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LES RUINES DE PARIS

indiscrète n’avaient rien de menaçant. Quelques mots prononcés par le lieutenant Inveniès furent aussitôt compris, et on lui répondit dans une langue qui a, comme la nôtre, de frappantes analogies avec le français.

Les mœurs de cette peuplade, que nous avons été depuis à même de bien connaître, offrent d’étranges contrastes. Au sein de cette tribu sauvage, qui semble avoir émergé du sol dans ces régions inhabitées, chez ces barbares vêtus de peaux de bêtes, on remarque des vertus, des vices, des goûts, des travers, des aspirations qui sont en général le produit des civilisations raffinées.

Leur grande préoccupation est la