Page:Aimard - Les Bohèmes de la mer, 1891.djvu/63

Cette page a été validée par deux contributeurs.


La foule réunie sur la plage poussa un cri de terreur et d’admiration.

— Je n’ai pas peur et je ne suis pas un lâche, reprit-il, seulement j’ai pitié de vous ; si nous nous battions, je vous tuerais, car la colère vous rend ivre et vous aveugle.

En ce moment un nouveau personnage qui, à la faveur du tumulte occasionné par cette rixe, était entré en compagnie de plusieurs personnes sans être remarqué, s’interposa brusquement en frappant sur l’épaule du capitaine.