Riv. bibliogr. iled., 1899 ; Simonot, Historia de lus Mozarabes, dans Memorias de la real Academia de la historia, t. xiii, Madrid, 1903 ; C.hr. Wordswortb, Extracts from a Gospel lectionary (old latin) o/ the spanish Church, dans Journal of theol. sludies, t. xviii, 1017, p. 160-176 ; El. Tormo, El resumen del sanloral del culto Mari., Madrid, 1925 ; An. bail., 1927, p. 369 ; Tommasi, Liturgia antiqua hispanica, yothica, Isidoriana, mozarabica, Tolelana, mixta illustraia, etc., Romæ 1743, 6 vol., in-fol. ; ibid., 1746, 2 vol., in-fol. Voir aussi U. Chevalier, Topo-bibliographie, au mot Mozarabe (Liturgie).

F. Cabhoi..

    1. MOZZI DE’CAPITANI Louis##


MOZZI DE’CAPITANI Louis, de la Compagnie de Jésus, controversisle et auteur spirituel italien (1746-1813). — Né à Bergame le 2(5 mai 1746, admis dans la Compagnie de Jésus le 14 octobre 1763, il professa les belles-lettres au collège des Nobles de Milan ; rentré à Bergame en 1773 lors de la suppression des jésuites, il y devint chanoine et archiprêtre et se signala dans les controverses avec les jansénistes ; Pie VII l’appela à Rome et le nomma préfet de l’oratoire du P. Caravila ; la Compagnie de Jésus ayant été rétablie pour le royaume de Naples en 1804, le P. Mozzi y rentra ; ce fui pour peu de temps : la Compagnie de nouveau dispersée, Mozzi se retira dans la villa du marquis Scotti, près de Milan, et y mourut le 24 juin 1813.

L’activité littéraire de l’abbé Mozzi fut remarquable : de 1777 à 1801, presque chaque année est signalée par l’apparition d’un ouvrage. Nous nous bornerons à indiquer ici ceux qui nous paraissent présenter un intérêt pour le théologien ; ils on ! Ions rapport au jansénisme. 1. // jalso discepolo di

Sont’Agostinoe di S. Tomasoconvintod’errore. Rlflessioni crltico-dogmatiche sopra un nuovo libro suite correnti dottrine, in-8°, Venise, 1779. Le chanoine

Mozzi a en vue l’ouvrage du P. Camille Monici, de l’Oratoire, intitulé : La doctrine de S. Augustin et de S. Thomas victorieuse de celle de Molina et des jésuites, par les armes que présente M. l’archevêque de Paris, dans son Instruction pastorale du 8 octobre 1763, Brescia, 1776, in-12. — 2. // giansenismo nel suo giusto lume, o vera idea del giansenismo, 2 vol. in-12, Venise, 1781. — 3. Sloria compendiosa dello scisma délia nuova Chiesa d’L’trechl, Ferrare, 1785, in-8°. — 4. Sloria délie rivoluzioni délia Chiesa d’I’lrecht. I.ibri cinque, 3 vol., in-8°, Venise. — 5. Traltenimenti familiari fra una Dama Catlolicae un Theologo giansenisla, sopra la proibizione de’libri, con annotazioni ed un indice cronoloyico ragionalo dei libri del Partito Gianseniano riprovali dalla S. Sede, in-8°, Assise, 1790. — 6. Lettera a Monsignor Scipione de’Ricci ex-v3scovo di Pistojae Pralo sopra una sua memoria in riposta ai quesiti jalligli relalivamente aile présent ! circostanze délia Chiesa di Francia, in-8, Foligno, 1792, in-8°. — 7. Compendio storico cronologico de’più imporlanti guidizj portait dalla Santa Sede aposlolica romana sopra il bajanismo, giansenismoe quesnellismo, 2 vol., in-8°, Foligno, 1792.

Michaud, Biographie universelle, t. xxix, p. 510-511 ; Feller-Pérennès, Biographie universelle, t. ix, p. 53-55 ; Yita del Padrc Luigi Mozzi délia Compagnia di Gesu (par l’abbé Giacinto Bassi), Novare, 1823, in-8° ; Sommervogel, Bibliothèque de la Compagnie de Jésus, t. v, col. 1371-1379.

    1. MUCIEN LE SCOLASTIQUE##


MUCIEN LE SCOLASTIQUE, traducteur

de saint Jean Chrysostome, vie siècle. — Dans le De institutione divin, litler., c. viii, P. L., t. lxx, col. 1120, Cassiodore nous apprend qu’il a fait traduire en latin par Mutianus, homme très disert, les trente-quatre homélies de saint Jean Chrysostome sur l’Épître aux Hébreux ; peut-être Mutianus est-il aussi l’un de ceux qui ont traduit les commentaires du même Jean sur les Actes. Ibid., col. 1122 A. Dans le De artibus, c v : De musica, Cassidore ajoute que Mutianus, son ami, a traduit également en latin un traité de Gaudentiussurla musique. Ibid., col. 1208 D. La traduction des homélies de Jean Chrysostome s’est conservée en divers mss. dont le ms. 207 de la Bibliothèque de Saint -Orner : elle a été imprimée à Bàle, dès 1517, puis à Cologne en 1530, et a été insérée dans quelques éditions gréco-latines de Jean Chrysostome ; les bénédictins l’ont gardée au bas des pages dans leur édition. Migne pour des raisons d’ordre typographique l’a imprimée à la suite du texte gréco-latin. P. (’, ., t. i.xiii, col. 237-456. Savilius la considérait comme excellente ; en tout état de cause, rédigée un siècle après la mort de Jean, elle représente un témoin du texte très important.

Baronius a supposé, et l’on s’est assez générale ment rangé à son avis, que ce Mucianus était identique au Mocianus scholasticus, visé par Facundus d’Heriniane, dans son Liber contra Mocianum scholasticum, P. L., t. Lxvii, col. 853 sq. D’après cette réfutation, Mocianus aurait écrit aux évêques d’Afrique poulies ramener à la communion du pape Vigile dont ils s’étaient séparées. Tout en reconnaissant l’orthodoxie générale des Trois-Chapitres, il faisait valoir à ces évêques africains la nécessité de rester unis à l’Église universelle ; agir autrement c’était Imiter les donatistes. Telles sont les Indications que l’on trouve dans Facundus sur notre auteur ; rien des lettres ou de l’ouvrage en question ne s’est conservé.

Dom Cellller, Histoire générale des auteurs sacrés et ecclésiastiques, 2e édit., t. xi, )>. 285 ; l’abricius-Harles, Bibliotheca grxca, I. viii, p. 558 ; E. Rlggenbach, Die ùltesten luteinischen Kommentare zum Hebrtterbriefe, Leipzig, 1007, p. 11.

Ê. A MANN,